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Merci à Babelio et aux éditions "Au diable Vauvert" pour l'attribution du polar signé Gilles Vincent dénommé "Amadeus" dans le cadre de la Masse Critique. Si l'envoi postal de ma récompense a été très long, en revanche, ma délectation littéraire a été beaucoup plus rapide et cela n'a pas été une indigestion, loin de là !

Avec comme accroche, en première de couverture qui tient en ces termes : "Le mal ne dort jamais, il patiente...", une affaire de disparitions, un serial killer qui se dit virtuose comme le jeune Mozart, on sait d'emblée que l'intrigue va être vite lancée ... et donner bien du fil à retordre aux enquêteurs lancés à ses trousses et qui ont toujours un temps de retard car Damien Faust, alias Amadeus, a le don d'anticiper et de prévoir comme aux échecs le coup d'après ...

Faisant suite aux précédents opus de l'auteur dont "Usuals victims", "Amadeus" met une nouvelle fois en scène les talents d'un génie du Mal qui n' a rien d'autre comme ambition (sinon obsession) que retrouver Stéphane Brindille, celui qu'il a précédemment initié et dont il veut faire son héritier, quitte à employer les grands moyens pour le faire sortir de l'UMD où il est suivi ... La cavale et la traque (re)commencent ...

Si c'est la première fois que je prends connaissance des écrits de Gilles Vincent, j'ai été bluffé par la qualité du récit, le style employé qui devient vite addictif. Gilles Vincent, un auteur à suivre désormais !
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Chronique de Flingueuse : La chronique jubilatoire de Simone
Amadeus, Gilles Vincent
Dès le premier chapitre, on sent planer son ombre.
D'ailleurs, l'auteur nous a prévenus, le mal attend.
Le mal qui se justifie comme un but, une sacralisation.
Le mal pur, le mal absolu qui se délecte lui-même de son génie, de sa virtuosité.
On plonge dès les premières pages et sans aucun préambule dans un scénario diabolique.
Dès lors, démarre une course éperdue. Une traque du bien contre le mal et réciproquement.
Les chapitres s'enchainent à un rythme fou, haletant, scindés par des coupures qui nous font passer d'un personnage à un autre sans reprendre notre souffle.
Et la peur.
La peur omniprésente qui rôde sous la pluie, sur la route, entre l'hôpital psychiatrique de Cadillac et les faubourgs De Marseille, en passant par Tarbes, les Pyrénées, et les versants sombres et majestueux des Baronnies.
Pas de temps mort, le récit est extrêmement dynamique.
Les personnages sont complexes, intéressants, très vivants.
Stéphane Brindille (on le connaît si on a lu le premier opus, Usual victims) personnage qui porte bien son nom, on craint qu'il ne se brise, mais sa gueule d'ange cache une ambiguïté qui participe du suspens
La délicieuse Félicité, téméraire, malgré son handicap, une vraie risque-tout, une victime, qui a retourné sa peur pour en faire une force.
Et Damien Faust, le démoniaque, qui se rit de la police, qui s'érige en maitre du jeu, et en mentor. le machiavélique Amadeus pourchassant le dessein d'infiltrer l'âme et le cerveau de son fils spirituel.
La tension plane jusqu'au dénouement, il est quasiment impossible de refermer le livre avant de savoir…
Et là, commence une autre attente, celle du troisième opus…
Je remercie les éditions Au diable Vauvert pour leur confiance.
Mots clés : le mal ne dort jamais, il attend.
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Ce roman est la suite de "Usual victims", qui m'avait déjà laissée un peu sceptique. J'ai voulu redonner une chance à l'auteur de me convaincre.

La trame est accrocheuse, ce qui donne envie de connaître le fin mot de l'histoire, c'est un fort bon point.

Malheureusement, force est de constater que ça ne colle toujours pas entre les histoires que raconte l'auteur et mes envies de lectrice. En dépit d'une idée de départ intéressante, le démarrage m'a semblé un peu confus, trop de personnages-points de vue à mon goût et le portrait psychologique des protagonistes m'a semblé ... curieux.

Bref, je suis tout à fait passée à côté de ce roman, dont je dois admettre qu'il n'était pas fait pour moi. Et vous, si vous l'avez lu, l'avez-vous apprécié?
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Ce roman est la suite de Usual victims. Nous retrouvons au début du roman 2 des protagonistes: Stéphane Brindille, le timide stagiaire, est désormais en unité psychiatrique. le tueur en série surnommé Amadeus veut absolument le récupérer pour faire de lui son disciple.
Le roman est partagé en plusieurs parties éloignées de quelques années. le suspense est bien présent : entre tentatives de récupération de l'un, fuite de l'autre, série de crimes.
D'autres personnages jouent également un rôle important : psychiatre, juge, flics. Un troisième tandem apparaît avec un journaliste et une photographe qui ont également des liens avec Amadeus.
L'histoire nous donne à la fois ses origines et son dénouement et comme le dit la couverture : "Le mal ne dort jamais, il patiente..."
J'ai préféré cette suite même s'il y a aussi quelques grosses ficelles. Je me suis laissée mener avec plaisir dans ce thriller réussi.
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Quelle joie de retrouver Brindille !!! Il nous avait laissé totalement abasourdi après la fin de "Usual Suspects", et il revient, poursuivi par son mentor Amadeus. En discutant l'année dernière avec Gilles Vincent, il nous expliquait qu'il se régalait à écrire ce second volet et cela se sent dans son écriture.....et moi dans la lecture. Cela défile à 100 km/h, page après page, avec de l'action, avec des rebondissements et des personnages toujours intéressants et malmenés. J'ai adoré la présence d'Amadeus, personnage extrêmement intelligent et retors, qui donne du fil à retordre à tout le monde. Pour moi il prendrai d'ailleurs un peu le pas sur Brindille, que j'ai trouvé un peu en deça. La fin est légèrement prévisible, mais cela n'a en rien gâché ma lecture. Je mettrai "que" 4 étoiles, car si cela défile vite, ce n'est pas mon préféré de Gilles Vincent. Je préfère sa plume de "Dans la douleur du siècle" ou "Ce pays qu'on assassine".
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Nous retrouvons Stéphane Brindille, l'ex policier interné dans une UMD, et Damien Faust le serial killer en cavale à la fin du roman Usual victims. Onze femmes ont disparu dans la région de Tarbes. Deux corps vont réapparaître. Je ne donnerai pas plus de détails. Il faut se laisser emporter par ce polar très noir. C'est une histoire prenante qui se dévore. Amadeus-Damien est le diable en personne et il a toujours un coup d'avance sur les policiers. Gilles Vincent m'a encore surpris avec cette suite. J'aime toujours autant le style, le scénario, les rebondissements et les réflexions sur notre monde et ses dérives. Addictif, j'en redemande.
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Tout commence par une situation de vie que l'on pourrait estimer des plus ordinaires. La vie de Jean-François Kleber est une succession de malheurs. Pas de ces malheurs dont on se remet au bout de quelques années. Ses malheurs à lui, ils sont tenaces. le Malheur a ensuite invité la Solitude dans l'existence de Kleber. C'est son hospitalisation forcée qui va quelque peu le faire renouer avec un semblant de vie sociale. Hors de question cependant de laisser ses huit chats à l'abandon durant ses semaines d'admission. La Providence a mis Damien sur la route de Kleber ; un SDF débrouillard et discret, ravi de proposer ses services pour garder à l'oeil cette tripotée de matous et ainsi profiter d'un toit bien chaud.

Stéphane Brindille lui, est alors enfermé dans un UMD et a du mal à comprendre l'apparente et soudaine frénésie de sa psychiatre, Béatrice Rougière, à l'idée de sa sortie prochaine éventuelle. Pourquoi tout à coup, sans aucun changement survenu, serait-il devenu « prêt à sortir » ? Et puis, à présent, il ne peut que penser à sa chère Aline, maintenant que sa délivrance est de l'ordre du possible.

Kleber, Damien, Stéphane, Béatrice, Aline ; autant d'individus, d'existences, qui vont se croiser, se chevaucher, se manquer, se lier… Mais qui jouira d'un avenir radieux ? Qui verra sa vie basculer en un instant alors que tout semblait au beau fixe ou suivre sa monotonie ?

La plupart des individus que nous croisons au cours de notre existence, on sait que l'on ne fera que ça, les croiser. Leurs visages resteront flous, parfois un peu plus appuyés si l'on est fidèle à sa boulangerie favorite, mais ils finiront par disparaître. Mais sans que l'on puisse l'imaginer, il est de ces êtres, au-delà de l'être humain lambda, qui va s'attacher à vous. S'attacher et s'accrocher. S'accrocher pour ne plus jamais vous quitter. Jamais.

Dès les toutes premières pages, la tension est plus que palpable ! On la sent s'infiltrer, on la ressent comme un châle empoisonné sur nos épaules… le scénario de départ est phénoménal ! Son développement, l'intrigue qui se noue, la révélation des protagonistes, le stress et l'angoisse omniprésents… tout, absolument tout est dosé de manière à satisfaire les plus sévères et les plus exigeants des lecteurs.

Les mots sont addictifs, c'est bien plus qu'un page-turner que l'on lirait trop vite. Ici, au contraire, plus on prend son temps, plus on se concentre, plus la tension nous étreint et l'envie d'accéder au dénouement devient obsessionnelle !

Gilles Vincent me ravit une nouvelle fois, après m'avoir déjà conquise avec Hyenae et Usual victims. Un perfectionnisme certain est de mise dans chacun de ses livres, dans tous les domaines du processus d'écriture. Atmosphère, personnages, intrigue, descriptions, émotions… Chaque élément est savamment travaillé pour nous servir un thriller cinq étoiles !

Le Mal est entré dans ce livre. Reste à savoir qui en réchappera, et si lui, avec un grand M, en sortira vainqueur, plus sidérant et terrifiant que jamais…
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Livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio.

Damien Faust est un tueur. Tueur de femmes, agissant par pulsion. Obsédé par la musique de Mozart, au point de se faire appeler Amadeus. Au point de semer des indices, rappelant ce surnom, lors de sa cavale pour échapper aux policiers.
La seconde obsession de Faust est Stéphane Brindille, un jeu homme rencontré par le biais du darkweb, et qu'il compte former pour devenir son héritier.

Ce livre est la suite des aventures de Damien Faust. À savoir que je n'ai lu aucun livre de Gilles Vincent avant celui-ci. Je découvre donc les vices de celui qui se fait appeler Amadeus.
Le tome précédent m'aurait sans doute permis de bien comprendre les enjeux dans la relation entre Faust et Brindille. Néanmoins, cela n'est pas gênant pour comprendre ce thriller.

Un des points positifs de ce polar est sa taille. En effet, il se lit très rapidement, d'autant plus si on adhère bien à l'histoire. Celle-ci est d'ailleurs complète, bien rythmée.
Le second point positif est d'avoir le point de vue du tueur, qui est quelque chose que je n'avais vu dans aucun autre thriller.
Le point décévant, est selon moi, le plot twist un brin prévisible (moi, la lectrice naïve, je l'avais deviné).
La fin laisse supposer une suite, à voir si je décide de m'y plonger.

Dans l'ensemble, j'ai apprécié ma lecture, passé un bon moment.
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Après le très efficace " Usual victims ", Gilles Vincent revient en force.

Une fois encore, il nous projette immédiatement dans l'histoire.

Une suite de folie, trois ans après l'internement en psychiatrie de Stéphane Brindille et la mort de ses collègues.

L'ex-stagiaire de police peine à trouver l'équilibre et Amadeus, serial-killer cinglé au dernier degré est à ses trousses.

Un monstre, le mal incarné, qui peaufine sa vengeance.

Peu importe les précautions, la discrétion, le secret des existences, il ravagera tout.

Enquêteurs et détectives amateurs s'organisent.

Et, parallèlement, se lancent dans une traque ultime.
Il faut débusquer l'être ignoble, le stopper à tout prix.

Mais chacun ayant ses raisons propres, il y a risque de dérapage.

Tarbes et ses alentours restent le décor de ce polar génial complètement addictif.

A ne pas manquer !

" Amadeus " de Gilles Vincent, aux Editions Au diable vauvert.

Bonne lecture et à très bientôt pour de nouvelles chroniques littéraires !

Petite précision : on peut parfaitement apprécier
" Amadeus " sans avoir lu " Usual victims ".
Lien : https://abcdlivres.blog4ever..
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j'avais lu le précédent Usual victims il y a 2 ans et je ne me rappelais pas trop de toute l'intrigue,surtout que je suis une serial lectrice . Il est tout à fait conseillé d 'avoir lu le 1er volume pour tout comprendre. Quelques incohérences:un journaliste qui parvient à interviewer un directeur de prison en un tourne main,un programme de protection de témoin comme il en existe aux USA...
La fin suppose une suite.
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