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EAN : 9791030706598
328 pages
Au Diable Vauvert (18/01/2024)
3.88/5   55 notes
Résumé :
À Tarbes, quatre femmes sont retrouvées mortes dans les locaux de Titania, géant du commerce en ligne. Loi des séries ? Pressions professionnelles ? Vies intimes livrées au chaos ?
Le capitaine Delbard, la lieutenante Rucher et Stéphane Brindille, jeune stagiaire, sont sur l’enquête. C’est un déchaînement qui les attend. Une tempête qui broie les vies et fait sombrer les existences ; celles des hommes comme celles des bêtes…

Thriller noir, soci... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Les intrigues des thrillers et des romans noirs de Gilles Vincent ne sont jamais gratuites et le plus souvent socialement engagées. Un combat qu'il mène sans jamais pour autant mettre en retrait l'aspect ludique. Toujours en cherchant la bonne balance.

Usual victims propose une histoire particulièrement noire, assez surprenante dans la façon dont elle est menée. A chaque mort marquante, on se demande où l'auteur va nous emmener.

Son contexte social appuie cette fois-ci sur la place que prennent les grandes entreprises de commerce en ligne. Sa société fictive, Titania, doit évidemment être rapprochée d'une société bien réelle dont le nom commence par un A.

On suit la déshumanisation du travail qui tend à devenir une norme. Mais pour autant ce n'est pas le sujet central du livre. J'avais imaginé un thème davantage tourné autour de cette entreprise, mais les quelques saillies sociales sont bien senties.

L'écrivain tire plutôt à boulets rouges sur ses personnages, le coeur palpitant de chacun de ses romans. Et n'imaginez pas anticiper ce qui leur arrivera et pourquoi tant de morts s'accumulent.

Son enquête policière plonge, une fois de plus, dans les ténèbres de l'âme humaine souillée. Noire, oui vraiment noire intrigue.

Un récit à la fois dans la pure tradition de l'enquête tout en déviant régulièrement sa route ; dérapages contrôlés par l'auteur mais surprenants pour le lecteur. Et ancrés dans notre temps, avec le dark web qui est une pièce de l'échiquier morbide.

Ce que j'aime tout particulièrement dans les romans de Gilles Vincent, et celui-ci en particulier, c'est sa manière d'oser. Oser perturber le lecteur, oser ballotter ses personnages centraux sans qu'il soit possible d'imaginer leur sort, oser sortir des codes établis du genre en matière de construction d'intrigue.

Concernant les protagonistes, le jeune flic stagiaire autiste met du sel dans les échanges et les rouages de l'enquête.

Au final, voilà un livre particulièrement efficace, aussi ludique par son coté impossible à anticiper que marquant par sa violence.

Gilles Vincent ne ménage ni ses personnages ni ses lecteurs. Usual Victims est un polar enragé et engagé.
Lien : https://gruznamur.com/2022/0..
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Le regard acéré de Simone Gélin pour Collectif Polar
Le cadre : Tarbes, la ville et ses immeubles, ses bars, sa gare, ses centres commerciaux, la voie de chemin de fer, l'autoroute, sans oublier bien sûr la silhouette des Pyrénées en arrière-plan, comme un horizon indépassable.
Et Titania. le géant du commerce en ligne, le monstre, symbole d'une société déshumanisée, le plus gros employeur de la ville, surgi de terre à coup de subventions pour offrir à des générations d'exclus du monde du travail, le Graal, le CDI inespéré, dans une région en panne d'activité économique.
Titania « l'enfer du décor » comme l'appellent les salariés, « le plus grand bazar du monde »
Gilles Vincent (GV)  nous livre une description précise de la structure, les 26 parkings, les hangars, les barrières de sécurité, les pontons de débarquement, le va-et-vient des poids lourds le long des quais de chargement, les vestiaires des employés, avec leurs armoires métalliques.
Le travail abrutissant des manutentionnaires, les cadences infernales, stockage, emballage, expédition, 4160 salariés, la pression sur les équipes, et le cloisonnement de la hiérarchie, par ces champions du Code du travail.
La nature – les champs environnants, les pâtures, l'herbe mouillée, les arbres – escorte les déplacements et accompagne le déroulement des événements.
Atmosphère habillée d'un temps hivernal, brouillard glacé, brume, balayée parfois par le vent du sud, venu d'Espagne. La pluie, et le mouvement incessant des balais d'essuie-glaces, en mode intermittent, parfois (comme les courts chapitres), ou accéléré, comme le stress qui grimpe, rythment le suspens.
Le livre s'ouvre en chantant avec Camille : dans mon coeur rien ne change, t'es toujours là mon ange, quelques notes de musique et les paroles de JL Aubert.
Attention, cette douceur n'a de rôle que de nous apprivoiser pour mieux nous enfoncer aussitôt après dans la noirceur.
Camille sera la première de la série.
Une contagion suicidaire semble avoir gagné Titania.
Mais qu'est-ce qui pousse ces femmes à se pendre ?


Trois policiers sont chargés d'enquêter.
Ils se présentent eux-mêmes au lecteur, dressant sans concessions leur autoportrait.
 Martin Delbart, capitaine de police, homosexuel, bien dans sa peau, heureux dans sa vie avec son compagnon, Florent ;
Clémentine Rucher, sa collègue, homosexuelle aussi, ce qui simplifie leurs rapports et fait d'eux une équipe de choc, soudée par l'amitié.
Et puis il y a Stéphane Brindille.  Un extraterrestre ? Une sorte de Harry Potter ? Jeune stagiaire dans la police, diagnostiqué Asperger à l'âge de dix ans, nous dit-il, passionné de films américains, il connaît toutes les répliques culte et trouve toujours à brûle-pourpoint celle qui s'applique à la situation ou mieux encore celle qui lui inspire un début de piste.
Affublé de TOCS, nous dit GV, obsédé par le poids des objets, il a la manie de peser tout ce qui lui tombe sous la main, un trombone, un cendrier, une cuillère à café, etc. Mais ce qu'il aimerait par-dessus tout pouvoir évaluer, c'est le poids de certaines choses invisibles et pourtant essentielles, le poids du silence, du secret, de la conscience ou du remords, par exemple, et la liste n'est pas exhaustive.
Intelligent, toujours un peu décalé dans l'action, fragile, hypersensible, il a des intuitions de génie, et il va montrer une détermination farouche dans son travail d'enquêteur.


Les personnages secondaires, mais non moins intéressants sont nombreux, attention de ne pas s'y perdre. Sous peine de devoir revenir en arrière dans la lecture, il est important de les mémoriser :
Mais pour nous faciliter la tâche, les noms sont soigneusement choisis, rien n'est laissé au hasard.
Xavier Locoste, responsable de la sécurité, « Drôle de nom pour un type qui bosse dans une boîte où la compétitivité doit être encore plus vitale que l'oxygène. », nous dit Stéphane.
James Leroy, jeune cadre performant « Costard bleu nuit, chemise blanche ouverte sur un cou bronzé façon Club Med, pompes italiennes lustrées comme une vitrine de la Riviera et montre high-tech connectée à toutes les places financières de la planète »
Damien Faust, il n'est pas docteur, mais comptable et ne pactise pas avec le diable.
Le commissaire Laugier, la commissaire Élisabeth Faraci, de la brigade financière de Toulouse.
 
L'enquête sur cette série de suicides de femmes, se déroule dans les coulisses de cette grande entreprise du I commerce, et s'immisce dans les labyrinthes obscurs du darknet.
Les rebondissements se succèdent à une vitesse folle, le lecteur est déstabilisé, malmené. Impossible de prévoir où l'auteur veut le mener.
 Le récit ne suit pas une piste, mais plusieurs, à la fois, qui partent dans tous les sens.  le rythme est endiablé.
L'action est relatée dans des chapitres extrêmement courts, qui s'enchaînent comme des séquences de film. Cette construction subtile, l'agencement soigneusement orchestré des chapitres crée une ambiance cinématographique, qui rejoint d'ailleurs dans l'esprit la passion de Stéphane Brindille pour les films des années 90.
Cette concordance renforce, je trouve, la cohérence de ce roman.
Le suspens est total. Et jusqu'à la dernière ligne.


Écriture sobre, dynamique, efficace, qui colle au rythme du scénario. On a du mal à reprendre son souffle. Des formules qui claquent.
J'aime les gens, mais je ne sais pas quoi leur dire.
Des dialogues vivants.
J'ai aimé la poésie distillée en petites gouttes comme l'averse sur les parebrises, au hasard des chapitres :
« Il y a comme un désir de beauté qui s'est installé. Même dans les mots » 
Lien : https://collectifpolar.wordp..
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On ne connaissait pas encore Gilles Vincent, un auteur de polars qui vit désormais dans le Béarn.
Avec Usual victims, il nous invite à Tarbes, dans les entrepôts de Titania, un clone d'Amazon, où l'on vient de retrouver une ouvrière qui s'est suicidée par pendaison dans les vestiaires. C'est la quatrième et cela semble un peu plus compliqué que le surmenage dû aux cadences infernales.
Et c'est une drôle d'équipe qui va mener l'enquête : un "couple" de flics locaux mais sans histoire de fesses entre eux puisqu'ils sont tous les deux gays, chacun de leur côté !
C'est très tendance depuis quelques temps.
Pour faire bonne mesure à ce duo inédit, voici qu'on leur colle dans les pattes un jeune stagiaire, un autiste version Asperger (c'est très tendance aussi, et très pratique dans les polars) !
Le jeune Stéphane Brindille passe son temps à littéralement peser les choses. Il est fan de cinéma américain (d'où le titre) et note tout ce qui lui passe par la tête (et il lui en passe ...).
L'exposition qui ouvre le bouquin est un peu maladroite : l'auteur semble pressé de nous mettre au diapason de ses personnages et de démarrer son enquête, on aurait préféré un peu plus de subtilité.
C'est l'Asperger qui va nous servir de guide dans l'enquête, de candide pourrait-on dire s'il n'était évidemment doué d'un regard à l'acuité étonnante qui va en remontrer à ses deux coéquipiers.
Même si Gilles Vincent ne prétend pas à la belle littérature, la première partie du bouquin est plutôt sympa grâce à ces personnages et surtout grâce au jeune Brindille.
😕 Malheureusement à mi-parcours, l'auteur décide de basculer tout cela dans un trop long dénouement où s'enchaînent coups de théâtre capillotractés, scènes effrayantes et péripéties rocambolesques.
On tourne alors les pages avec fébrilité, pressé d'en finir et d'en sortir à peu près indemne.
C'est dommage, tout cela aurait pu donner un bon polar avec un peu plus de maîtrise.
Pour celles et ceux qui n'aiment pas les chiens.

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L'entreprise Titania. Un géant, qui permet d'offrir de nombreux emplois dans la région de Tarbes. Plusieurs suicides inexpliqués ont lieu dans les bâtiments même de la société. C'est un duo de flics peu ordinaires qui est chargé de l'enquête : le capitaine Martin Delbard, le lieutenant Clémentine Rucher, auxquels on vient adjoindre un jeune stagiaire, un peu particulier, fraîchement débarqué de Lille : Stéphane Brindille. Tous trois flairent des meurtres déguisés… Mais comment les expliquer ???
Je découvre les romans de Gilles Vincent avec Usual Victims, et je ne suis pas déçue. J'ai apprécié l'intrigue, sans temps mort, très noire, et engagée sur le plan social. On sent bien ici une dénonciation des dérives des grandes entreprises, sans âme, sans compassion pour des employés peu payés et traités un peu comme des machines (on pourra reconnaître derrière Titania, un des géants mondiaux de la vente en ligne…). le style d'écriture m'a plu, c'est direct, parfois cru, mais nerveux, rythmé, efficace. Les trois personnages principaux sont plutôt atypiques, et ça fonctionne très bien. On s'y attache, et on peut dire que l'auteur nous prend plusieurs fois par surprise, quant à leur cheminement dans l'histoire… Donc, une vraie belle découverte pour moi !
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Le commentaire de Cathy : ♥ Coup de coeur ♥
J'ai un gros coup de coeur pour ce roman de Gilles Vincent, j'ai été sacrément surprise par la tournure qu'a prise l'histoire à un moment donné, j'adore l'inattendu lors de mes lectures.
À Tarbes, quatre femmes sont retrouvées mortes dans les locaux de Titania, multinationale du commerce en ligne.
Le capitaine Delbard, la lieutenante Rucher et le jeune stagiaire autiste Brindille, chargés de mener cette enquête, ne peuvent deviner le déchaînement dévastateur qui les attend.
Une tempête qui balaie les vies et fait sombrer les existences.
Nous nous retrouvons à suivre l'enquête sur les suicides de quatre femmes, toutes se sont pendues sur leur lieu de travail.
L'histoire intrigue, capte l'attention dès les premières pages, j'ai adoré que l'auteur nous propose d'être dans la peau de chaque enquêteur, mais pas qu'eux, nous allons également rencontrer la dernière victime avant son décès et également celui qui semble responsable de cette hécatombe.
Une atmosphère tendue s'installe très vite, tension qui ne cesse d'augmenter au fil des pages, un suspense implacable, l'histoire prend un tournant inattendu, ce moment où tout bascule m'a surprise.
Gilles Vincent nous propose un roman aux chapitres courts et rythmés ce qui nous laisse peu de temps pour reprendre notre souffle, j'ai d'ailleurs lu certains passages en apnée tellement j'étais abasourdi par les événements.
Je viens de passer un incroyable moment de lecture, une lecture intense, surprenante, le style de cet auteur est dingue.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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critiques presse (1)
SudOuestPresse
03 mars 2022
Gilles Vincent défait les évidences manichéennes avec un trio de flics original qui enquête dans l’univers du commerce en ligne.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Le jour de mes vingt et un ans, au repas d’anniversaire, j’ai fait mon outing, comme on dit. (...)
Mon vieux, lui, il m’a juste tapé sur l’épaule, comme ça, gentiment. Il m’a dit que même si lui et moi on n’était plus tout à fait sur la même planète, je resterais son gamin jusqu’à la fin de ses jours. Dans son sourire un peu tordu, j’ai vu que c’était pas simple, dans son regard, au son de sa voix qu’était pas comme d’habitude, j’ai compris qu’il était chamboulé. Comme un chevreuil blessé qui reste droit, comme ça, à l’arrêt, un peu surpris, à regarder à droite et à gauche pour comprendre d’où est parti le coup. Immobile jusqu’à faire un ou deux pas dans la forêt avant de s’écrouler comme un arbre.
Au final, mon père a fait un infarctus. Juste trois jours après. Comme le cerf, il ne s’est pas relevé. J’ai jamais su si j’y étais pour quelque chose. C’est le destin, comme on dit.
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Parce que Maïa, contrairement à moi, elle est née amoureuse des femmes. Et cet amour-là, depuis qu’elle est ado, elle le pratique comme une sportive de haut niveau. Une artiste, à sa manière. De ces sentiments-là, elle connaît tous les secrets, les pièges, les zones d’ombre, les points de rupture. Le moindre accident de parcours qui peut faire trébucher celles qui s’aiment, elle en décèle à l’avance l’existence. Aussi, je lui laisse me prendre la main et contourner l’obstacle. En elle, ma confiance est totale.
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Dans mon cœur rien ne change
T’es toujours là, mon ange.
Sur les lèvres de Camille le refrain tourne en boucle.
Quand le ventilo achève d’effacer les derniers espaces de buée sur le pare-brise, elle peut distinguer, sur la route du plateau, incrustées dans le bitume encore gelé, comme des paillettes scintillantes, et lui reviennent les mots de ce chanteur dont elle a oublié le nom. D’abord la mélodie, avec ses airs de chagrin en embuscade, qu’elle se met à fredonner. Puis quand s’annonce la descente vers les faubourgs de Tarbes, les paroles lui reviennent par bribes et elle chante à tue-tête. Où tu es j’irai te chercher, où tu te caches laisse-moi deviner…
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Au boulot, ma principale coéquipière, c’est Clémentine Rucher. Une Alsacienne de quarante et un ans. Elle vit avec une gonzesse de l’autre côté de Tarbes, près de la gare, depuis bientôt six ans. Du coup, ils nous ont collés ensemble. Ils étaient sûrs qu’entre nous, il n’y aurait jamais d’histoire de fesses, comme on dit. Et faut dire qu’ils n’ont pas eu tort. Avec Clem, on fait un duo d’enfer. Ni embrouilles, ni lézards. Je ne sais pas si c’est parce qu’on est gays elle et moi, mais quand on est sur une affaire, pas besoin de parler pour se comprendre.
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Le jour de mes vingt et un ans, au repas d’anniversaire, j’ai fait mon outing, comme on dit. Mes deux frangines ont applaudi, ma mère qui m’a toujours défendu, m’a pris dans ses bras, m’a dit que l’essentiel c’était d’être heureux et de ne faire de mal à personne. Mon vieux, lui, il m’a juste tapé sur l’épaule, comme ça, gentiment. Il m’a dit que même si lui et moi on n’était plus tout à fait sur la même planète, je resterais son gamin jusqu’à la fin de ses jours.
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Vidéo de Gilles Vincent
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Entretien avec Gilles Vincent, lauréat du Prix Cezam Inter CE 2014 avec Beso de la muerte, publié chez Jigal
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