Je m'intéresse à Taïwan pour deux raisons essentielles. Tout d'abord, j'aime comprendre les événements mondiaux et rester informée. Et Taïwan fait malheureusement ces derniers temps, souvent la une des informations à cause de ses ennuis avec la Chine qui aimerait bien l'envahir. de plus, j'ai une nièce taïwanaise, Ariel, dont le vrai nom est Liang-Yue Chen. Elle réside en France depuis sept ou huit ans et s'est bien intégrée, je pense, au sein de notre famille. Elle nous parle un peu de son pays si on l'interroge, mais au final assez peu. Et moi comme je l'aime bien, j'ai envie de découvrir son pays pour mieux la comprendre. Si bien que lorsque Babélio a proposé lors d'une opération Masse critique «
Quelque chose de Taïwan », j'ai eu immédiatement envie de le lire (en plus la couverture est magnifique !). Je remercie donc chaleureusement Babélio et les éditions Nanika pour cet envoi. Nanika, une maison d'édition que je ne connaissais pas mais qui paraît fort intéressante. En effet, c'est une maison d'édition indépendante fondée en 2017, qui s'est spécialisée dans la production d'ouvrages sur le monde, le voyage et les cultures étrangères. le nom « Nanika » signifie littéralement « quelque chose » en japonais. Allez, assez parlé, direction Taïwan en compagnie de
Vincent Verdier, un Français marié à une Taïwanaise qui vit là-bas depuis quelques années. Il aime énormément son île d'adoption et cela se sent. Il partage ses coups de coeur en guidant des Français qui viennent découvrir Taïwan. Ce petit guide est très instructif, bourré d'anecdotes et passionnant. le texte est parsemé de petits plus intitulés : « Savoir » ou « Fun fact ». J'ai bien aimé ces petits clins d'oeil à la fois instructifs, parfois amusants et souvent étonnants. Je voudrais aussi noter que les illustrations de
Rosemary Taleb m'ont beaucoup plu. Au fil de la lecture on découvre l'histoire de Taïwan beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît et pas aussi chinoise qu'on veut bien nous le faire croire, enfin surtout
Xi Jinping et compagnie.
Vincent Verdier nous parle également de la spiritualité et des croyances, de la cuisine (apparemment manger à Taïwan est très important !), des liens sociaux, des arts et de la culture, du quotidien sur l'île (il est bien placé pour nous en parler). Il nous fait également un rapide tour de l'île à la découverte des quelques « grandes » villes mais aussi des tribus aborigènes. Taïwan est un vrai melting-pot de civilisations ayant été bien des fois colonisée (Espagnols, Hollandais, Chinois, Japonais…). J'avoue que j'ai découvert et compris beaucoup de choses en lisant «
Quelque chose de Taïwan » et je ne regrette absolument pas ce « petit » voyage sur cette île qui a beaucoup à proposer et qui reste pour nous très exotique.
Vincent Verdier est un bon guide… Laissez-vous tenter !
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