Citations sur La maison à vapeur, tome 1 : Voyage à travers l'Inde sept.. (14)
-Le mieux, dis-je alors, serait sans doute de pouvoir emporter sa maison avec soi !
-Colimaçon! s'écria Banks.
-Mon ami,répondis-je, un colimaçon qui pourrait quitter sa coquille et y rentrer à volonté, ne serait peut-être pas tant à plaindre! Voyager dans sa maison, une maison roulante, ce sera probablement le dernier mot du progrès en matière voyage !
-Peut-être, dit alors le colonel Munro; se déplacer tout en restant au milieu de son ''home'', emporter son chez soi et tous les souvenirs qui le composent, varier successivement son horizon, modifier ses points de vue, son atmosphère, son climat, sans rien changer à sa vie ... oui ... peut-être!
e fils d'un rajah qui se déplace ne se déplace pas seul, il s'en faut ! S'il est des gens que je n'envie pas, ce sont bien ceux qui ne peuvent remuer une jambe ni faire un pas, sans mettre aussitôt en mouvement quelques centaines d'hommes ! Mieux vaut être simple piéton, sac au dos, bâton à la main, fusil à l'épaule, que prince voyageant dans les Indes, avec tout le cérémonial que son rang lui impose.
- Ce n'est pas un homme qui va d'une ville à l'autre, me dit Banks, c'est une bourgade tout entière qui modifie ses coordonnées géographiques !
- Mais, monsieur, répondit Mathias Van Guitt, vous semblez oublier que ces animaux sont omophages ?
- Omophages ? dit le capitaine Hod.
- Oui, mangeurs de chair crue, et même les Indous prétendent que, lorsqu'ils ont goûté une fois de la chair humaine, ils n'en veulent plus d'autre !
- Eh bien, monsieur ?... dit Banks.
- Eh bien, monsieur, répondit en souriant Mathias Van Guitt, ils obéissent à leur nature !... Il faut bien qu'ils mangent !
Les musiciens, c'étaient des joueurs de tambourin, de cymbales, de tam-tam, appartenant à cette école qui remplace les sons par les bruits ; puis des racleurs de guitares et de violons à quatre cordes, dont les instruments n'avaient jamais passé par la main de l'accordeur.