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Je ne sais pas trop comment je me suis retrouvé à lire Y le Dernier Homme. Il s'agit probablement de mon fort taux de testostérone conféré par mon statut de mâle Alpha. Je ne vois que ça. Car quand j'ai acheté ce comics, je ne connaissais pas l'auteur – je ne le connais d'ailleurs toujours pas car je n'ai lu de lui que Les Seigneurs de Bagdad et c'est ma passion pour le Roi Lion qui m'a récemment poussé à acheter ce titre – et je ne trouvais pas la couverture spécialement attirante. Toujours est-il que j'ai croisé le chemin de notre cher Yorick (le personnage principale ndlr), et en toute franchise je ne le regrette pas.

Ce premier tome de Y se résume en quelques mots à peine : Brian K. Vaughan. Tout repose sur les fondations scénaristiques posées par l'auteur car, soyons francs quelques instants, les graphismes ne vous laisseront pas une marque indélébile, même quand vous êtes adepte des coups de crayon vintages comme moi. le style graphique est épuré et simpliste, efficace en somme, et le coloriage, quant à lui, est minimaliste. Presque un peu trop pour l'époque m'enfin bon, l'ensemble est harmonieux et fait le job, c'est là le principal.

Mais revenons à l'histoire car il s'agit clairement la pierre angulaire du comics. Quelle ingénieuse idée que celle d'imaginer un monde sans les Hommes, avec un unique mâle (probablement Alpha mais l'histoire ne le précise pas) ayant survécu. Oui, je vous vois venir et vous avez tout à fait raison, cela aurait été moi, clairement. bref, sur le papier « ça en jette » comme on dit. Dans les faits et après lecture : c'est diablement efficace.

Les différents sillons creusés par le scénariste amènent chacun leur lot de tensions et enjeux futurs, les personnages sont parfaitement écrits avec une attention méticuleuse apportée à la psychologie, rendant ainsi l'ensemble totalement addictif. Ouais, comme le Nutella pour Mesdames, dans le mille. Eh oh calmez-vous mes biquettes je suis moi-même féministe à mes heures perdues. Bah oui je laisse traverser Mesdames aux passages piétons, ce n'est pas beau ça ?

En résumé, si vous êtes fan d'univers post-apocalyptiques - mais attention hein, pas trop centrés sur la catastrophe et l'extinction des Hommes non plus – et de scénarios retors et dédaléens sur fond de politique, alors vous êtes au bon endroit. Pour ma part le constat est sans appel : vivement la suite. Et ça tombe bien, comme je suis d'humeur généreuse, la critique du deuxième volet ne devrait pas tarder. Enfin si je ne disparais pas encore une fois. Qui sait ?
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Dans ce premier volume, vous pourrez découvrir les 10 premiers épisodes de cette série de fiction. Cette histoire met en scène une épidémie mystérieuse qui anéantit la population masculine de la planète, à l'exception de quelques individus : un homme et un singe de sexe masculin.
Un scenario vraiment bien conçu, où nous suivons les aventures et les épreuves de ce survivant masculin, qui est sous la protection d'un agent. Une histoire riche en rebondissements, qui peut parfois nous surprendre, étant donné que nous ne pouvons pas imaginer cette situation atypique.
Les illustrations ne sont pas vraiment détaillées, mais elles sont suffisantes pour cette histoire de fiction à suspense.
Jusqu'à présent, un scénario vraiment excellent.
Afin de trouver d'autres hommes survivants et de découvrir les nouvelles péripéties de notre héros, je me dirige vers le second volume.
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📚Quand s'ouvre le premier livre, intitulé "No man's land", nous sommes à Brooklyn. Deux femmes échangent brièvement. Elles sont sous le choc. Tous les hommes sont morts, en quelques minutes. Des garçons, des pères, des frères, des maris, des collègues. Tous terrassés par une pandémie fulgurante.

🖊Y le dernier homme est un comics d'anticipation drôle et pertinent que vous ne pourrez plus lâcher. Brian K Vaughan, associé à Pia Guerra, montre déjà, bien avant Saga ou Paper girls, tout son talent de scénariste avec ce récit à rebondissements. Il interroge sur notre société et sur la place des femmes (et des hommes) dans un grand "Et si...".

Le pari est réussi. On s'attache à ce dernier homme convoité et harcelé qui tente de retrouver son amour perdu. Et vivre dans une société uniquement peuplée de femmes n'est pas de tout repos !

👩 Chronique complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/y-le-de..
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Toute la population masculine disparaît de la terre que ce soit les hommes, les animaux mâles, les foetus..
Tous sauf un homme et son singe.
Certaines femmes vont s'autoproclamées "fille des amazones", d'autres tenter de reformer un gouvernement etc
J'ai beaucoup apprécié le pitch. J'ai été assez surpris néanmoins par le peu d'utilité d'Esperluette dans l'histoire pour l'instant, à voir les prochains tomes.

J'ai lu la version comics Nomad qui permet d'aborder cette oeuvre à un prix léger de 7€90 pour un format type "manga"
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Ma première expérience avec la licence fut la série sur Disney + qui malheureusement a été annulée après une seule saison seulement et nous laissant ainsi sans réponse.

Voulant obtenir ces réponses, et surtout aimant découvrir les oeuvres de base qui amène à des adaptations, je me suis lancé dans la lecture du comics de Brian K. Vaughan.

Y, le dernier homme de quoi qu'ça parle ? Bah ça parle du dernier humain avec un zboub sur terre.
Comment ça ?
Bah on sait pas !
Un jour, tous les hommes se sont mis à mourir en même temps.
Tous ? Non, un petit village d'irréductible gaulois... hum pardon je m'égare.
Tous ? Non, un homme a survécu, pourquoi ? Bah je le sais pas encore.

En tout cas, le pitch me plait bien, la narration nous tient en haleine, le dessin est beau, what else ? Je veux la suite.
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Ce premier volume de 256 pages, en éditions Deluxe, regroupe les deux premiers tomes de la série : "No man's land" et "Un petit coin de paradis". Et je dois dire que je ne suis pas du tout déçue.

Il y a énormément d'action, l'intrigue est bien menée et certains mystères demeurent, ce qui donne envie de lire la suite. On sent une histoire bien aboutie et il y a beaucoup à lire. Il y a pas mal de personnages, ce qui laisse à penser qu'il va s'en passer de tous les côtés. Les dessins sont assez softs, précis et les expressions physionomiques des personnages superbement bien travaillées.

Très très sympathique !
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Voilà-t-y pas que je découvre une autre série due au même Brian K. Vaughan que Saga, et, tenez-vous bien (info extrêmement importante pour les amateurs de séries) : la série est terminée en 5 tomes!!!! OK, dans les 300 pages chaque volume, mais au moins on peut se lancer l'esprit tranquille.

Et tout avaler rapidement, oups.

Cependant mon intérêt n'a pas faibli, c'est un signe, et, surtout (info extrêmement précieuse pour les amateurs de séries): la fin ne m'a pas déçue.

L'idée de départ : Pas de chance pour les porteurs d'un chromosome Y! Tous meurent d'un coup d'un seul, on imagine bien les crashs d'avion, les accidents de voitures, les disparition de chefs d'états... Hé oui, et la série, sans être lourde, mettra bien en valeur les inégalités existant jusque là. le problème, c'est la disparition à plus ou moins long terme des animaux, en commençant par ceux vivant le moins longtemps, et bien sûr l'être humain.

Mais, et les banques de sperme, alors? Il faut savoir que les idées tordues et la violence ne sont pas l'apanage du chromosome Y, et certains établissements sont détruits par des groupes de femmes. le clonage? Pas au point.

Alors?

OK, j'ai écrit tous, mais en fait on a un survivant, Yorick (alas, poor) et son singe capucin (mâle), Esperluette. Ne pas se réjouir, pour des raisons de génétique il ne repeuplera pas la planète, d'autant plus que franchement, il n'est pas malin malin. Son idée fixe est de retrouver sa copine Beth, dernièrement vue en Australie. Il ne va donc pas sauter sur tout ce qui bouge!

Âmes sensibles, ne vous désolez-pas, il y aura deux bébés quand même dans la série, mais je ne dévoilerai pas les noms des parents.

On voyage beaucoup (oui, retrouver Beth) mais surtout on doit échapper à celles qui en veulent à Yorick (et/ou Esperluette). Des Israéliennes, des Australiennes, des Américaines... Beaucoup de bagarres, de combats, de blessées, de mortes. Ce doit être la règle du genre. Mais des moments plus calmes, des rebondissements, des idées, des dialogues, bref, du pur divertissement, qui se termine à ...Paris! (yes)
Lien : https://enlisantenvoyageant...
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Un scénario totalement improbable mais qui fonctionne très bien. L'histoire est prenante et graphiquement c'est propre.
J'ai beaucoup aimé ce premier tome et je pense me faire la série complète assez rapidement.
Vous imaginez vous si cela devait se produire ? Qu'il n'y ai plus qu'un seul homme sur terre ?
Lien : https://letmentertainyou.com..
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Une mystérieuse catastrophe touche le monde entier en même temps : tous les hommes meurent (ainsi que les animaux mâles) dans le monde entier...
Tous sauf un américain et son petit singe mâle. Dans cette humanité devenu un chaos et qui essaye de se relever, cet homme est à la fois une chance de renouveau et un danger...
Un Comics qui joue sur plusieurs tableaux et qui est rempli d'intrigues passionnantes. Ce premier tome est vraiment étonnant et plaisant à suivre avec un récit palpitant. Les personnages sont aussi très intéressant et développent des personnalités toutes aussi intriguant les unes que les autres.
Bref, on est happé par le scénario et on attends avec impatience la suite...
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J'ai clairement commencé cette série pour son pitch de base, que j'avais vraiment envie d'évaluer et d'en voir le traitement. le pitch de base, c'est que toutes les formes de vie masculine sur Terre disparaissent du jour au lendemain… sauf notre protagoniste, Yorick, et son singe mâle Esperluette. Les voici donc derniers représentants de leur espèces respective et obligés de se cacher dans des États-Unis post-apocalyptiques.

J'avais très envie de connaître la tournure qu'allait prendre ce comics et je suis quand même satisfaite de ce premier tome. Quelques chiffres, indications, sont donnés entre les chapitres pour faire prendre conscience de la place des femmes dans la société… Les chiffres datent un peu (2002) mais certains encore tout à fait d'actualité. Ainsi, avec la disparition soudaine des hommes, c'est la majorité des membres d'États, des chefs d'entreprises, des militaires ayant « l'expérience du terrain » (pas sûre d'avoir compris ce que je voulaient dire les auteurs, ça concerne les USA en plus) qui ne sont plus à même d'assurer certains domaines comme l'économie, la défense civile ou la législation. On tombe clairement dans des États-Unis où de petites communautés se forment pour survivre, que ce soient des femmes rassemblées par conviction politique, par idéologie ou en fonction de leur ancien job. Ces communautés ne sont pas toutes pacifiques ; on a notamment l'exemple des Amazones, des femmes reprenant la vieille légende en se coupant effectivement le sein gênant leur main de tir. Ces Amazones molestant les femmes nostalgiques de leurs proches disparus ou de l'ancienne société… Yorick a bien intérêt à ne pas s'approcher d'elles au risque de ne plus être le dernier représentant de son espèce pour un moment. Evidemment, ces Amazones sont l'extrémité et la plupart du reste des communautés se contente de survivre tant bien que mal dans un monde où la famine et l'insécurité s'installent. L'univers est donc intéressant et bien amené, avec des réalités sociologiques correctement exploitées. le gros défaut que j'aurais à faire pour l'instant, c'est que je me sens très enfermée aux USA. On a quelques scènes qui se déroulent en Jordanie, mais guère plus. J'aimerais donc savoir ce que devient le reste du monde dans les prochains tomes !

Question personnages, je suis assez amusée, car le protagoniste et sa copine (qui est pour l'instant au second plan, mais devrait prendre plus de place) sont bourrés de clichés, qu'ils soient eux-mêmes les clichés ou qu'ils les véhiculent. Yorick est ce gars « raté mais attention, pas trop raté, quand même pas, il a prétendument de l'humour et du charisme »… Ouais, bon, Yorick est un raté qui essaie de tout gérer tout seul dans un monde qui veut soit terriblement de lui, soit le tuer immédiatement. Il a aussi de sacrés aprioris, qui m'ont semblé presque incohérents dans la mesure où sa mère est quand même femme d'État, il est entouré de figures féminines depuis l'enfance… et il a quand même des pensées sexistes et maladroites qui semblent sortir de nulle part. J'entends que c'est sûrement fait exprès, pour qu'on prenne conscience de la mentalité du monde « d'avant » à travers Yorick et qu'on puisse donc assister à leur progression en parallèle. La copine de Yorick est une belle blonde plantureuse qui se balade en mini-short et haut de bikini, qui fait de lui un homme meilleur, est bienveillante et douce… Heureusement qu'elle est en Australie et au second-plan pour l'instant… Je veux bien la revoir, mais j'attends surtout d'elle qu'elle dépasse son rôle de gentille copine douce jolie intelligente serviable aimable etc. Les personnages secondaires sont quant à elles (oui plus de règle de masculin, ça change un peu !) bien plus nuancées, imparfaites et attachantes. Elles sont bien représentées, côté ethnie et rôle social.

Le dessin est assez classique, très « comics », et ça m'a fait un peu peur au début. Puis, au fil des pages, je me suis habituée aux traits et j'aime plutôt bien en fin de compte !

Lien : https://littcentcinquante.wo..
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