Grand comme le monde

Une histoire intense qui déclenche d'innombrables questions et émotions, agrémentée d'une plume à la fois profonde et sensible, crue et passionnée.

Des réflexions profondes sur le sens de la vie et des chemins que l'on empruntent tout au long de celle-ci nous submergent de page en page et tout ça dans un style bien personnel à l'allure ciselé et en même temps très poétique.

Un récit poignant où l'on découvre une nature qui change et évolue au fil des saisons avec des descriptions subtiles et détaillées qui nous téléportent en plein coeur de la forêt, en plein coeur de la liberté.

Un roman qui m'a profondément marquée par sa justesse et qui restera ancré dans mon subconscient encore bien longtemps.

Un diamant brut qui mérite sans aucun doute sa place dans vos bibliothèques.

Quelle belle découverte que "Grand comme le monde"!

Un roman atypique, poétique, initiatique.

Une histoire qui nous prend par la main et nous emmène vers de multiples chemins.

Celui de la nature à découvrir ou redécouvrir, toute en poésie.

Celui des choix de vie d'un père trop tôt disparu.

Celui de l'éveil à la vie de son fils, qui dès 7 ans, va prendre la route vers l'inconnu.

Se découvrir, s'inventer, grâce aux préceptes du père, grâce à l'avenir qui s'offre à lui.

Celui de la beauté des mots, du texte.

"Pioche un mot et raconte moi! Son histoire, sa vie, ses batailles. de la genèse jusqu'à maintenant. Donne moi sa couleur, son odeur, sa texture, sa forme."

Voyager à travers les mots.
Une renaissance.
Les mots qui forment l'histoire des hommes.
Qui servent à écrire les autres.

Un roman que j'ai lu d'une traite, mais dont j'ai pris plaisir à relire certains passages.

Une histoire atypique qui nous permet de méditer sur les chemins que l'on a pris dans nos vies.

Une histoire qui ressource, apaise, et dont les mots touchent le coeur.

"C'est toute la vie qui se réinvente. Il suffit de rejoindre le sous bois, de se fondre en lui. de cueillir la première rosée de la mousse et de s'adosser à un tronc. Ecouter tous les murmures, les cris, les frôlements. Les feulements. Et voir à chaque nouvelle saison une famille de lapins et même de renardeaux s'élancer au pied du vaste monde"

"On vient au monde pour expérimenter la vie, pas pour porter des fardeaux. Encore moins ceux des autres".

Voilà, le ton est donné...

Lou Valérie Vernet nous donne à voir "Beau et grand comme le monde".

Et je l'en remercie, avec du brouillard dans les yeux mais de l'espoir et optimisme dans le coeur 🙏

Une ode à la vie. La liberté. Les chemins de vie. Aux mots. Et aux livres.


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Un grand merci à M+ éditions pour m'avoir permis de lire ce livre.

On y retrouve Pepo, l'auteure nous raconte son histoire qui un soir de décembre son père meurt, il va quitter la caravane pour revenir en ville. Il se retrouve orphelin et va tomber sur un clan auquel il ne fera jamais parti. Il fera tout pour s'en sortir malgré son jeune âge, 7 ans.

J'ai bien aimé ce livre, je suis sur que vous aimerez plus que moi tellement la plume de l'auteure est addictive, l'écriture fluide que le livre se lit vite.

Si vous aimez ce genre de livre, je ne peux que vous le conseiller.
Lien : https://myreadbooks.over-blo..

Découverte ! Un style, une personnalité et une belle histoire..

J'ai rencontré Lou Vernet au Salon Auvers Noir il y a quelques jours. Elle était la voisine de table de Frank Leduc que nous venions voir en priorité et tout naturellement nous nous sommes intéressés à elle. Une forte personnalité et un univers à découvrir. Je me suis penché sur son livre parce que ce qu'elle nous en a dit m'a laissé deviner un texte fort et cela en un peu plus de 150 pages, donc de la densité si le pari était réussi. Et il l'est..

Pepo vit seul avec son père, le Père, dans une caravane en lisière de la forêt dans un coin un peu abandonné. Pepo est souvent seul, il a 7 ans et un Père un peu marginal mais formidable. Je vous souhaite à tous un père pareil. Marginal mais cultivé et qui transmet à son fils savoirs, valeurs et principes de vie. Et puis, un matin, le Père meurt. Brusquement. Devant son fils. Que faire quand on a 7 ans, qu'on vit seul loin de tout et de tous ? Alors, Pepo laisse son papa dans la caravane et part sur la route vers la Ville, celle qui dévore les esprits et enferme les gens au ras du sol loin du soleil et de la liberté. Mais Pepo va rencontrer une fillette, et puis un Clan. le Clan va le recueillir, l'adopter. Pepo grandira, découvrira les autres, le monde, les livres grâce à son Père et à Maître Jean, l'instituteur itinérant.

Une magnifique et dure histoire de deuil, de souffrances, d'amour et de résilience. Pourquoi le Père et pas de mère ? Je vous laisse le découvrir. Vous découvrirez aussi le style littéraire de Lou Vernet. Exigeant, poétique. Parfois heurté, parfois fluide. Jamais banal. On ne lit pas cette histoire en diagonale. On s'accroche au texte, on s'attache aux personnages. Au Père (et quelle formidable relation père-fils), à Pepo et à sa sensibilité, à Rigolo le chien de Pepo, à Elya et à celle qui au long de ces 3 saisons puis beaucoup plus va devenir non une mère, mais la Main, celle qui guide, rassure et protège. Même si Pepo est un solitaire. Parce que Pepo a un long voyage à faire. Douloureux parfois, mais si beau.

Et Lou Vernet va vous toucher. D'amour, de filiation assumée, de paternité aimante, de liberté voulue. de deuils, de douleurs. On s'attache à cet enfant merveilleux qui va devenir un Homme debout malgré le destin. Je pensais lire ces 150 pages en une après-midi, il m'a fallu prendre mon temps et savourer. Toute cette histoire, sans pathos (on n'est pas dans Sans famille), sans voyeurisme, avec pudeur, psychologie. Et style. Parce que les mots de Lou Vernet sont forts, et ce moment de littérature blanche (oui, je ne lis pas que des polars), ce texte court va vous rester en mémoire.
Lien : https://mgbooks33.blogspot.com

Que dire de ce livre qui m'a emballé ?
Avec Matricule 2022, j'avais déjà apprécié l'écriture de Lou Valérie, mais là, c'est pour moi le fleuron de l'année...
Connaissez-vous là où chantent les écrevisses ?
Ici, ce n'est pas la fille des marais, mais un garçon, Pepo.
Pepo a 7 ans et il vit seul avec son père dans une caravane avec la forêt d'un coté et la route qui mène à la ville de l'autre.
C'est son environnement : la forêt. La route, il ne la prend jamais. Son père s'occupe de lui, lui apprend ce qu'il doit savoir, lui raconte des histoires et puis aussi étudie le dictionnaire.
Mais voilà, son père meurt et Pepo se retrouve seul. Alors il part par la route vers la Ville…
Sur la route, il croise une fille qui va le diriger, non pas vers la ville mais vers le Clan.
Le clan, c'est 4 caravanes éloignées de la ville ou ce petit monde vit isolé de la Ville également. Mais ce n'est pas tout à fait pareil.
Isabella, la maman de la fille va s'occuper de Pepo comme elle le peut.
La caravane va être ramenée près du Clan, le père enterré… et Pepo va découvrir la boite à images, puis la ville, puis, un instituteur qui vient donner cours au Clan à l'automne et au printemps. Et puis les livres. Et puis les cahiers du père dans lesquels sont consignés des tranches de vie ou du moins de philosophie.
Et Pepo se rattache toujours aux paroles de son père. Et En allant sur sa tombe, il partage avec lui ses émotions, ses interrogations.
Et la mère dans tout ça ? Elle vit encore mais…
Pepo apprendra très tard comme nous que sa mère et bien est fait de la télé et… je neux pas vous dévoiler la suite...

Lorsque j'ai rencontré Lou au FLIP de Toulouse je ne la connaissais pas et je venais de faire une demande de SP pour ce roman. J'ai acheté Matricule 2022 ( lu aimé et chroniqué sur cette page) Lou m'a dit "ah mais grand comme le monde c'est de la blanche si tu lis que du thriller tu vas ptet moins te retrouver dans ce roman!"
Et bien Lou Grand comme le monde c'est ptet de la blanche mais ce roman a une intensité une force digne des plus grands thrillers!

Dans ce récit on suit le parcours de Pepo qui un soir dans le silence de sa caravane se retrouve brusquement orphelin, son papa s'effondre et avec lui le monde que Pepo a toujours connu. Pepo a 7 ans et déjà la vie d'adulte lui tend les bras.
Va s'en suivre un chemin initiatique, une quête pour s'émanciper, grandir devenir un grand tout en respectant les règles du clan...

L'écriture de Lou est puissante, crue, froide parfois mais incroyablement poétique,
J'ai aimé Pepo, passionnément, intensément, j'avais envie de le protéger de ce monde cruel dans lequel son seul pilier s'est effondré une nuit de décembre. Pepo doit grandir, vite et bien, parce que c'est ce que le père aurait voulu, qu'il devienne un homme bon et cultivé. J'avais tellement envie d'aider Pepo, de le libérer du poids de ce blouson trop grand, de prendre un peu de sa peine, de soulager son deuil, mais Pepo n'a pas eu besoin de moi et j'ai aimé le voir grandir au rythme des saisons jusqu'à un épilogue qui a trempé mes yeux.

Bravo Lou pour ce si joli roman tout en douceur et profondément bienveillant.

Un roman qui nous raconte le monde, avec les yeux d'un enfant de 7 ans, Pepo. Lui qui vient de vivre un drame terrible, la perte de son père, jusqu'alors son seul repère, sa seule source de savoir et de survie. Un Père qui a, malgré leur solitude choisie, contribué à doter son fils d'une grande intelligence.

A travers des histoires. Celles des grands hommes, des grands évènements, mais aussi, celles des mots, il a contribué à la richesse de son apprentissage. Mais un trouble reste et va plus encore se révéler lorsqu'il arrivera au clan. Celui de ne pas connaitre sa propre histoire.

Le clan va l'accueillir et en faire un des leurs. Il va lui faire découvrir un autre monde qui est comme un entre deux avant la découverte de la grande ville. L'apprentissage de la vie en communauté, de l'entraide, de l'absence de silence. Pepo qui a encore tant besoin de s'isoler sur la pierre de son Père pour lui confier sa nouvelle vue du monde.

Pepo va grandir, mais toujours en lui restera une fêlure qui le fera, une fois par an, sombrer dans la maladie et sera enracinée, sans même qu'il en ait conscience, au plus profond de son être.

Une histoire qui nous parle aussi du bonheur de l'évasion par la lecture, de la découverte d'univers, de l'histoire. Pepo est un passionné qui cherchera toujours à découvrir le monde, malgré ses peurs, les routes l'appellent.

Un roman beau et fort dont les mots nous emportent.
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Ce roman est intemporel, initiatique : Pepo y déroule sa jeune vie à la manière du Petit Prince, seul, en se nourrissant de chacune de ses rencontres. Peut-être est-il à la recherche de ses origines ? Peut-être en quête de sens à son cruel destin ?
Il est bien jeune Pepo lorsqu'il est confronté à la mort. La mort du père avec qui il vit seul, dans une relation fusionnelle. Sa mère ? Il n'en connaît pas la vie, ne l'a jamais rencontrée. Quant au maître d'école, il lui fera découvrir les livres et leur formidable pouvoirs.
Alors qu'il est recueilli par un clan de gens du voyage, qui l'entourent de bienveillance et contribuent à son éveil à la vie, Pepo sait déjà qu'il partira, seul, loin des femmes de sa vie qui l'ont fait grandir. Non pas à la recherche de la mère, mais de la voie.
Lou Vernet nous offre un roman atypique, au suspense bien présent comme l'est celui de la vie, de l'avenir qui s'offre ou s'impose, trajectoire suspendue aux cahiers manuscrits qu'il attribue au père disparu, véritables recueils de sagesse. Avec un style bien personnel, l'auteure nous entraîne avec enthousiasme dans le monde de Pepo, cet enfant grandi trop vite, confronté au malheur avant même sa naissance et qui aura comme but de grandir avec humanité et une place centrale laissée à la littérature.
Lecteurs sachez que ce court roman mérite votre attention et vous poussera à la méditation. Consacrez-y du temps et évitez de trop morceler votre lecture, vous n'en sortirez que plus apaisé. Très bon moment de lecture, capable de faire écho au passé de chacun.
Je remercie l'auteure pour sa confiance.

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7 ans est l'âge de raison, quelle raison ? Celle qui fait sortir de l'enfance pour aller vers l'âge adulte ? C'est ce qui arrive à Pepo 7ans qui trouve à son réveil son père mort. C'était sa seule famille, tous deux vivant en complète autarcie. Il est petit pour être fort et affronter la mort, il a peur de la Vie au dehors. Quand il croise les yeux vert d'Elya, il la suit au sein du clan. Là il apprendra la vie, le poids du blouson de son père sur ses épaules en se servant de ses souvenirs pour avancer et de ce que son père lui a enseigné durant sa courte enfance. Tout en ayant dans un coin de sa tête que quelque part sa mère existe…
Je me suis faite happée par cette histoire intense servie par l'écriture et l'art de Lou à saisir les émotions profondes qui déclenchent des émotions, des questions et des réflexions sur la paternité ou la maternité, l'amour exclusif, sur l'enfance, sur un mode de vie différent, sur l'intime, les fragilités humaines, sur la vie et la mort.
L'écriture de Lou est toujours un enchantement, comme un peintre peint sa toile, elle étale ses mots avec sa palette émotionnelle ; il y a de la force, de la puissance, du noir et blanc, de la couleur, des arabesques et des lignes, des images comme l'arbre à feuille, les saisons, l'amour, l'amitié.
Elle a la sensibilité de ces mots qui résonnent et rendent cette lecture encore plus profonde, ses personnages sont importants, hors codes.
Pepo est un enfant qui trimballe sa tristesse et ses douleurs intérieures, il est d'ici mais il pourrait aussi être d'ailleurs.
Un petit bijou à garder sous le coude pour y piocher une de ces phrases comme oracle du jour.

Bonjour,
Mon retour sur Grand comme le monde de Lou Valérie Vernet
Oh là là ! comme il va être difficile de faire un retour sur ce sublime roman. Aucun des mots que je vais choisir sera à la hauteur de ce que je viens de lire, de vivre.
Grand comme le monde c'est l'histoire de Pepo, un gamin de 7 ans , qui retrouve son père mort. Pepo va donc grandir d'un coup et va devoir tracer sa route.
Ce roman est inclassable et j'ai envie de hurler que c'est tant mieux. A l'heure où on essaie de faire rentrer tous les romans dans des cases, ça fait du bien d'en trouver un qui sort du lot et qui est écrit de manière admirable.
Lou a une écriture tantôt poétique tantôt violente mais toujours d'une justesse incroyable.
Pepo c'est finalement un peu nous tous. Qu'on y croit ou pas, comme pour Pepo, l'Univers nous guide, nous fait tomber et nous relève et c'est ce même univers qui met sur notre route des rencontres et nous permet de faire des choix.
J'ai eu tout le long de ma lecture envie de prendre Pepo par la main et le suivre pour vivre avec lui. J'ai été triste avec lui, j'ai souri et ri avec lui, j'ai porté son fardeau avec lui et j'ai grandi grâce à lui.
Rares sont les romans qui vous mettent à terre comme celui-là. Ce roman est empli d'amour et d'humanité. Comme son auteure, il est simplement vrai et croyez-moi ou pas, cela fait un bien fou.