La fille qu'on appelle

excellente critique Télérama… mais pas la mienne, pas trop aimé le scénario… intrigue déjà vue et revue… j'ai sincèrement pas du tout aimé même si c'est très bien écrit, j'ai regretté mes 16 euros.

je m'attendais à être surprise… rien de tout cela…
La pensée qu'aujourd'hui le harcèlement est condamné peut rasséréner certes… mais j'ai été vraiment déçue… pas compris l'engouement de Télérama… je suis probablement passée à côté de ce livre.

Avec un sujet tristement d'actualité, l'impression de relire une histoire déjà entendue.
Une histoire où l'honneur ne sera pas sauf, où la perversité aura le dernier mot. Une tragédie qui remonte à la nuit des temps puisqu'il est question de pouvoir et de soumission.
Chaque personnage tient bien son rôle. Des portraits sans beaucoup de psychologie. Un peu ternes.
Il n'y a aucune accroche particulière, si ce n'est l'écriture et le style de Tanguy Viel.
C'est percutant, violent, cru. C'est alambiqué.
L'écriture de Tanguy Viel se sont des phrases qui s'imbriquent les unes dans les autres.
Une pensée qui en coupe une autre. Un labyrinthe.

Il faut juste aimer le style de Tanguy Viel et ce roman pourra faire l'affaire.

L'auteur traite un sujet qui est malheureusement très courant aujourd'hui.
Laura est une jeune fille sous l'influence d'un homme politique et elle raconte son histoire aux policiers lors de son dépôt de plainte.
Le sujet étant très noir et les phrases très longues cela a rendu ma lecture assez difficile. À certains moments je me suis surprise à lire sans faire attention tellement l'histoire n'avançait pas ou que les détails étaient trop présents.

Le livre est bien construit. le sujet est d'actualité. Par contre, j'ai eu beaucoup de mal avec le style de l'écriture. on a l'impression que les virgules sont placées de manière aléatoire. Cela gène grandement la lecture et la compréhension. Très dommage.

La fille qu'on appelle est l'enfant d'un ancien boxeur, aujourd'hui chauffeur du maire. Quand le vieux pugiliste demande à l'élu s'il peut rendre un service à sa fille, celui-ci accepte. Mais il attend bien qu'en retour la jeune ingénue sache se montrer reconnaissante. Commence alors une relation déséquilibrée et malsaine entre un politicien convaincu qu'on ne peut rien lui refuser et une victime qui tombe sous son emprise. L'auteur de l'excellent Cinéma, qui se lance dans son interprétation personnelle du #MeeToo, ne propose toutefois rien de bien nouveau à ce sujet : pression, harcèlement, domination, abus de pouvoir et d'influence, ce cas d'école est d'une triste banalité, reste factuel et ne prend jamais vraiment de hauteur. de fait, s'il rappelle benoitement les dépêches que l'on peut lire ici ou là dans les quotidiens et s'il en ébauche une version romanesque, il ne débouche sur aucune réflexion. À moins que les caractères analytiques ou critiques ne se soient perdus dans la longueur des phrases, dilués dans l'écriture alambiquée qui a bien failli m'égarer moi aussi.
Touchez mon blog, Monseigneur...
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La fille qu'on appelle, qu'on méprise et qu'on élimine, c'est Laura, 20 ans. Et ce sont aussi toutes ces filles exploitées par Quentin le Bars, le maire d'une ville bretonne où Laura revient habiter après des années d'absence. Son père, boxeur et chauffeur du maire, veut l'aider à trouver un logement et lui présente son patron...

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✍ Je ne sais pas trop quoi penser de ce livre. Au début, j'ai adoré. Il faut admettre que l'écriture de Tanguy Viel, comme vous avez dû le lire à peu près partout, est bluffante. de belles phrases longues et poétiques, une écriture ciselée et ensorcelante qui donne envie de poursuivre la lecture, dans l'attente d'un rebondissement qui ne viendra pas.

💤 À la moitié du roman, l'histoire s'essouffle. On commence à s'ennuyer, à se déconcentrer. Tout devient prévisible, la fille se révolte, le maire assure ses arrières, le boxeur boxe.

📚 La manière dont Tanguy Viel traite le harcèlement est certes intéressante. le narrateur prend de la distance avec les personnages et raconte l'histoire de Laura de manière objective, le ton est léger, voire humoristique. Mais ça n'a pas suffit à me convaincre. Bien que je ne puisse pas non plus qualifier cette lecture de désagréable, en grande partie grâce au talent de l'auteur, c'était en tout cas une petite déception.

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Je ne me décourage pas et je vais tout de même persévérer et lire d'autres ouvrages de Tanguy Viel ! Et vous, connaissez-vous cet auteur ?

https://youtu.be/hEMm7gxBYSc
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1.5

j'ai vraiment pas du tout aimé le style, c'est limite si on a pas l'impression que l'auteur s'est donné le défi de caler au moins une métaphore ou une comparaison par phrase et parfois on finit par s'y perdre et revenir au début d'une phrase pour savoir où elle allait... j'ai essayé de compter le nombre de "comme" par page et je me suis arrêté quand j'en ai eu 21 en 8 pages

au-delà du style, je trouve ça très dommage d'avoir un personnage principal si "vide" dans un tel roman, c'est un thème qui me parle pourtant mais ce sera vite oublié, que ça soit le fond ou la forme