Rien ne s'oppose à la nuit était un bon roman.
D'après une histoire vraie n'était pas très réussi.
Les enfants sont rois est mauvais.
Le plus récent ouvrage de Delphine de Vigan contient une idée mais, pas une histoire, des personnages stéréotypés (tous affreusement fatigués et déprimés), des redondances, plein de mots et d'expressions à la mode bref, on s'y ennuie royalement.
Aussi continuait-elle à marcher, de plus en plus vite, la poussette propulsée devant elle, fendant l'air, comme la proue aveugle d'un navire égaré. (p.105)
le téléphone greffé dans la paume (p.127)
La journée avait été longue et polluée par de multiples de contrariétés [...](p.159)
Pas leurs affects. (p.178)
Des images de Kimmy [...] venaient sans cesse la percuter. (p.184)
Mais ses seins étaient intacts. Pleins, denses, tendus vers l'Autre. (p. 189)
En bon chasseur, il s'avait adapter ses focales [...] (p.191)
[...] une sorte de distance s'est installée (p.196)
Les choses se sont installées [...] (p.196)
Elle venait de s'installer [...] (p.196)
[...] il s'est installé au bar (p.197)
D'ailleurs, la plupart des flics se mariaient entre eux, mais pas elle, qui avait laissé partir le flic de sa vie. (p.246)
En terminant, pourquoi utiliser des termes anglais quand le mot existe en français ?
Avec lui, elle pouvait parler du planning des week-ends [...] (p.149)
planning : horaire
week-end : fin de semaine
des baskets : des espadrilles, des chaussures de sport
faire un break : prendre une pause
les challenges : les défis
parking ; stationnement
un petit côté old fashion : un petit côté vieux jeu
kidnapping : enlèvement
au square : au parc
une private joke : une blague personnelle
chewing-gum : gomme à mâcher
etc.