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3,83

sur 199 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai eu le sentiment que le cheminement de Gaspard chez le rebouteux Jean-le-blanc puis dans la caravane à Pépère n'était qu'accessoire pour un excercice de style, d'atelier d'écriture.

Autant j'apprécie une petite perle chez un Echenoz ou un Tesson, autant me tue la prose pourtant magnifique et sauvage de Vinau, ses scintillantes poussières, son argot opaque.
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Début du XXème siècle. Gaspard fuit son père en s'enfonçant dans la forêt avec son chien. Il est recueilli par Jean-le-blanc, un sorcier. Avec une bande, ils forment la caravane à Pépère...
Le contexte historique m'a intéressée mais le style de Thomas Vinau, un peu trop lyrique à mon goût, trop d'énumérations, peu de dialogues m'a ennuyée. Je ne suis pas parvenue à m'attacher aux personnages pourtant, le sort de ces marginaux me semblait attirant. Je l'ai fini car je n'ai pas l'habitude d'abandonner et qu'il n'était pas très gros. J'avais déjà lu de Thomas Vinau : Nos cheveux blanchiront avec nos yeux dont j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire...
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Que dire...

Je n'ai pas absolument pas été sensible à cette histoire, je n'ai d'ailleurs pas accroché du tout à la « Caravane à Pépère ». Gaspard m'a fait penser à Gavroche, cela s'est limité à ça.

Je dois reconnaître que l'auteur est poétique, mais je n'ai aimé ni le style ni la manière de parler des personnages. Il y avait quelque chose de manquant et qui m'a gêné sans pouvoir y mettre un mot dessus. Si l'histoire se base sur un fait réel, c'est malgré tout d'un profond ennui et même la présence de la belle nature n'y change rien. Sa poésie ne m'inspire guère, dommage.

Ma critique s'arrêtera là, car je n'ai vraiment pas grand chose à dire de ce livre. D'ailleurs, c'est simple, je n'accompagnerai pas plus loin cette caravane. Ce n'est pas mon camp. Je préfère le camps des mots-chics.

Mais je tiens à remercier Babelio et les éditions 10|18 pour ce livre rentrant dans le cadre de la Masse Critique Littérature.
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J'avais tellement aimé Ici ça va et la part des nuages, que j'ai voulu retrouver le bel univers de Thomas Vinau... Ce livre est beaucoup moins doux, beaucoup plus sombre ré que les autres. Il faut s'accrocher aux premières pages, avant de retrouver la part poétique du style de cet auteur, notamment pour tout ce qui concerne la forêt.
J'aurai préféré je pense que l'histoire de Gaspard et Jean-le-Blanc dure, soit plus développée que de suivre ensuite "la Caravane à Pépère". Certes, je n'aurai jamais connu cette histoire sans lui... mais je préfèrais la douceur mélancolique des précédents livres.
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Un jeune garçon et son chien sont en fuite dans la forêt. Ils échappent à plus d'un danger jusqu'à ce qu'ils croisent la route de Jean-Le-Blanc. Cet homme va leur porter secours et plus que cela, les recueillir, vivant lui-même dans la forêt. Gaspard fera également la connaissance des membres de la Caravane à Pépère composée d'exclus de la société qui tentent de survivre comme ils le peuvent.

À travers ce roman Thomas Vinau a souhaité redonner la parole à ceux qui n'en ont pas. C'est aussi à cela que la littérature doit servir. L'idée me plait beaucoup mais n'a pas été suffisante pour me faire totalement accrocher à ses mots. Autant les passages sur la forêt au début du livre m'ont plu : les descriptions lui donnent vie et cette nature devient un personnage à part entière. La deuxième partie avec La Caravane à Pépère m'a beaucoup moins séduite car les mots de Thomas Vinau perdent de leur douceur pour devenir plus violent. Une violence qui est une réalité mais qui n'est pas ce que j'avais envie de lire malheureusement.

"La forêt n'a jamais perdu ses propres règles, son propre règne, son ventre de nuit sauvage. Elle est restée le souffle archaïque de nos cycles, l'haleine musquée de nos origines, la reine ombragée du vivant, la ruade. Nous nous sommes tenus à l'écart pour inventer nos propres nuits, nos propres lois de bêtes orphelines, nos merveilles, nos désastres, nos propres dieux et nos propres monstres, sans jamais cesser de la craindre avec vénération. Elle est alors devenue le refuge de ceux qui se refusaient à l'homme et de tous ceux que l'homme refusait. Elle est l'autre camp. le camp des autres."
Lien : https://aujardinsuspendu.blo..
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