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Voila un roman qui mérite vraiment d'être lu. le début est un peu bizzard et il faut quelque page avant de comprendre qui parle et dans quel monde nous venons de sombrer. Il y a ici de très belles idées et une race extra-terrestre tout à fait originale et intéressantes. le style de Vinge est très bon, les phrases bien travaillés et la découpe de l”histoire complètement maîtrisée.
Un trés bon bouquin.
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Des scientifiques ont découvert des programmes jamais explorés et en les ouvrant ont déclenché la Perversion, qui veux détruire tous les univers. Seul un vaisseau parvient à s'échapper avec à son bord deux enfants. La solution au problème est dedans. La base de départ est un classique de la science-fiction. Vinge crée tout de même un univers bien à lui ou ce dernier est constitué de globes dans lesquels la vitesse de la lumière est différente, habité de toute sorte d'espèces différentes comme ces meutes de loups télépathes vivant sur la planète ou s'échoue le vaisseau des enfants. Vous l'aurez compris c'est un space opera d'ampleur. L'évolution des espèces tient plus de place que les théorises scientifiques, il faut dire que Vinge mathématicien à la retraite est passionné par la théorie de la singularité technologique qui dit qu'en extrapolant l'humanité aura créé une intelligence supérieur à la notre qui met fin au prédiction de développement car personne ne sait quel sera son attitude envers nous. Ce qui ce passe ici avec l'introduction dans l'univers moyenâgeux des loups de deux créatures d'une civilisation supérieur.
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D'une expédition Straumli qui a déclenché une Perversion sur la galaxie, un seul vaisseau est parvenu à fuir. Il se dirige tout droit vers le centre de la galaxie, la Lenteur, là où l'on ne peut dépasser la vitesse de la lumière. A son bord, une famille espère trouver une planète hospitalière. Mais lorsque le vaisseau s'écrase, la famille se trouve attaquée par des meutes de créatures proches des chiens, les Dards. Les parents sont tués et les deux enfants, Joanna et Jeffri, séparés par des meutes rivales.
A l'autre bout de l'univers, Ravna reçoit un message de détresse du jeune garçon. le voyage pour venir le sauver risque d'être long...

Rarement un roman a été aussi difficile à pitcher. Il faut dire que sans être imbitable, ce livre est foisonnant d'idées et que le lecteur non averti peut se perdre dans les méandres d'une histoire peu banale, tout au long d'un pavé de presque 700 pages. Pourtant, avec Un feu sur l'abîme, l'auteur américain qui popularisa au début des années 80 le concept de singularité technologique, et qui reçut en 1993 le fameux prix Hugo, signe ici un très grand roman. Et si le lecteur, sans a priori, fait jouer la fameuse suspension consentie d'incrédulité (chère à Coleridge), il se trouvera vite récompensé, happé par une intrigue divisée en deux, voire trois, fils narratifs. Car l'émerveillement sera au rendez-vous à chaque coin de page Et cette inventivité créatrice semble sans limites : des "chiens" à l'intelligence collective, des Cavaliers (sortes de bonsaïs pensants), Pham, l'étrange individu issu d'une Puissance, etc. de plus, ce roman relie les notions de space opera et de planet opera avec une aisance et une fluidité incroyables. Bon, parfois, on aurait aimé quelques petites descriptions, histoire de se mettre une image précise sous la rétine et l'on voit bien que Vernor Vinge ne s'embarrasse pas toujours avec la vraisemblance. En plus, peut-être pour signifier la lenteur du voyage inter-stellaire, l'auteur prend son temps (mais sans jamais tirer à la ligne !) Mais ceci n'est que broutilles...

A.C. de Haenne
Lien : http://les-murmures.blogspot..
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L'un des meilleurs récits de SF - Cyber(punk).
Un must.
Certains romans laissent une trace indélébile dans la mémoire: vous le prenez en main et l'histoire remonte à la surface accompagné des émotions...
Je l'avais lu il y a quelques années et là...
Le plaisir de lire à l'état pur.
Le genre de bouquin qu'on déteste déposer avant la fin.
Le coeur du roman ? le concept de "singularité technologique": 'hypothèse développée par le mathématicien von Neumann selon laquelle l'invention de l'intelligence artificielle déclencherait un emballement de la croissance technologique induisant des changements imprévisibles sur la société humaine.
L'auteur nous régale de quelques trouvailles savoureuses...dont une race d'E.T. canin dont il vaut mieux se méfier...:-).
Et puis après avoir lu ce roman, vous ne verrez plus du même oeil ni votre PC ni les innovations technologiques...
Ce roman dont l'intrigue se base sur des concepts mathématiques et physiques concrets nous entraîne dans l'action de la première à la dernière page.

Vernor Vinge a été professeur d'informatique et de mathématique dans une université américaine. Il a écrit peu, d'accord mais pour moi ce roman se classe dans les 50 meilleurs romans de SF de tous les temps...

A consommer sans modération.
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« Un feu sur l'abîme » me paraît être un archétype de la SF des années 90 : des idées étonnantes éparpillées –des intrigues croisées - du space opéra et du planet opéra agrémenté d'un peu de fantasy – des paragraphes interminables (500 pages est le minimum syndical...). le résultat est plutôt mitigé, en 1981 on avait pu apprécier de Vernor Vinge « les traquenards de Giri » un planet opéra particulièrement original. Celui ci l'est autant : sa description de la galaxie numérique ne vivant que de bases de données et d'informations et de ses civilisations humaines, E.T. ou non-organiques est grandiose, bien que l'écriture les rendent parfois difficiles à appréhender et que cela ait été déjà bien abordé par Banks dans sa « Culture ». La deuxième intrigue croisée se passe sur la planète des Dards, sortes d'incroyables chiens groupés en petites meutes intelligentes et télépathes dans une improbable civilisation de type moyenâgeux. L'intrigue générale est relativement simple : Après que des archéologues humains aient réveillé une vielle intelligence artificielle maléfique, un vaisseau Humain et E.T. doit atteindre la planète des Dards a des milliers d'années-lumière, poursuivi par plusieurs flottes de milliers de vaisseaux « ennemis », afin de sauver deux enfants prisonniers de Dards et surtout de trouver le secret qui permettra de sauver la galaxie de la « gale » une intelligence artificielle- virus qui contamine et extermine toutes les civilisations. Pourtant au final l'ensemble parait complexe de part le nombre de personnages, des sous-intrigues, et de l'écriture parfois absconse ou sur détaillée – bref il faut s'accrocher pour suivre et arriver au bout.
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800 pages, une galerie d'extraterrestres comme on en voit peu, une entité méga-méchante, des anti-héros dépassés par tout ça et un zeste de vraie physique.

Je ne vous le cacherai pas, mes bibliothèques (pas « ma bibliothèque », je suis bien trop collectionneuse !) débordent de science-fiction, et j'ai grandi à bonne école : mon père est pire que moi en la matière (et pour la SF, et pour la collection). Malgré cette tendance, ce livre, et même cet auteur, nous avait complètement échappé jusqu'à présent, malgré les 4 (!) prix Hugo décernés à Vernor Vinge. Un feu sur l'abîme l'obtient en 1993. Une sorte de blackout entoure donc ce roman – à tel point que mon libraire, pourtant spécialisé en SF et particulièrement averti, ne l'a plus sur ses rayons : il serait épuisé. NB : S'il vous intéresse, il est disponible un peu partout d'occasion.

Un feu sur l'abîme a tout du space opera comme Dune ou les trilogies de Peter F. Hamilton : on parcourt l'univers dans tous les sens, on rencontre des êtres bizarres, on se bat contre un grand méchant, tout cela pourrait relever du carton-plâtre mais pas du tout, on y croit, on s'y prend.

L'intrigue et le super-méchant sont peut-être des prétextes : une expédition humaine déterre dans un coin lambda de la galaxie une « archive » informatique et l'active par erreur, créant une Perversion, sorte d'intelligence artificielle dont le but ultime est la pure destruction de toute chose dans l'univers. Une famille s'échappe et se scratche sur une planète, avec dans ses bagages un possible antidote à cette Perversion. En parallèle une expédition se monte cahin-caha pour tenter d'agir… le résumé n'est pas clair mais ce n'est pas franchement la trame qui importe.

Ce qui donne à ce livre tout son intérêt et amène à tourner les 800 pages bien vite, ce sont les détails de cet univers. 2 des personnages principaux sont des cavaliers de Strodes, sortes de croisement entre des plantes en pot et des algues marines montés sur chariot à roulette. Ça pourrait être ridicule, mais on y croit – même si on rigole bien. La planète sur laquelle la famille échappée de la Perversion s'écrase est peuplée par les Dards, sortes de chiens-loups mais dont un individu est composé de 2 à 8 membres qui peuvent sembler autonomes, mais qui, en fait, ne font qu'un. Et ça marche ! Nous découvrons peu à peu comment leur mode de pensée influe leur civilisation, très médiévale, et on se prend au jeu !

Encore mieux, l'univers est constitué de plusieurs zones : les Profondeurs inconscientes, les Lenteurs, l'En-delà. Plus on se rapproche des profondeurs, moins la technologie fonctionne, plus il est difficile de voyager vite. Dépasser la vitesse de la lumière y est impossible. A l'inverse, il y a après l'en-delà des êtres immatériels, surpuissants, qui n'ont plus de limite. C'est une trouvaille géniale, extrêmement puissante narrativement : la solution face à la Perversion se trouve probablement sur le monde des Dards, mais ce monde est très proche des Lenteurs, où tout prend plus de temps, où tout vaisseau non équipé peut voir sa technologie régresser formidablement… Et parfois la frontière entre l'En delà et les Lenteurs se déplace.

Ces quelques détails peuvent sembler difficiles à gober, mais Vernor Vinge parvient à en faire un tout cohérent, crédible, accrocheur. Résultat : on voyage, on rigole, on est surpris, on palpite, bref ce roman nous fait passer par toutes les couleurs comme tout bon space opera.

Seul bémol : le rythme est parfois un peu plat, ou bien est-ce l'écriture qui se prend de quelques détours superflus ? Peut-être est-ce dû à la traduction, ou bien à la comparaison avec le maître de la grande narration haletante, efficace et qui vous met en apnée, Peter F. Hamilton ?
Ça reste néanmoins un très très bon livre, que je vous recommande chaudement.
Lien : https://lesmecaniquesimagina..
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Dans un futur lointain une intelligence artificielle est libérée par des archéologues imprudents. Elle se propage dans toute la galaxie, anéantissant au passage des milliers de civilisations. La seule « arme » qui pourrait sauver l'univers serait éventuellement en possession de deux enfants, uniques survivants du contingent humain responsable de la situation, et naufragés sur un monde médiéval où deux communautés d'êtres à l'intelligence collective se livrent une guerre sans pitié. Tandis que les enfants doivent survivre, chacun dans un clan, une course contre la montre s'engage pour les récupérer, ainsi que cette fameuse arme, si tant est qu'elle existe.
Il y a donc deux niveaux de lecture dans Un feu sur l'abîme. le premier c'est la vie des enfants sur la planète où ils sont perdus, et la façon dont ils s'adaptent à une civilisation qui n'a rien à voir avec la leur. Les Dards sont en effet des êtres d'apparence canine et qui ont besoin de plusieurs membres pour que leur intelligence s'exprime ; ces différents membres ne peuvent d'ailleurs guère s'éloigner l'un de l'autre, sous peine de perdre tous leurs moyens, voire de mourir. Cela entraîne donc des contraintes physiques très fortes, mais également psychologiques. C'est ce à quoi Vernor VINGE s'intéresse en mettant en avant le contraste entre les enfants humains et ces êtres si différents.
Le second niveau de lecture du roman c'est l'épopée galactique qu'il propose. Partant des postulats qu'il existe des centaines, voire des milliers, de civilisations à travers l'univers d'une part, que les étoiles n'ont pas toutes le même âge d'autre part, VINGE estime que ces civilisations n'auront pas toutes le même niveau de développement. Il conceptualise d'ailleurs cela en structurant l'espace en trois « zones » concentriques dans lesquelles la vitesse de la lumière augmente au fur et à mesure que l'on se rapproche du coeur de la galaxie.
Encore est-il que ce ne sont là que les idées principales de Vernor VINGE qui nous propose tout simplement un roman fourmillant de trouvailles qui renouvellent le Space Opera avec brio. L'exercice n'est toutefois pas particulièrement simple pour un lecteur qui ne souhaite qu'un simple divertissement, mais c'est compensé par un rythme soutenu et une écriture qui évite l'écueil des longues digressions explicatives au profit d'une véritable immersion dans un univers rendu crédible. C'est certainement pourquoi Un feu sur l'abîme a été récompensé par le prix Hugo en 1993.
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J'ai été déçu par ce prix Hugo. J'ai trouvé cet ouvrage manque de cohérence et plutôt ennuyeux !
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Grand roman de science fiction.

Traîtrise, convoitise, crime, course contre la montre, poursuite,, exploration, du sense of Wonder.

Ici point de militarisme, de pouvoir psychique, de lasers, etc..

Vinge a fait preuve d'une grande imagination avec les zones (plus on se rapproche du centre, plus la technologie des vaisseaux perdus en efficacité voire se mettent hors servcies), le mode de transmission par ondes chez les meutes, qui du coup crée des situations et combinaisons inimaginables.

Le monde des Dards est à l'ère féodal, où l'évolution est longue et leur époque va être (un peu) chamboulée avec l'acquisition de nouvelles technologies dont elles seront déterminantes pour la suite.

A l'auré des années 90 avec le système de communication qui n'est pas sans rappeler nos email et messagerie, très fort. Et puis ces perversions qui convoitent aussi ce tant précieux archives. Je vous en dit pas plus, imaginez le boxon dans tout ça que ça peut occasionner.

J'aimerais préciser une dernière chose également. Il faut noter que la traduction réalisée par Guy Abadia est très reussie. On connait son travail pour le cycle Hyperion et Endymion (Hormis l'éveil d'Endymion). Il a réussi à retranscrire avec brio l'univers A fire upon the deep en Français. Il m'arrive souvent de ne pas finir certains romans à cause d'une traduction quelconque comme Maree stellaire de David Brin réputé pour être un bon roman mais qui m'est tombé des mains à cause d'une traduction que jai trouvé un peu trop rigide et directe. Peut-être du à l'écriture de Brin, il faut que je le lise en vo pour en avoir le coeur net.

En un mot, Magistral.
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Vernor Vinge est un scientifique et un écrivain, surtout écrivain maintenant. Bien que l'éditeur se soit un peu raté sur la couverture, ces deux romans ont tous les deux obtenu le prix Hugo.
Ce qui rend le travail de cet auteur si intéressant c'est la créativité débordante dont il fait preuve, et la manière aboutie de mettre en scène les situations nouvelles qu'il imagine.
Lien : http://quoideneufsurmapile.b..
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