"L'écriture est une arme de défense, de tir, d'alarme, l'écriture est une grenade, un missile, un lance-flammes, une arme de guerre. Elle peut tout dévaster, mais elle peut tout reconstruire."
Je crois que les gens savent que rien de ce que nous écrivons ne nous est tout à fait étranger. Ils savent qu'il y a toujours un fil, un motif, une faille , qui nous relie au texte. Mais ils acceptent que l'on transpose, que l'on condense, que l'on déplace, que l'on travestisse. Et que l'on invente.
L'écriture doit être une recherche de vérité, sinon elle n'est rien. Si à travers l'écriture tu ne cherches pas à te connaître, à fouiller ce qui t'habite, à gratter, creuser avec les mains, si tu ne mets pas en question ta personne, ton origine, ton milieu, cela n'a pas de sens. Il n'y a d'écriture que l'écriture de soi. Le reste ne compte pas.
D'ailleurs, c'est peut-être ça le mystère de l'écriture: c'est juste où ça ne l'est pas. Je crois que les gens savent que rien de ce que nous écrivons ne nous est tout à fait étranger.
Les vrais élans créateurs sont précédés par une forme de nuit.
J’aime chez l’autre, et chez les femmes souvent, cette capacité à évoquer l’intime sans pour autant être impudique.
De la confrontation avec l'obstacle, il sortirait quelque chose. Une lumière ou un renoncement. Si je fuyais sans cesse, rien ne se produirait.
Peut-être était-ce d’ailleurs cela, une rencontre, qu’elle soit amoureuse ou amicale, deux démences qui se reconnaissent et se captivent.
Comment déchiffrer les traces de l'enfant sur la peau des adultes que nous prétendons être devenus ? Qui peut lire ces tatouages invisibles ? Dans quelle langue sont-ils écrits ? Qui est capable de comprendre les cicatrices que nous avons appris à dissimuler ?
Ton livre caché, moi je sais ce que c'est. Je le sais depuis le début. Je l'ai compris la toute première fois où je t'ai vue. Tu porte ça en toi. [...] Si tu ne l'écris pas, c'est lui qui te rattrapera.