Citations sur L'Humanité en Péril, tome 1 : Virons de bord, toute ! (93)
Et comme toujours, la tension, la peur, l'incertitude des temps à venir débouchent trop souvent sur l'élection d'"hommes forts", violents, bornés, pour ne pas dire arriérés (notez que je n'ai pas cité de nom : je n'ai pas le temps de me taper un procès en plus), d'extrême droite. L'extrême droite est en outre climatosceptique. Ces climatosceptiques pensent et vivent hors-sol. Et l'avenir de l'humanité est le dernier de leurs soucis. Cette tentation de "l'homme fort", qui vous donnera à croire que le retour à l'ordre antérieur est possible, ce qui est totalement faux, cette tentation de l'extrême droite annihilerait à coup certain tout effort de sauver le monde vivant. A l'inverse, face au bouleversement de nos modes de vie, il est vital de s'opposer à tout sentiment d'hostilité ou réflexe de violence et de compter au contraire sur les instincts de rassemblement (et non d'isolement sur soi), de solidarité et de partage, qui se développent tout aussi bien chez l'homme dans des situations de stress.
Comme le disait Martin Luther King à propos de la cause des Noirs : "On est condamnés à agir ensemble ou à tous mourir comme des idiots." Edgar Morin disait : "Puisqu'on est tous foutus, soyons frères." Des phrases parfaites qui mettent en évidence notre devoir absolu de solidarité planétaire. On pourrait dire aussi : "Puisqu'on ne veut pas être foutus, soyons frères.""
Le riz est cause d'un autre grave ennui : il absorbe aisément l'arsenic. Depuis 30 ans, on a installé des puits artésiens peu profonds pour l'irriguer, qui captent l'eau des nappes contaminées ; il y en a donc dans le riz même. Au Bangladesh, 1 million de kilos d'arsenic s'ajoute chaque année aux sols cultivés du pays !
En 2013, Que Choisir a analysé 92 vins et 100% contenaient des pesticides. Résultat : le vin recèle en moyenne 300 fois plus de pesticides que l'eau potable. [...] ... aucune norme ne limite la teneur du vin en pesticides !
Et comme toujours, la tension, la peur, l’incertitude des temps à venir débouchent trop souvent sur l’élection d’« hommes forts », violents, bornés, pour ne pas dire arriérés (notez que je n’ai pas cité de nom : je n’ai pas le temps de me taper un procès, en plus), d’extrême droite.
En 2007, le World Cancer Research Fund a recommandé d'éviter totalement la consommation de charcuteries, et en 2015, le CIRC a conclu 30 ans de travaux épidémiologiques en classant les charcuteries en catégorie 1 ("cancérogène certain")…
Ainsi sommes-nous désinformés, décervelés, transformés en automates crédules et consentants, alors qu’en nous incitant sans cesse à croire à la nécessité de cette sacro-sainte croissance, il met nos vies - des milliards de vie- en péril mortel et ils ne savent.
C’est à croire que nos gouvernants inertes et muets semblent tout simplement attendre (croire ?) que l’essor des énergies renouvelables opère par magie la transition, et fasse, à lui seul, le travail nécessaire pour permettre des modes de vies sans carbone mais qui soient - selon leurs vœux - totalement comparables à ceux d’aujourd’hui. Ce qui est un aveuglement et un déni total de la décroissance à laquelle nous n’échapperons en rien.
Et force nous est d’envisager la possibilité de conflits - conflits pour l’eau, pour la nourriture, pour fuir des zones atteintes par une chaleur excessive.
C’est là, une fois encore, notre belle puissance : être un consommateur qui dit « non ».