AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Rosemary Taleb (Autre)
EAN : 9782491813185
200 pages
Editions Nanika (12/04/2023)
4.83/5   3 notes
Résumé :
Quelles images vous viennent directement à l’esprit lorsque vous entendez le nom de Taïwan ? Une île usine et le « Made in Taiwan » ? Un rapport conflictuel avec la Chine dont parlent tant les médias ? La gestion de la crise COVID ? Il est rare que la discussion dépasse ces quelques sujets, pourtant peu représentatifs. Héritière de traditions millénaires préservées, foyer de dizaines de cultures dont 16 aborigènes reconnues, la belle Formose a pourtant beaucoup à of... >Voir plus
Que lire après Quelque chose de TaïwanVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je m'intéresse à Taïwan pour deux raisons essentielles. Tout d'abord, j'aime comprendre les événements mondiaux et rester informée. Et Taïwan fait malheureusement ces derniers temps, souvent la une des informations à cause de ses ennuis avec la Chine qui aimerait bien l'envahir. de plus, j'ai une nièce taïwanaise, Ariel, dont le vrai nom est Liang-Yue Chen. Elle réside en France depuis sept ou huit ans et s'est bien intégrée, je pense, au sein de notre famille. Elle nous parle un peu de son pays si on l'interroge, mais au final assez peu. Et moi comme je l'aime bien, j'ai envie de découvrir son pays pour mieux la comprendre. Si bien que lorsque Babélio a proposé lors d'une opération Masse critique « Quelque chose de Taïwan », j'ai eu immédiatement envie de le lire (en plus la couverture est magnifique !). Je remercie donc chaleureusement Babélio et les éditions Nanika pour cet envoi. Nanika, une maison d'édition que je ne connaissais pas mais qui paraît fort intéressante. En effet, c'est une maison d'édition indépendante fondée en 2017, qui s'est spécialisée dans la production d'ouvrages sur le monde, le voyage et les cultures étrangères. le nom « Nanika » signifie littéralement « quelque chose » en japonais. Allez, assez parlé, direction Taïwan en compagnie de Vincent Verdier, un Français marié à une Taïwanaise qui vit là-bas depuis quelques années. Il aime énormément son île d'adoption et cela se sent. Il partage ses coups de coeur en guidant des Français qui viennent découvrir Taïwan. Ce petit guide est très instructif, bourré d'anecdotes et passionnant. le texte est parsemé de petits plus intitulés : « Savoir » ou « Fun fact ». J'ai bien aimé ces petits clins d'oeil à la fois instructifs, parfois amusants et souvent étonnants. Je voudrais aussi noter que les illustrations de Rosemary Taleb m'ont beaucoup plu. Au fil de la lecture on découvre l'histoire de Taïwan beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît et pas aussi chinoise qu'on veut bien nous le faire croire, enfin surtout Xi Jinping et compagnie. Vincent Verdier nous parle également de la spiritualité et des croyances, de la cuisine (apparemment manger à Taïwan est très important !), des liens sociaux, des arts et de la culture, du quotidien sur l'île (il est bien placé pour nous en parler). Il nous fait également un rapide tour de l'île à la découverte des quelques « grandes » villes mais aussi des tribus aborigènes. Taïwan est un vrai melting-pot de civilisations ayant été bien des fois colonisée (Espagnols, Hollandais, Chinois, Japonais…). J'avoue que j'ai découvert et compris beaucoup de choses en lisant « Quelque chose de Taïwan » et je ne regrette absolument pas ce « petit » voyage sur cette île qui a beaucoup à proposer et qui reste pour nous très exotique. Vincent Verdier est un bon guide… Laissez-vous tenter !
Lien : https://mapassionleslivres.w..
Commenter  J’apprécie          40
Merci à Babelio et aux Editions Nanika pour m'avoir permis de recevoir ce petit guide bien rempli. J'avais déjà pu lire le "Quelque chose de Tahiti" aux mêmes éditions. Je recommande.
Encore une fois, ce livre - écrit par un autre auteur, Vincent Verdier - est très intéressant. Ce n'est pas un guide touristique mais un guide culturel et ça change tout. C'est un condensé de savoirs de Taïwan/Formose, histoire, mythologie, croyances, gastronomie, langues, climat, permettant d'appréhender l'île et ses habitants. Un documentaire à emporter, une lecture enrichissante où le "nous" d'un français vivant là-bas vient apparaître et faire sourire la première fois. Il transparaît que Vincent Verdier s'est approprié Taïwan et l'aime. L'ouvrage est émaillé d'encarts "Fun Fact", "Savoir" ou "Voir" permettant d'en apprendre plus. J'ai aussi apprécié comment certains TaÏwanais voient la France, ce pays si éloigné, ainsi que la partie "Pour aller plus loin".
Il ne vous restera plus qu'à trouver le prochain avion en partance en buvant une tasse de thé.
Commenter  J’apprécie          10
Dans cette collection "Quelque chose de", j'ai lu il y a quelques années l'ouvrage consacré au Japon. J'avais beaucoup apprécié ma lecture, à la fois instructive et intéressante. J'étais donc très curieuse de découvrir ce livre dédié à Taïwan car c'est un pays que je ne connais que trop peu.
Ce guide culturel écrit par Vincent Verdier est séparé en cinq parties : l'histoire et les spécificités de Taïwan, la spiritualité et les croyances de cette île, le lien social et la gastronomie intimement liés, les arts et la culture et pour terminer Taïwan au quotidien. Ce livre permet ainsi au lecteur d'appréhender Taïwan, de découvrir son histoire et de s'immerger dans son présent.
Tout au long de la lecture, le livre est parsemé d'anecdotes et de petites informations. Plusieurs photographies illustrent les différents thèmes abordés.
Plus qu'à prendre un billet d'avion !
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Je vais essayer, tout au long de ce guide culturel, de vous faire
découvrir Taïwan à travers mes yeux (ce qui, avis aux détracteurs
du petit détail, implique une certaine subjectivité), sans omettre
les pages sombres de son histoire et les travers inhérents à toute
société.
J’ai la chance de ne pas avoir à déconstruire de gros clichés ou des
a priori contrairement à d’autres qui ont dû le faire pour d’autres
destinations comme la Corée du Sud ou le Japon, car l’imaginaire
collectif occidental ne s’est pas encore emparé de Formose. Et si
rien n’est à déconstruire, alors tout est à expliquer, en commençant
par son histoire !
Commenter  J’apprécie          20
Savoir
A Taïwan, on ne peut pas laisser les poubelles dehors. Il s’agit d’un pays tropical, chaud et humide. Cela entraînerait très vite des problèmes sanitaires et attirerait la vermine.
Deux possibilités :
1- Vous vivez dans un immeuble moderne, auquel cas, il y a un local à poubelles souvent réfrigéré, avec sept ou huit poubelles de tri et un contrat d’enlèvement des ordures par une société privée. La vie est alors douce et facile pour vous !
2- Si vous ne disposez pas de ce service, qui coûte tout de même de l’argent, il vous faudra alors préparer vos poubelles vous-même et les déposer personnellement dans le camion qui passe dans la rue tous les soirs, en général en fin d’après-midi puis en soirée. Idem pour le recyclage. Facile de savoir quand le camion approche, car il diffuse en continu le morceau « La Prière d’une vierge » de Tekla Bądarzewska-Baranowska ou la « Lettre à Elise » de Beethoven.
Commenter  J’apprécie          10
Ces quelques pages de résumé condensé sont assez parlantes sur le fait que Taïwan a une histoire qui lui est bien particulière, tout à fait différente de celle de la Chine communiste. En réalité, à aucun moment de son histoire Taïwan n’a été liée à cette Chine de Mao, et assez peu à la Chine tout court. La culture chinoise est ancrée dans l’identité nationale, aucun doute là-dessus, mais elle est bien différente de celle du Pékin d’aujourd’hui.
Formose est riche d’un grand nombre de cultures qui cohabitent plutôt harmonieusement. Des tribus aborigènes, avec à ce jour 16 groupes reconnus qui ont leurs langues et leurs traditions, des influences occidentales historiques, une forte présence japonaise, des colons chinois, avant et après la Révolution, et une identité nationale qui s’est forgée dans le temps, et continue d’évoluer.
Commenter  J’apprécie          00
Ecartons la question de la politique, et n’oublions pas d’aborder des choses plus pragmatiques. A Taïwan, quelle langue parle-t-on ? Si vous avez suivi jusque-là, vous avez compris que Taïwan est un melting pot de cultures, de colons et d’ethnies. Très logiquement, il y a beaucoup de langues parlées.
Le chinois est une langue officielle, et la plus pratiquée. Toute personne élevée à Taïwan le maîtrise parfaitement. Elle est assez difficile pour nos oreilles françaises car elle comporte des sons que nous n’utilisons pas, et qui me sont difficiles à retranscrire correctement avec notre alphabet. Les tonalités ont aussi un rôle très important dans la compréhension d’un mot, et peuvent tout changer. Dans la pratique, on utilise 4 tons marqués.
Commenter  J’apprécie          00
Néanmoins, avec l’immigration massive de colons chinois favorisée par ces mêmes Hollandais, le christianisme est très vite devenu minoritaire. On le retrouve encore un peu dans certaines tribus localisées près d’un accès à la mer, mais c’est un culte aujourd’hui très peu suivi en dehors de quelques communautés.
Au contraire, les colons chinois importent avec eux leur religion qui s’installera confortablement sur le territoire. A l’époque, en Chine, la société est construite autour de courants philosophiques et religieux, que l’on appelle « les trois piliers ».
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : tourismeVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus

Lecteurs (7) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature en vrac !

Qui a écrit "Parce que c'était lui, parce que c'était moi"

Blaise Pascal
Michel de Montaigne
François Rabelais
Victor Hugo

15 questions
263 lecteurs ont répondu
Thèmes : littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}