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Bonjour à toutes et à tous…

J'ai terminé hier après-midi la lecture de “Blessures invisibles” que j'ai eu la chance d'avoir, avant sa sortie grâce à Joël des Éditions Taurnada.
C'est la suite directe de “Mauvais genre” que j'avais lu il y a quelques jours !

Qui se cache derrière ce psychopathe, fanatique des marteaux ?
Le major Maraval s'est-il suicidé d'une balle dans la tête ?

Quel bonheur de retrouver Rebecca qui va enquêter ce coup-ci, dans un monde très fermé, en mettant en avant le Syndrome de Stress Post-Traumatique (SSPT) qui est toujours mal perçu dans le milieu militaire, tout en continuant à traquer le « tueur au marteau ».

Isabelle a mis ma tête à rude épreuve et elle sait très bien jouer avec les lecteurs…
Elle jongle avec une main de maître entre ses deux enquêtes, tellement bien, que j'ai eu l'impression plusieurs fois d'entrevoir un coupable et à chaque fois j'avais tout faux !
Le rebondissement final m'a complètement bluffé…

Cet opus m'a paru plus finalisé, plus de tension que le précédent, que j'avais déjà beaucoup aimé. On entre dans la vie des personnages qui sont à fleur de peau, qui transportent avec eux un passif qui vient s'ajouter aux enquêtes, et qui rendent le récit réaliste et plus prenant.

Pour mon premier roman de l'année c'est une bonne pioche !
Ce n'est plus une découverte mais Isabelle confirme l'idée que je m'étais faite à sa première lecture.
Si vous aimez être un peu bousculé, voire malmené…
Si vous aimez les enquêtes à rebondissements avec de vraies surprises…
Les romans d'Isabelle Villain trouveront sûrement une bonne place dans votre bibliothèque !

Auteure à suivre…

÷÷÷÷÷÷÷

Extrait :
« Retrouver Alain Vidali lui procure un immense plaisir. Cela fera bientôt 10 ans qu'ils se connaissent. Rebecca a travaillé avec lui dès son arrivée à La Crim', en 2006 tout d'abord comme capitaine, puis à partir de 2008 lorsqu'elle a été promu chef de groupe. Ils se sont croisés sur un nombre incalculable de scènes de crime. Son « petit docteur » comme elle aime l'appeler affectueusement, est un interlocuteur de choix. Un médecin compétent et un ami fidèle, toujours à l'écoute dans les bons et les moins bons moments. Mais un jour, il a décidé de tout plaquer pour aller ouvrir une maison d'hôtes en Bretagne, cédant très certainement à la pression de sa femme qui souhaitait depuis des années fuir la capitale. Terminer leur vie paisiblement, dans un cadre magnifique. »
Lien : http://leressentidejeanpaul...
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Ce polar fait suite à "Mauvais genre" et j'ai eu un réel plaisir à retrouver Rebecca et son équipe.

Un très bon thriller psychologique où l'auteure nous mène de fausses pistes en rebondissements.

Une enquête très bien maîtrisée qui ne laisse aucun répit au lecteur, pour nous balader jusqu'à la révélation finale que je n'ai pas vu venir.

Une plume toujours aussi dynamique, qui va droit au but et sait ménager le suspense.

Un récit qui en profite pour nous parler du syndrome post-traumatique (qui ici touche un militaire après une mission particulièrement marquante et difficile) de ses conséquences et du regard des autres.

J'ai apprécié cette lecture intense et addictive et j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce polar.
Y aura t-il une suite ?
Si oui, je m'en réjouis d'avance, si non, c'est que toutes les bonnes choses ont une fin.
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J'aime énormément le style d'écriture ainsi que les enquêtes et cette équipe de policiers que j'ai été ravie de retrouver.
Il y a ici deux enquêtes en parallèle, dans l'une d'elles il est question du SSPT c'est à dire le syndrome de stress post-traumatique pouvant toucher entre-autres les militaires et dans l'autre
il s'agit d'un tueur en série avec des meurtres violents !
Pour la fin, l'auteure s'amuse avec nos nerfs !
Je pensais avoir trouvé l'identité du meurtrier et puis non, ça n'était pas ça du tout...des retournements de situation qui m'ont vraiment surprise et que j'ai adoré !
Ce livre est un véritable page turner qu'il est difficile de poser une fois l'histoire commencée !
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Un rythme haletant, plus éprouvant que le précédent livre ! Un diptyque bien ficelé, pas besoin de cascades, ni de poursuites automobiles, ici tout est dans l'attente, la faille, l'erreur que peut commettre ce psychopathe... bon l'esprit de famille, des flics, est là ! C'est toujours dans les larmes et l'émotion que les liens sont les plus fort !
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Un livre, deux enquêtes !
Voilà comment on pourrait annoncer le tome 2 des aventures du groupe de Lost au 36.

Si j'étais enthousiaste, la semaine dernière dans la chronique sur "Mauvais genre", je le suis plus encore sur cet ultime volet du dyptique.

La première enquête perte sur la mort suspecte d'un soldat rentré d'Opex, atteint d'un état de stress post traumatique carabiné (sans mauvais jeu de mots). Isabelle Villain y abordé une blessure invisible certes, mais très handicapante et encore mal connue et victime de sa méconnaissance.
Cette enquête nous emmène dans l'intimité de Cyril Bonaventure, le second du commandant de Lost.
La deuxième enquête raconte la traque du "tueur au marteau", restée sans conclusion dans le tome 1, avec des pistes qui tissent des liens étroits avec Rebecca.

Deux enquêtes équilibrées dans leur traitement, qui font équitablement la part belle aux éléments objectifs de l'investigation et aux aspects plus personnels de l'histoire.

Des indices sont subtilement distillés tout au long du roman de manière subreptice. le suspense est ménagé jusqu'au bout extrême avec des rebondissements bien dosés et inattendus. Aucun personnage, aucune action, aucune digression superflu et un style parfaitement maîtrisé.

Le roman est bien documenté, notamment sur le SSPT sans être lourdement pédagogique.

Mention spéciale aux parents d'Antoine Atlan, à la culture pied-noire si bien restituée et sans caricature, et à la dignité de ce vieux couple qui force le respect.

Bref, un thriller mené de main de maître, un cran au-dessus du très bon "mauvais genre" qui le précède, donc excellent.
Je recommande +++
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Blessures Invisibles est le quatrième tome de la série du Commandant de Lost, d'Isabelle Villain, sorti en janvier 2020.
Celui-ci fait suite à Mauvais Genre que je conseille de lire au préalable vu qu'une enquête laissée en suspens va y trouver son épilogue.

Isabelle Villain ne change en rien une recette qui a fait ses preuves. Deux enquêtes parallèles n'accordent aucun répit au groupe de Lost, créant une dynamique de groupe et donnant du rythme à un récit parsemé de rebondissements bien cadencés et surprenants, pour le plus grand plaisir des lecteurs qui en sont friands.

Aucun changement majeur au sein du groupe d'enquêteurs que Rebecca de Lost dirige d'une main de fer à la Brigade criminelle du 36 quai des Orfèvres. Les personnages sont attachants. Rebecca est une femme de caractère, déterminée sur le plan professionnel, mais avec une vie sentimentale toujours aussi chaotique

L'auteure évoque le thème du Syndrome de Stress Post Traumatique dans l'enquête sur le meurtre d'un ancien militaire déguisé en suicide. le SSPT est un traumatisme invisible aux yeux du monde extérieur qui fait suite à un état de guerre, à des attentats ou autres tragédies. Il se manifeste par des souvenirs et des rêves inquiétants, se poursuit avec des insomnies, de la colère et une agressivité de plus en plus forte. Puis vient la dépression qui pousse parfois le sujet jusqu'au suicide.

Et puis, il y a ce tueur au marteau qui refait surface, ainsi nommé car il écrase toutes les phalanges des doigts de ses victimes avec un marteau, avant de les étouffer et les abandonner dans un caniveau. Quatorze victimes sans laisser aucune trace, aucune empreinte, aucun recoupement. le tueur est intelligent. Il prend plaisir à jouer avec Rebecca de Lost, lui laisse des messages, la nargue. Il veut être son unique centre d'intérêt. Les actes de barbarie sont décrits dans des scènes parfois violentes. On ressent parfaitement l'effroi des victimes quand elles comprennent que la mort est la seule issue envisageable, ainsi que la détresse ultérieure des familles.

Un livre qu'il est donc difficile de lâcher, avec une lecture addictive, jusqu'au dénouement final, qui répond à toutes les questions restées en suspens et met un terme provisoire (?) aux aventures du commandant de Lost.

Je ne peux évidemment que vous conseiller de lire toute cette saga !
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Je retrouve l'équipe du commandant de Lost après les avoir laissé en suspend avec "Mauvais genre". Ces deux romans fonctionnent ensemble si vous voulez tout bien suivre. Des réponses seront élaborées, des synthèses effectuées mais chacun sera très déstabilisé dans sa propre vie autour de ce qui se joue dans leurs enquêtes.

Oui c'est un policier avec des investigations dérangeantes, mais cette histoire est aussi celle de ce qui les caractérise tous, ce qui fait qu'ils forment une seule et même équipe. J'ai ressenti une attirance certaine, vivant leurs émotions intrinsèques.

Outre le fait que l'auteure laisse planer une tension soutenue, elle nous entraîne dans les méandres de l'insoutenable, de l'innommable. J'ai eu plusieurs serrements au ventre sur des scènes nécessaires mais fortes.
Je me suis affiliée les personnages, comment faire autrement au regard de la manière dont Isabelle Villain nous les fait vivre. Qu'ils soient du bon ou du mauvais côté, leurs particularités permettent à ces deux enquêtes de s'imbriquer avec brio.

Je ne peux que vous enjoindre de venir découvrir Rebecca de Lost, car en refermant les pages de ce roman, vous y laisserez une part de vous!
Lien : http://saginlibrio.over-blog..
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J'ai eu la chance de pouvoir lire ce roman immédiatement après avoir terminé “Mauvais genre” qui le précède et dont la fin m'aurait frustrée si je n'avais pas pu le faire. de ce fait, je ne peux pas dire que j'ai retrouvé Rebecca et son équipe avec plaisir puisqu'il n'y a pas eu d'interruption. Cela dit, j'ai autant apprécié ma lecture que le tome précédent.

Comme dans “Mauvais genre”, Isabelle Villain ne se contente pas d'une simple enquête, elle l'insère dans un fait de société (le terme n'est pas forcément bien choisi mais c'est le seul que j'ai en tête au moment de la rédaction de cet article), ici le syndrome de stress post-traumatique (SSPT).

Lire les deux tomes coup sur coup m'a permis de ne pas oublier les personnages récurrents, de ne pas oublier leurs forces et leurs faiblesses.

L'auteure a, à nouveau, mis en place tout un tas d'indices, de fausses pistes dans le but de semer le doute dans l'esprit de tout le monde (lecteur compris), le tout sur un rythme dynamique. Cela concerne les deux affaires, celle du militaire (suicide ou meurtre ?) et celle du tueur au marteau. Aussi bien pour l'une que pour l'autre, rien n'est acquis et chaque rebondissement met à mal l'idée que vous vous faites sur le(s) coupable(s).

Concernant le tueur au marteau, je crois les avoir tous soupçonnés ou presque, même le vrai psychopathe pour finalement changer mon fusil d'épaule et me planter !

Une fois encore, on sent le travail de recherche derrière l'écriture. Isabelle Villain, ne se contente pas de mettre en place une simple enquête policière, elle fouille, développe pour construire ses personnages et son intrigue. L'ensemble est très bien maitrisé et mine de rien nous apprend des choses sur les procédures, sur le SSPT…

Pour revenir sur les personnages, j'ai beaucoup apprécié le nouveau médecin légiste. J'aime lorsque les personnages sortent un peu des sentiers battus et j'ai trouvé son personnage très intéressant. Et je me suis vraiment attachée à Rebecca, plus encore que dans “mauvais genre”. Tout ce qu'elle a vécu et vit dans cette histoire la rend plus forte mais elle n'en perd pas pour autant son humanité, elle ne devient pas un flic froid qui n'éprouve plus rien. Il suffit de lire la dernière phrase pour s'en assurer.

Enfin bref, Isabelle Villain est une personne dont je vais dorénavant suivre les sorties littéraires.
Lien : http://www.unevietoutesimple..
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Au coeur de ce roman il est question du syndrome de stress post traumatique (SSPT), Isabelle Villain aborde la question avec une approche pleine d'humanité qui ne peut que susciter l'empathie pour les victimes.

Un syndrome qui fait encore trop souvent l'objet d'un déni évident de la part de certains militaires, comme l'auteure le fait dire à un de ses personnages, un ancien militaire interrogé dans le cadre de la mort du major Maraval :

Je vais vous dire un truc. le SSPT, ça n'existe pas. C'est une connerie inventée par des faibles en retour de mission. Des gars qui ne sont tout simplement pas faits pour la vie militaire. Des gars qui feraient mieux d'aller bosser dans un bureau, 35 heures par semaine.

Ou comme le soulignera la femme de la victime quelques chapitres plus tard :

Le problème avec le SSPT, c'est que la plupart des gens ne le reconnaissent pas. le burn-out n'est plus tabou dans la vie civile, alors pourquoi est-ce si compliqué chez les militaires ?

Une enquête qui poussera donc le groupe de Lost à se frotter à l'armée, sauront-ils faire en sorte que les langues se délient au coeur de la « Grande Muette ». Histoire de me coucher moins con ce soir, j'ai appris grâce à ce roman d'où venait ce surnom de grande muette ; comme je suis sympa je partage avec vous cette courte pause culturelle :

En 1848, le gouvernement a accordé le droit de vote à tous les hommes. À tous, sauf aux militaires. Pour qu'ils ne se barrent pas aux quatre coins du pays au moment des élections, qu'il disait… Et surtout pour ne pas prendre parti dans les luttes politiques. La France avait décidé qu'on devait fermer notre gueule. le gouvernement a même permis aux femmes de voter un an avant nous. C'est tout dire… Alors on a conservé cette tradition du silence. Un soldat doit fermer sa gueule. Un point, c'est tout !

Mais l'enquête autour de la mort d'Alexandre Maraval ne se limitera pas à l'armée, les enquêteurs vont aussi devoir interroger ses proches et son entourage familial. Un programme plutôt chargé au menu. Sans compter sur le retour (annoncé à la fin du précédent opus) du « Tueur au marteau », plus déterminé que jamais à se frotter à Rebecca de Lost.

Une double enquête qui donnera maintes opportunités à Isabelle Villain de brouiller les pistes et même d'orienter ses enquêteurs (et ses lecteurs) vers de fausses pistes. L'auteure maîtrise son intrigue de bout en bout, telle une chef d'orchestre virtuose, elle bat la mesure et impose le rythme sans la moindre fausse note.

Incontestablement l'autre point fort du roman réside dans ses personnages. L'auteure apporte énormément de soin à dresser leurs personnalités et à faire évoluer leurs relations. Je pense notamment à la relation entre Rebecca et Tom, forcément rendue compliquée par la conclusion du précédent opus. Mais aussi à la relation quasi fusionnelle qui existe au sein de groupe de Lost, plus soudé que jamais, tant par le défi des enquêtes à résoudre, que par le décès brutal d'Antoine Atlan.

J'ai dévoré le bouquin en deux bouchées ; j'aurai pu n'en faire qu'une, mais il fallait bien que je justifie mon salaire en allant bosser. J'ai vibré intensément avec le groupe de Lost, en totale immersion au sein de l'équipe.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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On commence le roman en 2013 au Mali, on suit des militaires en mission.
Des premières pages qui donnent le ton : ce sera rythmé et l'humain sera au coeur du livre
Je peux à nouveau te confirmer que cette impression est vraie.

On retourne en 2017 ; 6 mois après le drame qui s'est joué dans « Mauvais genre » l'équipe de Rebecca n'a pas le choix, il faut avancer.
Espérer coincer le tueur au marteau qui n'a pourtant plus agi. Depuis la fin de « Mauvais genre », il n'a plus fait parler de lui.
Aucun indice, aucun signe de vie et dans le même temps enquêter sur le possible assassinat d'Alexandre Malaval.
Militaire en arrêt maladie pour un syndrome de stress post-traumatique.

Isabelle Villain donne toujours plus de poids à ses personnages et par eux amène des faits nouveaux.
On parle dépression, désir d'enfant, homosexualité, insémination artificielle, solitude, amour bafoué, adultère, peur de s'engager, deuil, difficulté de communication entre parents et ado, etc.
Des thèmes qui rendent ses protagonistes encore plus tangibles, ils existent devant nos yeux.
On les voit se battre et se débattre.
On est dans le bureau avec Rebecca.
Isabelle Villain humanise ses personnages.
Victimes. Forces de l'ordre. Médecin légiste. Bourreau.

La famille Atlan, Marinette et son mari m'ont ému pour leur parcours et leur choix de vie.
J'adore cette inspectrice de bientôt 50 ans.
Une femme fracassée par la vie, mais qui ne baisse pas les bras et qui aime profondément son métier et ses équipiers.
Elle est pourtant terrifiée de laisser quelqu'un rentrer dans sa vie, terrifiée par l'échec.
Son travail c'est sa vie. Toute sa vie.

Tu vas rencontrer un tueur froid, méthodique, intelligent.
Lire ses pensées est glaçant :

« Je suis un psychopathe, mais pas un psychotique. Et je peux vous affirmer que la différence est de taille : en effet, je ne suis pas fou. Je ne suis pas devenu psychopathe. Je l'ai toujours été. C'est tout. Ce n'est pas ma faute si je suis un meurtrier. C'est mon destin. J'ai une famille, un métier. Je n'ai pas le physique de l'emploi. Mais à quoi ressemble un psychopathe ? À monsieur Tout-le-Monde. Un visage souriant. Aimable. Sympathique. Je sais aujourd'hui que je ne suis pas malade. J'ai simplement un trouble complexe de la personnalité. C'est tout. »

Cyril, adjoint de Rebecca, est touché de près par cette affaire.
Un homme sur qui Rebecca peut compter.
Il a lui aussi une solide armure cachant ses blessures intimes, mais qui se révèle dans ce tome.

Melina se dévoile davantage elle aussi dans cet opus.
Décidément, ce petit bout de femme m'épate.
Une part du voile de la secrète enquêtrice se lève.

Enfin, en ce qui concerne les deux affaires. Isabelle Villain m'a berné.
J'ai aimé la résolution de ces énigmes.
Je ne vais pas trop en dire sur cet aspect.
Je ne veux te laisser aucun indice.

L'écriture est, je trouve, davantage maîtrisée.
Même si j'avais déjà été captivée par « Mauvais genre », cette fois j'étais encore plus immergée dans le récit.
Le rythme est haletant et ne fait que s'accélérer.
Je n'ai qu'une hâte : retrouver cette auteure.

Mentions supplémentaires

Isabelle Villain met les femmes en avant.
Rebecca, Mélina, Violette, Marinette, et d'autres dont je ne peux pas dévoiler leur identité.
Autant dans cet opus que dans le précédent, non pas que ses personnages masculins soient inexistants.
Ils ont eux aussi beaucoup de coffre, mais je trouve qu'elle met bien l'accent sur les difficultés d'être une femme au sein d'un métier essentiellement masculin, sur leurs forces souvent insoupçonnées.
Ce n'est pas un polar revendicatif, mais je dirais à tendance féministe.

Enfin, le titre « blessures invisibles » est idéal.
Autant pour l'équipe, la famille de Rebecca de Lost, que pour les affaires que l'on va suivre.
C'est totalement en adéquation avec les thèmes abordés.
Thèmes qui sont bien documentés dans l'être de trop pour que le lecteur ne perde rien en suspens.

Comme tu le vois, je n'ai rien à redire sur ce nouveau roman d'Isabelle Villain. Je qualifierais ses polars de polar humaniste.
Je ne sais si ce terme existe, mais l'accent est porté sur l'homme avec un grand H.
Elle dresse un portrait fidèle de la société économique et politique, des moeurs actuelles et de tout un tas de faits passionnants, mais que je ne te révélerai pas non plus.

Un thriller efficace, addictif porte par la plume soignée et précise de son auteure.

Lien : http://unesourisetdeslivres...
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