XIII, tome 10 : El Cascador

L'action est à nouveau au rendez-vous ce tome 10 ainsi que les explications puisque la véritable identité de XIII sera connue à la toute fin de cette bande dessinée de qualité tant par la créativité de son auteur que l'originalité de l'histoire et ses rebondissements. Et la fin laisse présager une suite sur les origines de XIII, semble-t-il. La plupart des personnages féminins sont au rendez-vous de ce tome, ceci créant quelque peu de jalousie de la part de la belle et tumultueuse Jones. J'espère la revoir dans la suite car elle apporte indéniablement une touche d'humour et de sensualité aux événements. Au global, un numéro bien structuré, bien dessiné et des intervenants multiples s'imbriquant dans une intrigue sûrement invraisemblable mais très prenante dans cette très dynamique fiction.

Il me semble que la lassitude déjà ressentie au cours du précédent volet des aventures de XIII s'est encore accentuée tout au long de la lecture de ce dixième volet, intitulé El Cascador. On y retrouve pourtant tous les ingrédients propres aux récits antérieurs (action, mystère,…et le charme du major Jones). Mais j'ai l'impression que l'histoire commence quand même à tourner un peu en rond. Bref, mon intérêt s'émousse sérieusement… je crois que je vais donc faire une pause avant d'emprunter les épisodes suivants.

Alors là d'emblée avec sa première de couverture, Vance fait très fort avec un hélico qui ressemble à une gros piranha rigolard façon citrouille d'Halloween avec muqueuse non pas orangée comme il se doit mais rouge vermillon. du kitch ou alors il avait une longeur d'avance sur Nemo on pense à Shark  ! Ou avait-il la tête lorsqu'il a imaginé ça! Si on s'attache au pantalon sombre bleu nuit(?) et bande jaune on se retrouve chez Blueberry et les tuniques bleues mais en train de faire le mariole sur l'hélico.
Ou on pourrait penser que c'est un alien de Giger ( l'hélico) mais non car la dentition n'est pas la même et p8 on dirait qu'il se fend la gueule : incroyable !
Graphiquement toujours le boxon en première de couverture mais qui oh, quelle inspiration, est en noir et blanc. Des officiers à esthétique très nazie surtout du coté de la casquette et très sud américaine pour les bacchantes, des crocodiles palustris voraces et aussi affamés que celui du capitaine crochet
Pour l'intrigue ça s'épaissit: XIII n'arrête pas de surprendre mais qu'est-ce qu'il s'est tapé comme gonzesses ce mec-là car Maria c'est … Je ne dirais rien ! Et puis pour l'identité... Mais qui est-il à la fin? on aimerait bien le savoir et on se demande si à ce stade Jean van Hamme sait encore de qui il parle et si XIII ne lui a pas échappé parce que comme curriculum vitae, sans ironie aucune, c'est quelque chose! C'est le genre de type qui fait prendre une crise de nerfs à la préposée à l'état civil. En fait je n'ai pas bien compris si le brave homme qui le tient par la main la nuit du 3 août tome 7,c'est son père car si je me souvient bien c'était le deuxième et là qu'apprend le lecteur : il y en aurait un autre et donc un XIII à de multipères. Il semblerait qu' XIII soit né sous X ; Vraiment !
Un peu cafouilleux un break semble nécessaire.

Encore un tome surprenant, ou on découvre sur la fin qui est le père génétique de XIII......

EXTRAIT "Bon, une fois écartés les quelques éléments les moins bons mis en place dans le précédent volet, cet album-ci possède encore de belles qualités. La grande force de van Hamme, c'est de parvenir encore à retomber sur ses pieds et à nous livrer une nouvelle salve de révélations inattendues. Qui est vraiment Jason McLane, vous commencerez à le savoir dans cet album. Car on avait oublié que l'amnésie de Jason couvrait une période bien plus large que l'infiltration du complot contre le président américain. Il avait un passé, dont il n'avait pas parlé, fort logiquement. le scénariste s'engouffre dans la brèche et livre une explication assez crédible."
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