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4,04

sur 5992 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Visiblement je vais aller à coutre courant, mais le premier roman de Delphine de Vigan que je lis et que j'ai mis un temps fou à finir.... et bah je l'ai trouvé nul. Je n'utilise pas ce mot comme ça, c'est réellement ce qu'il m'évoque. Une nullité profonde.

Cela vient de plusieurs éléments, principalement la qualité de l'écriture. Pendant les 200 premières pages, j'ai sincèrement eu l'impression de lire un article de journal interminable, un journal du genre de ceux qui sont distribués gratuitement dans le métro ou de lire la retranscription d'une "enquête" sur une chaine du genre de BFMTV. le lexique et l'écriture sont d'une pauvreté terrible, on a simplement un énoncé factuel de ce qui se passe sans aucune valeur ajoutée et c'est très surprenant (dans le mauvais sens...) surtout que... ben il ne se passe pas grand chose quoi. Rien de bien intéressant en tout cas et le roman aurait pu être considérablement raccourci sans toutes les digressions passablement inutiles sur la vie de Clara qui est un personnage-outil qui n'a aucun intérêt si ce n'est véhiculer ce qui est sûrement le malaise personnel de l'auteure. Dans les 145 dernières pages il y a un changement soudain, ça s'améliore clairement mais sans jamais être passionnant non plus.

Au-delà de la forme, le fond est nul lui aussi. Peut-être est-ce parce que je suis jeune et que je fais partie d'une génération qu'on aime un peu trop dénigrer à mon goût mais le côté "boomer" de ce texte m'a donné mal au crâne. De Vigan nous propose de la dystopie bas de gamme, à grands renforts de psychologie de comptoir et de phrases bateaux sur la vacuité de nos existences "faussement" connectées. C'est nul de lire ça, surtout car son propos manque terriblement de nuance et qu'en même temps, elle semble ne pas avoir le courage ou l'audace d'y aller à fond. En dehors de sa critique vaine de notre société moderne, le coté "enquête" qui (heureusement !) ne dure pas longtemps était lui aussi nul, et ne mérite même pas de s'y attarder.

Franchement j'ai beaucoup de mal à comprendre l'engouement pour ce roman, qui même s'il ne m'a pas ennuyé, ne m'a rien apporté d'autre qu'un profond sentiment de vide. Je l'ai trouvé nul et inutile. Dommage.
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Sur le thème de la surexposition sur les réseaux sociaux des enfants, et leur dépossession par des parents cupides, un roman assez pauvre aux faux airs d'enquête policière (peu crédible), avec une enquêtrice orpheline sans enfant, un kidnapping sans faire exprès, et zéro style.
C'est un roman sur un seul thème, avec des personnages peu fouillés ; en refermant le livre qui se lit vite il me reste une impression de temps perdu. Il me parait plus intéressant de lire les rapports des pédopsychiatres sur le sujet ou même un article de journal fouillé.
En conclusion : un livre inutile.
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Être une star, Mélanie Claux en rêve depuis son adolescence. Loana, star du premier loft story est pour elle un modèle. Après un passage éclair et raté dans une téléréalité, Mélanie voit son rêve se réaliser à la naissance de ses enfants, après avoir posté quelques vidéos de sa fille, Kimmy, sur youtube. Cette fillette va disparaître et Clara va mener l'enquête, en découvrant un monde qu'elle ne soupçonnait pas.

Après la lecture de Rien ne s'oppose à la nuit et D'après une histoire vraie, la rupture avec l'autrice était déjà entamée. Avec ce titre, elle est définitive.
C'est un roman froid, factuel, qui ne m'a procuré aucune émotion ni aucune empathie envers les personnages. Ceux-ci sont traités de façon manichéenne, sans aucune nuance ni profondeur. Étant donné le thème abordé, je pensais qu'il allait être abordé de manière originale. Or, l'approche et le traitement de ce thème sont basiques. Je n'ai rien appris en soi.

Bref, c'est une déception!
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Rien ne s'oppose à la nuit était un bon roman. D'après une histoire vraie n'était pas très réussi. Les enfants sont rois est mauvais.

Le plus récent ouvrage de Delphine de Vigan contient une idée mais, pas une histoire, des personnages stéréotypés (tous affreusement fatigués et déprimés), des redondances, plein de mots et d'expressions à la mode bref, on s'y ennuie royalement.

Aussi continuait-elle à marcher, de plus en plus vite, la poussette propulsée devant elle, fendant l'air, comme la proue aveugle d'un navire égaré. (p.105)

le téléphone greffé dans la paume (p.127)

La journée avait été longue et polluée par de multiples de contrariétés [...](p.159)

Pas leurs affects. (p.178)

Des images de Kimmy [...] venaient sans cesse la percuter. (p.184)

Mais ses seins étaient intacts. Pleins, denses, tendus vers l'Autre. (p. 189)

En bon chasseur, il s'avait adapter ses focales [...] (p.191)

[...] une sorte de distance s'est installée (p.196)
Les choses se sont installées [...] (p.196)
Elle venait de s'installer [...] (p.196)
[...] il s'est installé au bar (p.197)

D'ailleurs, la plupart des flics se mariaient entre eux, mais pas elle, qui avait laissé partir le flic de sa vie. (p.246)

En terminant, pourquoi utiliser des termes anglais quand le mot existe en français ?

Avec lui, elle pouvait parler du planning des week-ends [...] (p.149)
planning : horaire
week-end : fin de semaine
des baskets : des espadrilles, des chaussures de sport
faire un break : prendre une pause
les challenges : les défis
parking ; stationnement
un petit côté old fashion : un petit côté vieux jeu
kidnapping : enlèvement
au square : au parc
une private joke : une blague personnelle
chewing-gum : gomme à mâcher
etc.

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Pourtant prometteur mais si décevant…je suis à là page 282…et j'ai du mal à le terminer…j'ai l'impression que l'intrigue est un prétexte, une excuse maladroite pour développer un tout autre point de vue …débouchant plutôt vers l'évolution des réseaux sociaux et nouvelles technologies…j'avance péniblement dans ma lecture .. :( Zzzzz hâte de le finir et de le mettre dans la corbeille à papier…
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J'ai voulu m'éloigner de ma zone de confort de lecture....changer de style..Mal m'en a pris! J'ai bien avancé sur une cinquantaine de pages, la mise en place : Mélanie, ses enfants, leur enfance, ce qu'elles sont devenues....mêlé à une "critique" de la télé-réalité, les réseaux sociaux....Mais le mélange des deux, je n'ai pas accroché. Un roman trop "sociétal" à mon goût. Je laisse!
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Je suis passée complètement à côté.!Pour 2 raisons je pense. La première et non des moindres étant que j'ai découvert ce livre dans une chronique à la radio. Chronique que j'ai dû écouter d'une oreille très peu attentive au début et qui a débordé sur un débat qui m'a beaucoup intéressé et que j'ai pris pour le sujet du livre ! Que nenni ! Ayant déjà lu des ouvrages de Delphine de Vigan que j'apprécie beaucoup d'habitude, je suis partie confiante dans une lecture qui ,je pensais, allait beaucoup me plaire. Pour commencer je ne m'attendais pas à un roman mais plutôt à une sorte de manifeste de l'auteur contre les nouvelles tendances d'éducation positives, le sujet m'intéressant je suis toujours à la recherche de divers avis sur ce thème , de plus le titre du livre correspondait bien à ce concept . A la place je suis tombée sur un roman totalement insipide, avec des personnages absolument pas attachants voire complètement antipathiques et caricaturaux à l'extrême, abordant un sujet qui ne m'intéresse absolument pas. Pour couronner le tout je trouve que l'histoire est complètement abracadabrante tout comme les personnages.Cela a été une corvée du début à la fin de le lire. je ne comprends pas cet engouement pour cet ouvrage . Je suis bien évidemment consciente, que certaines personnes sont certainement comme cette mère de famille qui, tente de combler une pauvreté spirituelle au moyen de vide et de médiocrité pour se sentir aimée et exister, mais je pense que c'est poussé à l'extrême et, j'ose espérer, que la majorité des « influenceurs » sont un peu plus normaux dans leur utilisation des réseaux sociaux, vis à vis d'eux-mêmes et de leurs familles. Si ce livre reflète la majorité, il y'a de quoi s'inquiéter fortement sur la vacuité intellectuelle de l'humanité….
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Style pauvre pour un sujet de télé-réalité. Digne d'un télé-film d'après-midi.
Roman long, répétitif, sans intérêt, ennuyeux à souhait.
Le thème aurait pu être intéressant mais le roman ressemble à un article de fait divers ou d'une série.
Re vendu avec joie !
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Ce livre m'a particulièrement dérangé car il pointe du doigt tous nos travers en ce qui concerne les resesociaux.
L'autrice nous fait ici, de par l'histoire qu'elle nous raconte une description froide de cette folie.
Et surtout, elle ne porte aucun jugement, elle relate des faits.
Mais, comme il aurait été agréable de fustiger cette mère qui ne voit que son intérêt et ne voit pas le désarroi de ses enfants!
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J'ai été vraiment très déçue par ce roman, déception à la hauteur du plaisir que j'avais pris à lire les derniers ouvrages de Delphine de Vigan, en particulier « Les loyautés. » et, bien sûr « D'après une histoire vraie », livre magnifique.
En bref l'auteure nous fait vivre de l'intérieur le quotidien d'une famille qui a choisi, du moins la mère, d'exposer ses enfants sur les réseaux sociaux, en tire de très bons revenus, via les placements de produits, vus par leurs nombreux « followers ». Mais la mécanique se détraque. Entre alors en scène un second personnage féminin, inspectrice de police.
Je peine à appeler la première partie, qui se déroule en 2019, « roman », cela ressemble plus à un reportage sur youtube dans un magazine féminin à grand tirage. Les personnages n'ont pas d'épaisseur, les situations sont bourrées de clichés et de lieux communs.
La seconde partie met en scène, en 2030, les deux enfants du couple, arrivés à l'âge adulte. Mais D. de Vigan ne brille pas plus dans cette dystopie.
Voilà, relisez « D'après une histoire vraie », thriller psychologique sur l'angoisse du romancier devant la page blanche, quelquefois il vaut mieux s'abstenir d'écrire. Mais je me précipiterai quand même sur son prochain livre, celui-ci peut et doit être oublié.
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