Né sous une bonne étoile

Né sous une bonne étoile est mon premier Valognes et cette rencontre m'a laissé un goût d'ennui.
Le sujet est digne d'intérêt mais le traitement est soporifique.

Il ne se passe rien, tout est cousu de fil blanc et j'ai vu venir la fin à des kilomètres. Les personnages sont des caricatures, la palme d'or revient tout de même à Cécile Bergamote (ce nom !) qui n'est pas une enseignante mais une Sainte qui mériterait d'être canonisée de son vivant.

Quant au style d'Aurélie Valognes, il est plat. Parfois, il y a une saillie intéressante, un semblant d'émotion, mais dans l'ensemble c'est creux et sans âme.

Le projet est louable, on sent bien l'écrivain sincère et engagée dans les remerciements mais la sauce n'a pas pris avec moi.

Une rendez-vous manqué, cela arrive parfois.

Gustave est mauvais élève et se retrouve donc avec l'étiquette de cancre.
Rarement roman parvient à ce degré de caricature facile et énervante. On a ici tous les présupposés insupportables des conversations de comptoir infondées. Ainsi, le pauvre petit nul ne trouve aucune oreille enseignante capable de l'écouter sauf celle, sauveuse, d'une enseignante dévouée qui ne vit que pour sauver les âmes faibles. Les clichés sur les riches et les pauvres, les parisiens et les provinciaux, sont aussi mis à l'honneur avec des affirmations sans nuance totalement injustifiées. Bref, ce roman fera dire aux lecteurs de gare que oui, oui, c'est bien vu, c'est beau, c'est vrai. Et les autres auront envie de jeter bien vite cet ouvrage insupportable.
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Mon Dieu que c'est mauvais ! Un roman de plage ou de gare... Aussi vite lu qu'oublié... Rien de particulier à dire si ce n'est qu'il n'y a aucune quête esthétique littéraire et que ce n'est pas à mon sens de la littérature, un "conte pour adultes" tout au plus. J'ai déjà oublié l'histoire et les personnages, alors que je l'ai en quelques heures il n'y a pas très longtemps. Dommage que ce genre de livres déferlent sur les étals des libraires, ça laisse moins de place à la "vraie" littérature en quête de "beau", avec un souci de la plume, et des messages profonds à faire passer, autres que "l'amour" et la "résilience" et toutes ces trucs à la mode feel good ! Les chapitres sont très courts, aucun vocabulaire, devrait être classé dans le rayon jeunesse...

Le sujet du livre m'a tout de suite plu, un beau projet: tous ces enfants brisés par le système scolaire, tous ces petits Gustave qui vivent l'enfer ! Tous ces enfants qui devraient trouver la sécurité, le bonheur, la joie d'apprendre et de comprendre à l'école et qui au final souffrent ! Parce que le problème est bien là ! L'école de masse ne fonctionne pas !
Alors Aurélie Valognes ne mâche pas ses mots et elle a raison. La description de ces enseignants aussi bien en primaire qu'au collège qui « cassent » de l'enfant pour assoir leur supériorité et ceci en toute impunité ! Enseignants, c'est bien le seul métier où il y a ni obligation de moyen, ni obligation de résultat !
Par contre, et là je vais modérer mon enthousiasme pour ce livre… L'auteur part dans les clichés, famille de classe plus que moyenne, parents et grands-parents à la limite du certificat d'étude… Et la maman de Gustave qui trime dans sa banlieue, dans son HLM, à faire les 3x8 en aide soignante (attention pas infirmière, ce serait trop luxueux !) et le papa qui abandonne le tout…. Pauvre Gustave, il a des circonstances atténuantes !
Et là on s'éloigne du sujet premier : les enfants qui ne peuvent pas s'adapter au système scolaire ! Et alors quid des enfants comme Gustave dans les milieux dit « favorisés » ? Leur souffrance de ne pas arriver alors que papa et maman sont ingénieurs, médecins ou avocats ? Parce que malgré les statistiques qui disent tout et n'importe quoi et surtout invérifiables…. Il y a plein de petit Gustave chez les riches, les cultivés, les classes dites supérieurs ! Mais ces petits Gustave là souffrent encore plus, car rejetés par leur famille et ils n'ont pas de circonstances atténuantes eux !
Quand au personnage de fée clochette, Mme Cécile Bergamote, qui sauve ce petit alors là ….c'est un conte et non un roman !! Bref, décevant !

J'avoue avoir acheté ce livre complétement par hasard sans même avoir lu le résumé ou même lu des avis et je dois avouer que pour moi c'est une déception.

Autant le début m'a plu autant vers le 1er tiers du roman c'était long. Pendant les 2 tiers du livre je me suis demandé ou l'autrice voulait nous emmener.

L'histoire de Gustave est belle et simple mais c'était long, complexe et que de malheur; si il y a bien une personne avec qui il ne faut pas jouer qua loto c'est bien Gustave !

Pour moi c'est une déception, j'ai encore dans ma PAL "en voiture Simone" mais je pense attendre avant de le lire de peur d'être déçue.
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Si ce livre se veut une caricature de la société ( et en particulier du corps professoral ) , c'est réussi mais, hélas, il me semble que ce n'est pas ce que souhaitait l'auteure ...
les personnages sont tous plus caricaturaux les uns que les autres ... tous TRES méchants sauf une pas loin de la sainteté ... et tout est du même genre, la ville, la campagne, le père, la mère, la soeur ...
passez votre chemin et achetez plutôt des livres un peu plus élaborés.

Aurélie Valognes n'a pas dû mettre les pieds dans une école ces 30 dernières années... ce qui est bien dommage lorsque l'on écrit un roman se passant à l'école au 21e siècle. L'école décrite correspondrait plutôt à ce que j'ai connu il y a plus de 40 ans. Enseignante en CP, la description de la rentrée des classes du petit Gustave m'a fait bondir! Peut-être reste-t-il un enseignant de plus de 80 ans encore en service en France pour agir de la sorte! Un élève de 6 ans puni le jour de la rentrée de lignes d'écriture pendant la récréation! Et les mauvais points, les menaces de redoublements (que l'on appelle maintien aujourd'hui et qui ne sont mis en place que dans des cas très, très exceptionnels. (Je n'ai pas maintenu plus de 3 élèves en 10 ans de CP) Et puis l'orthophoniste qui interviendrait directement à l'école en prenant des groupes de 6 élèves? du jamais vu. Les seules interventions de ce genre se font avec des enseignants spécialisés et des groupes de 3/4 élèves... Tout est caricatural, la grande soeur qui parle comme si elle avait 15 ans, les enseignants méprisants, sauf la super prof qui va "sauver" le malheureux Gustave, et là on se croirait dans un épisode de l'instit... Enfin je n'ai pas tenu jusque là... En écrivant ce roman, Aurélie Valognes laisse croire que l'école n'a pas évolué et ce faisant elle n'aide pas les parents qui y auraient eu une mauvaise expérience dans les années 70/80 à avoir davantage confiance dans le système scolaire aujourd'hui.

Lecture rapide. Auteur populaire donc j'ai voulu découvrir une de ses oeuvres.
J'ai beaucoup aimé le début du roman, plein d'humour qui s'accorde avec le mien.
Je m'en suis lassée. Il y avait trop d'humour. Cette histoire n'a pas la légèreté des romans de Gilles Legardinier.

Spoil : il parle des enfants dyslexiques. Premier roman que je lis qui traite de ce sujet.

Un livre certes très facile à lire mais qui à mon sens ne présente que peu d'intérêt même s'il est pavé de bonnes intentions. Les personnages sont caricaturés , la fin de l'histoire se devine dès les premiers chapîtres ; le tout est rempli de clichés et au niveau écriture rien qui ne me plaise vraiment . Bref je n'ai pas du tout accroché !!

Pendant le confinement, je me suis laissée tenter par ce livre qui représentait un succès des ventes. Personnellement j'ai trouvé ce livre bien mièvre, bourré de clichés et sans grande envergure. J'étais pressée et contente de l'avoir terminé pour passer à autre chose !