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3,1

sur 133 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Autant le dire tout de suite, ça n'a pas été le coup de coeur et encore moins le coup de foudre imaginé. Pourtant tout semblait bien parti avec une très belle couverture et qui semblait fort bien illustré le propos et une 4ème de couverture fort intéressante mais voilà le personnage d'Aileen ne m'a pas mais alors pas du tout plu.


Parlons des points positifs. J'ai adoré la description du Paris du tout début XXème siècle. Nous découvrons la construction du Pont Alexandre III, du Grand et Petit Palais, celui du métropolitain et de ses bouches, l'ambiance de Paris avec toute cette effervescence, le tout servi par l'écriture qui a su rendre vivante toute l'agitation de cette époque et me transporter dans la ville lumière.
J'ai également apprécié les passages où Aileen écrit pour le journal la Fronde où nous rencontrons certaines figures politiques et mondaines luttant pour la reconnaissance féministe. J'ai trouvé les articles imaginés par Antonin Varenne où Aileen fait parler Paris très audacieux et pleins d'ambitions.

Cependant, si l'auteur est parvenu à me transporter à cette époque, il n'a malheureusement pas réussi à traiter correctement les nombreux (trop) sujets ébauchés au cours du roman. Pour tenter une métaphore, j'ai trouvé que son roman était à l'image de son personnage principal : commence à s'intéresser à certains sujets ou personnes pour finalement les abandonner sur le bord de la route. Tout en superficiel rien en profondeur. de même que j'ai trouvé étrange voire malsain l'intérêt porté par Aileen pour une famille au point de s'immiscer dans leur vie privée allant jusqu'à provoquer sa « destruction » par la suite et « récoltant les fruits de cette destruction » sans que cela ne semble ronger sa conscience.


Enfin, le livre se termine sur une sorte d'épilogue permettant de conclure l'histoire de certains personnages abandonner en cours de route et terminant l'histoire d'Aileen et de son entourage proche. Cependant, ce chapitre m'a laissé de marbre car encore une fois je trouvais le personnage d'Aileen parfaitement égoïste.

Bref, vous l'aurez compris, ni Aileen ni son histoire ne m'ont séduite et voire au contraire agacée.
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Alors que l'Exposition Universelle de 1900 s'apprête à ouvrir ses portes, Aileen Bowman, journaliste américaine arrive à Paris pour couvrir l'événement pour le New York Tribune. Aileen est une jeune femme de trente-cinq ans, célibataire, farouchement éprise de liberté et qui revendique son droit à avoir des amants et à porter des pantalons !

Ainsi résumé, ce récit était prometteur. Une héroïne au caractère bien trempé, un Paris du début du XXème siècle à découvrir et une couverture attirante.

Mais au final le lecteur reste sur sa faim. Très vite le personnage d'Aileen devient caricatural, enchaînant les aventures amoureuses comme si sa liberté ne passait que par cette possibilité qu'elle se donne de choisir ses amants et amantes.

J'espérais ainsi beaucoup du fait que la jeune femme est journaliste. A son arrivée à Paris, elle est ainsi accueillie par Marguerite Durand, fondatrice du journal féministe La Fronde. Elle y rencontre Séverine, elle-même journaliste et symbole d'un féminisme engagé. Mais l'auteur ne semble pas avoir trop su quoi faire de cette rencontre et comment en explorer les ressorts romanesques possibles.

Il y a bien quelques pages et considérations intéressantes sur la place des femmes dans la société patriarcale de cette époque mais rien de bien nouveau et rien qu'on n'ait pas déjà lu ici ou là par ailleurs. Ainsi de cette improbable "permission de travestissement” à demander à la préfecture pour pouvoir porter un pantalon lorsqu'on est une femme, mais que nous connaissions déjà grâce, notamment, aux biographies consacrées à George Sand !

Par ailleurs, l'histoire familiale d'Aileen lancée sur les traces d'un cousin aux origines indiennes qui se produit dans le Pawnee Bill's Show présent pour l'Exposition Universelle, ne captive pas l'attention même si elle donne l'occasion d'une ouverture sur l'histoire américaine malheureusement mal exploitée.

Rien de nouveau donc et des sujets, qui s'ils avaient un potentiel évident, ne sont que survolés. Peut-être l'auteur a-t-il voulu aborder trop de thématiques qui prises une par une auraient pu être largement développées. Ou peut-être s'est-il trop contraint et aurait-il fallu un livre qui aurait compté plus de 300 pages.

Il manque ici un souffle et une analyse plus profonde et mieux construite pour faire de ce récit un roman réussi.
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La toile du monde nous fait faire un bon dans le temps et nous propulse au sein de la ville de Paris, à l'occasion de l'exposition universelle de 1900.

La période est importante tant elle nous fait apparaître toutes les différences avec notre époque actuelle. Aileen est considérée comme une scandaleuse tant son comportement dénote par rapport à la norme de l'époque. Elle est encore célibataire et agit comme une femme libre; elle est une des rares femmes journalistes et porte des pantalons (alors que les femmes ne peuvent porter le pantalon qu'avec une dérogation des autorités!). Aileen cumule donc toutes les tares et est particulièrement mal vue de la bonne société. En plus, elle écrit des chroniques pour un journal féministe parisien, La Fronde!
Le problème avec La toile du monde, c'est qu'à un moment donné, j'ai complètement décroché du roman.

Le rythme est plat, trop répétitif et l'histoire lente. le tout manque singulièrement de peps et d'éclat, ce qui m'a poussé à l'abandon du roman.
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Autant le dire tout de suite, mon écoute de ce roman a été laborieuse. Je partais confiante après avoir beaucoup aimé "trois mille chevaux vapeurs" du même auteur mais les deux ouvrages ne sont pas, selon moi, de qualité égale.

L'histoire, avec pour cadre l'exposition universelle de Paris en 1900, aurait pu m'intéresser. le personnage central du roman, une jeune journaliste tout juste débarquée en France après avoir vécu dans les plaines du Névada, avait tout pour me plaire également. Aileen Bowman est une féministe avant l'heure qui porte des pantalons, vit sa bi-sexualité sans complexes et cultive son originalité. Cette célibataire de trente-cinq ans ne manque pas de piquant.

Alors pourquoi suis-je rester en dehors de l'histoire, ré-écoutant plusieurs fois les mêmes passages, oubliant les noms des personnages et les confondant ? Il y a plusieurs raisons. La première est que des personnages, justement, il y en a de trop ! Parfois fictifs, parfois réels, j'avoue ne pas avoir toujours fait la différence (en dehors de noms très connus comme celui de Monsieur Diesel). L'ouvrage est aussi un peu trop didactique à mon goût (bien que l'auteur ne s'en défende dans l'entretien proposé à la fin de l'ouvrage).

carte postale représentant la porte monumentale de l'exposition
La dernière partie du roman m'a davantage captivée mais pas suffisamment pour me faire changer d'avis sur le roman. L'histoire prend soudainement une tournure inattendue. Nous quittons Paris et la multitude de personnages secondaires qu'on y croisait pour nous concentrer sur la jeune journaliste et une autre femme, qu'elle va prendre sous son aile et qui aura désormais une place toute particulière à ses côtés.

Un avis global assez mitigé.
Lien : http://www.sylire.com/2019/0..
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Mon sentiment est mitigé quant à ce livre. J'ai passé la première moitié à m'ennuyer. Je n'avais rien à reprocher à Aileen (c'est d'ailleurs un personnage très attachant), mais il me semblait que rien d'intéressant n'arrivait. J'avais l'impression d'être immergée dans une ambiance, un décor. C'était très bien rendu, mais cela ne m'allait pas, parce que je souhaitais davantage qu'une atmosphère, fût-elle très bien exposée. Et puis, les séances chez le peintre m'ennuyaient, les articles où Aileen faisait parler la ville aussi, etc. J'étais tout ouïe lorsque j'entendais parler d'Arthur et d'Alexandra (personnages de «Trois mille chevaux vapeur», roman que j'ai adoré), mais je retombais vite dans la monotonie. Même Joseph et son histoire m'ont agacée. Pourtant, cela n'aurait pas dû...
[...]
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Lien : https://www.lalivrophile.net..
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Alors soyons franche directement, mes remarques sur le contenu du livre seront très pauvres. Pas du tout parce que je n'ai pas accroché à l'histoire, mais principalement parce que je n'ai pas accroché au format livre audio. Impossible de me concentrer sur cette histoire racontée. Je suis probablement plus visuelle qu'auditive. Par contre, et en ça je remercie masse critique, qui m'a offert cette expérience, ça m'a donné envie de lire cette trilogie. Sur papier cette fois!
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La 4e de couverture donnait une énorme envie de voyager vers l'exposition universelle à Paris, vers ces portes et autres pavillons célébrant les innovations de ce futur nouveau siècle, avec pour fil rouge, une femme américaine, libre et journaliste, courant Paris pour mieux le découvrir.

Mais c'est un mauvais roman, payé fort cher pour autant de futilités, de courses sans but, de rencontres sans intérêts, de possibles rebondissements qui n'en sont pas, des incongruités sans saveurs. DECEPTION !

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#Chronique pour les Éditions Audiolib​ : La toile du monde d'Antonin Varenne.

J'ai découvert ce roman dans le cadre du Prix Audiolib 2019.
Malheureusement, je n'ai pas été conquise par cette histoire.
Mon avis : http://www.leslecturesdelily.com/2019/03/la-toile-du-monde-ecrit-par-antonin.html
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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J'ai eu un peu de mal à terminer ce roman car les descriptifs concernant l'exposition universelle étaient un peu trop nombreux à mon gout (il est vrai que je suis pas une grande fan des descriptions).
Nous nous retrouvons en pleine exposition universelle de Paris en 1900 et pour couvrir cet événement, une journaliste américaine débarque de son pays.
L'auteur nous fait vivre l'exposition comme si nous y étions : les décors, les grandes et petites révolutions industrielles, les gens connus ou pas qui gravitent autour de cette exposition. Toute cette partie est très bien documentée et intéressante pour ceux qui veulent en connaitre plus sur cette événement.
Après nous avons Aileen, cette journaliste, auquel je n'ai pas su m'attacher, bien au contraire, elle m'agaçait. Bien qu'étant présente en tant que journaliste, petit à petit, c'est plutôt sa vie privé qui prend le dessus avec des situations un peu tordus à mon sens.
Bien que magnifiquement documenté, je n'ai pas su adhérer à cette histoire.
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Dommage. Un squelette de livre, avec un beau décor et de la doc, mais pas d'histoire ni d'émotion. On ne va nulle part. Quelle désolation, après 500 pages...
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