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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un surprenant récit autobiographique de ses dix ans passés en Chine comme étudiante boursière à l' école des Beaux Arts de Sichuan, puis comme attachée culturelle à Pékin dans les années 80.
Quelle résolution il a fallu à cette jeune femme pour partir ainsi dans cette Chine complètement fermée afin d' y rencontrer les derniers maîtres de la calligraphie dans un monde encore marqué par les horreurs de la révolution culturelle...
On y découvre sa difficile intégration dans un monde aux conditions de vie extrêmement difficiles, cernée par les contraintes d'un régime totalitaire qui surveille et interdit. La connaissance de tradition ancienne de l'art lui est tout d'abord refusée, mais elle réussit à force de persévérance à suivre l'enseignement exigeant du maître Yuan... C 'est alors un long et humble apprentissage, avec la découverte du Tibet, des monts du Sichuan, du peuple Miao et des Yi...Puis le choc des événements de Tienanmen...
On regarde différemment l'oeuvre de Fabienne Verdier après cette lecture.
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Cet ouvrage est arrivé par hasard dans mes mains. Ce fut une belle découverte. D'abord découvrir l'artiste et l'auteur à la trajectoire surprenante et aux oeuvres déroutantes pour moi. Puis découvrir par les yeux d'une jeune française de l'époque la Chine des années 80. Et enfin et surtout découvrir la calligraphie et d'autres arts traditionnels chinois. Et par delà, des modes de pensées, d'être au monde bien différents des nôtres. C'est en cela que j'ai trouvé ce récit très intéressant et que je le relirais sans doute.
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L'histoire d'une des premières Françaises à être partie en Chine après la Révolution culturelle. Nous y découvrons les difficultés qu'elle a pu rencontrer (et cela commence dès le début, alors même qu'elle vient de descendre de l'avion). Il n'est effectivement pas facile de pouvoir faire ce que l'on veut quand on est étranger en Chine à cette époque. de plus, elle a un but précis et assez "exotique" : elle veut y apprendre la calligraphie. Elle doit alors essayer de trouver un maître qui l'acceptera (chose difficile quand on est étranger et une femme). Malgré tout, elle arrivera à convaincre un maître, mais son apprentissage se révélera ardu et semé d'embûches...
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Un incroyable récit, passionnant et touchant, des années que Fabienne Verdier passa en Chine pour y rencontrer les artistes chinois héritiers de l'art antique et y apprendre leurs techniques.
Un témoignage poignant de la vie en Chine sous le communisme, mais aussi une ode à la vie et à la création.
Magnifique !
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un livre superbe sur une expérience unique, à lire absolument
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J'aime ce livre parce qu'il allie trois de mes passions les plus fortes actuellement : l'écriture, la peinture, la Chine et son immense culture, que je connais si peu encore! le tout symbolisé par cet art dont Fabienne Verdier est devenue maître: la calligraphie
Passagère du silence, elle l'a été dix années pendant lesquelles elle s'est consacrée aux secrets de l'art chinois le plus antique, alors combattu et oublié sous Mao.
Son séjour n'avait rien de touristique dans ces années quatre-vingt encore communistes. Seul l'apprentissage de son art lui importait, ce qu'elle a très bien réussi puisqu' après des études brillantes aux Beaux-Arts de Toulouse, elle a tout réappris des meilleurs maîtres de cette ville du Sichuan , Chongqing , où elle a vécu loin de Pékin et de l'ambassade française. Ces maîtres, pourquoi ne pas les citer, Cheng Jun de l'Ecole des Beaux-Arts auquel on avait coupé la main et qui lui apprend l'art de graver les sceaux, , Li, le maroufleur, son cher Huang Huan, qui met six mois avant de l'accepter pour élève et tant d'autres...
Son livre est le récit de ces années-là et c'est un livre plein de richesses qui se lit à toute allure, comme un roman d'amour et d'aventures mais que je le relirai lentement maintenant pour ses moments de silence méditatif sur tous les grands sujets de la vie! C'est une mine de belles citations.
Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
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Apprentissage de l'art (poterie, calligraphie) dans la Chine profonde. Immersion dans la Chine des années 80.
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heureusement pas de déception ici avec Melle Verdier en Chine (pas comme les hommes vrais livre dans lequel l'héroïne en a inventé la moitié et peut-être plagié l'autre, que restet-il finalement ?) ; je suis injuste, si il demeure l'excellent moment passé à lire les hommes vrais : on y a cru, ah si cela avait été Vrai !
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Comme Litolff, je reste sans voix.
Un étonnant parcours initiatique de plusieurs années. Il lui a fallu entrer dans l'esprit chinois pour entrer dans la compréhension de l'art chinois. Pour que l'esprit s'insuffle dans l'unique trait de pinceau. Et pour cela supporter les doutes, la misère, la maladie, des heures et des heures d'un apprentissage parfois fastidieux; aller jusqu'au bout de l'aventure... pour naître à soi-même. On ne peut qu'être impressionné par sa ténacité!
Voilà comment Fabienne Verdier est devenue l'artiste accomplie que l'on connait ! Si vous allez visiter son site (http://www.fabienneverdier.com), vous la verrez à l'oeuvre, après un moment de méditation, cherchant le souffle dans le trait. S'il ne s'inscrit pas sur la toile, elle brûle l'oeuvre...
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Dans les années 80, une jeune Française étudiante aux Beaux-Arts de Toulouse part en Chine poursuivre sa formation.
Elle va tout réapprendre et s'initier au patient art de la calligraphie.

Avis :
Un récit autobiographique d'une artiste aujourd'hui reconnue.
Un site pour suivre son oeuvre : http://fabienneverdier.com/
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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