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Citations sur Salut et liberté - La nuit des brutes (38)

Les deux hommes s'assirent dans la cuisine devant un bol de café. Vasco demanda du pain et des sardines pour tremper dedans. Adamsberg n'avait pas de sardines.
- Faut toujours avoir des sardines, dit Vasco d'un ton de reproche. On ne sait jamais.
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- Je suis l'esthète qui flatte et corrige les vices de ce monde. Je guette les courbes et les contre-courbes de l'architecture de cette terre, au sol et au ciel.
- Je dirais que vous êtes surtout bourré.
- Je désirerais un cintre.
- Il n'y a pas de cintre.
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- Danglard, vous croyez toujours que je ne fous rien, sous prétexte que je ne fous rien. La réalité n'est jamais si simple et vous le savez mieux que quiconque.
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A Noël, tout le monde s’engueule, la majorité sanglote, une partie divorce, quelques uns se suicident. Et une toute partie, suffisante pour mettre les flics sur les dents, tue. C’est un jour comme les autres, en beaucoup moins bien.
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Forcément les gens s'exaspèrent. La tension de ce long compte à rebours au terme duquel doit jaillir l'insouciance, ça leur met les nerfs en bouillie, aux gens. Depuis cinq semaines, le vieux type à barbe blanche et robe rouge a envahi les murs, jovial et prometteur. Il est increvable, ce type. Il a pourtant la tête d'un gars qui a forcé toute sa vie sur le pinard. Mais rien à faire, inusable. Il n'a jamais l'air de sentir le froid, non plus. Jamais un rhume. C'est un héros béat et ses bottes sont rondes et propres.
Dès l'apparition du vieux type, la tension monte cran par cran. Le pays tout entier, soumis, se crispe et se prépare à son inévitable joie.
Noël tombe un jour comme les autres. Mais de partout, des êtres soucieux et muets se dirigent dans leurs habits neufs vers les pôles de la liesse. Chacun a pensé aux autres. Chacun part chargé d'offrandes. Noël, la nuit du don, de la grande trêve.
A Noël, tout le monde s'engueule, la majorité sanglote, une partie divorce, quelques-uns se suicident.
Et une toute petite partie, suffisante pour mettre les flics sur les dents, tue. C'est un jour comme les autres en beaucoup moins bien.
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C’était le 24 décembre, c’était spécial, tous les autres gars étaient dehors. Ils allaient fêter l’entrée en scène de l’hiver. Une minorité d’entre eux n’aurait raté ça pour rien au monde et une majorité n’avait trouvé aucun moyen d’y échapper.

(Librio, p.57)
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A Noël tout le monde s'engueule, la majorité sanglote, une partie divorce, quelques-uns se suicident.
Et une toute petite partie, suffisante pour mettre les flics sur les dents, tue. C'est un jour comme les autres, en beaucoup moins bien.
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Le vieux, tailleur de profession, était vraiment fauché. Ainsi qu’il l’exposait à qui voulait, le siècle avait sonné le glas des virtuoses de l’aiguille. Le sur-mesure agonisait.
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Monsieur le Commissaire,
Vous avez peut-être une belle gueule mais, dans le fond, vous êtes un vrai con. En ce qui me concerne, j'ai tué en toute impunité.
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- Vous aviez pourtant les yeux d'un homme à piger que la sauvegarde des bricoles fonde l'éclosion des grandes choses. Entre le dérisoire et le grandiose, il n'y a même pas l'espace d'un ongle.
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