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sur 3239 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pourquoi Bess est-elle sortie de chez elle en tenant un enfant par la main, alors que les éléments se déchaînent ?
Qui est cet enfant qui semble ne pas être le sien ?
Qui est Bess ?
Quels sont ses liens avec ceux qui participent aux recherches après que l'enfant se soit littéralement évaporé, comme avalé par le brouillard ?

Il y a tellement de questions dans ce très court roman que j'ai cru que je n'aurais pas toutes les réponses, mais c'était sans compter sur le talent de l'auteure qui réussit en moins de 200 pages un huis clos angoissant.

Marie Vingtras signe un premier roman comme je les aime : captivant et vibrant. J'ai été absolument subjuguée par ce texte, où tout fonctionne parfaitement : l'intrigue addictive, les personnages profonds, et l'écriture subtile, parfaite. Perturbant et fascinant.

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Un roman choral qui nous fait entrer dans la vie, dans les souvenirs, dans les tracas de chacun des adultes qui cherchent l'enfant perdu dans la tempête de neige, dans ce grand Nord isolé.
Quelle bêtise d'être sorti par ce temps… Quelle imprudence de le rechercher dans ce froid et ce brouillard qui rend tout invisible et tend à des recherches vaines… Une ambiance de fin du monde, une atmosphère lourde, des souvenirs épars qui finiront par s'éclairer, une angoisse qui monte …
Je dois avouer avoir eu un peu de mal à entrer dans ce roman, étonnée du nombre de récompenses reçues et de mon indifférence à tous ces ressentis et confidences qui ne prenaient pas sens. Puis à un moment c'est l'euréka, malgré ce blizzard, je m'y suis retrouvée et davantage impliquée. Les relations entre les protagonistes révèlent des traumatismes intimes, des dysfonctionnements sociétaux qui ne laissent pas insensibles.
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En Alaska, en plein blizzard, dans un endroit désert, Bess lâche la main d'un jeune garçon quelques secondes. Il disparaît alors que la visibilité est nulle.

Bess va partir à sa recherche en compagnie de deux hommes qui habitent à proximité, alors qu'un troisième reste à l'abri dans sa maison pour affronter cette tempête.

Tour à tour, chaque personnage va se révéler dans de très courts chapitres. On va comprendre pourquoi ils se sont réfugiés dans ce coin perdu et inhospitalier, quelles sont les souffrances qu'ils ont vécues et qui motivent cet isolement.

On avance dans le récit à petites touches, le suspense et le questionnement vont en grandissant au même rythme que la tempête. On ne peut rien lâcher jusqu'à la résolution du puzzle dans une conclusion que j'ai trouvée astucieuse.

J'ai bien aimé la forme de roman choral qui permet de mêler des monologues d'abord décousus, puis de plus en plus imbriqués les uns dans les autres.

Le récit tourne autour du thème de la paternité. L'écriture est fluide, l'ambiance de huis-clos oppressante.

Pour un premier roman, c'est une grande réussite.
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Pour un premier roman, j'ai trouvé ça très bien.
D'emblée, on est plongé dans l'action, dans le blizzard en Alaska, on rencontre le premier personnage Bess puis Benedict puis Freeman, Cole...
Un chapitre est consacré à chaque personnage ; petit à petit on apprend à connaître leur passé, leurs secrets.
C'est très bien écrit, assez violent et dur.
Moi j'ai bien aimé, en tout cas.
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« Je l'ai perdu. J'ai lâché sa main pour refaire mes lacets et je l'ai perdu. » Un blizzard souffle; la visibilité est considérablement réduite, voire presque nulle. Bess sort dans la nuit avec Thomas, le fils de Benedict, et alors qu'elle se penche pour attacher ses lacets, il disparaît. Construit sous la forme d'un roman choral, quatre personnages – Bess, Benedict (le père), Cole et Freeman (un ancien policier à la retraite) -, à la recherche de l'enfant, vont faire avancer le récit, et peu à peu nous faire sortir de la tempête (c'est une belle métaphore que celle du blizzard), au fur et à mesure que nous allons comprendre les raisons qui les ont amenés à vivre en ces terres inhospitalières. Marie Vingtras signe avec Blizzard un premier roman impressionnant et palpitant que j'ai lu d'une traite. Vraiment à lire.
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Dans les rudesses du climat de l'Alaska, le roman commence par la disparition d'un enfant dans le blizzard. On ne comprend pas pourquoi une jeune femme sort avec un enfant dans de telles conditions connaissant les risques encourus. Inconscience? Folie? Quel motif impérieux a bien pu la pousser à une telle initiative?

Quatre personnages prennent tour à tour la parole pour nous livrer leur témoignage aux airs parfois de confession. Les interventions sont assez courtes (une à trois pages au maximum) et permettent ainsi de suivre le récit de chacun des protagonistes sans effort ni risque de confusion. Un premier bon point pour l'autrice.

On apprend assez vite que l'un des points communs de Bess, Benedict, Cole et Freemann est d'être lesté par un passé douloureux et compliqué. Chacun a perdu un être cher et, dans ce contexte morbide, on craint une issue fatale pour l'enfant.

Au début du roman, on a du mal à trouver une cohérence entre les quatre récits puis, peu à peu, ceux-ci s'enchevêtrent et convergent vers un même point final. L'intrigue de départ ne me séduisait pas d'emblée car j'avais l'impression d'un thème moult fois abordé. Mais le fait d'impliquer quatre narrateurs différents donne parfois un aspect épistolaire au roman (ce que j'aime bien) et permet de changer de point de vue, de se sentir maître de la situation car on sait des choses sur chacun ignorées des trois autres; bref, on se croit lecteur omnipotent. Illusion !! Car le suspens est bien entretenu et l'on se fait quand même surprendre par la tournure des événements. Clifford, un autre des personnages principaux, n'a pas la parole et l'on se demande bien pourquoi il n'apporte pas son propre témoignage. La fin de l'histoire nous le fait comprendre... Blizzard et bêtes sauvages du grand Nord sont-ils vraiment les pires dangers pour un enfant d'Alaska ?

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Pourquoi Bess est-elle sortie dans la neige et le froid alors que le blizzard fait rage dans ce coin perdu de l'Alaska et avec un gamin en plus ! Et comment, ayant lâché sa main quelques secondes et aussitôt perdu de vue, va t-elle le retrouver au milieu de cette tempête ?
Deux hommes partent à leur recherche tandis qu'un troisième , ignorant ce qui se passe , reste calfeutré chez lui .

Ces quatre personnages, Bess, Bénédict, Cole et Freeman , seront les quatre voix du roman, quatre monologues intérieurs qui petit à petit dévoilent leur histoire personnelle et les raisons, pas toujours avouables, pour lesquelles ils se sont installés au beau milieu de nulle part ! L'occasion pour l'auteure de décliner le thème de la culpabilité sous toutes ses formes .

Si les personnages masculins sont un peu stéréotypés (le taiseux, la brute épaisse, le vétéran du Vietnam), il faut reconnaître que l'auteure sait nous tenir en haleine avec ses chapitres ultra courts et son écriture fluide et nerveuse . On a envie de savoir comment ça va finir et ce n'est qu'à la toute fin du roman que se mettent véritablement en place les différentes pièces du puzzle.

Marie Vingtras se dit nourrie de littérature américaine et ça se sent dans ce premier roman qui m'a fait penser à du Ron Rash.
Bref, un bon moment de lecture .
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Roman choral court, simple et très efficace !
Nous entrons dans l'action dès la première page: tempête de blizzard au coeur de l'Alaska, une jeune femme Bess lâche la main d'un enfant pour faire son lacet, il disparaît.
L'action se déroule sur quelques heures, plusieurs personnages entrent en scène dans un huis clos palpitant.
Les protagonistes sont ruraux, sombres avec des secrets inavouables que nous découvrirons lors de l'avancée de la lecture.
Très bon moment et belle découverte
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Un enfant disparaît en pleine tempête en Alaska. Dans ce bout du monde désolé, quatre personnes se lancent à sa recherche : Bess, Benedict, Cole et Freeman. C'est l'occasion d'entendre leur voix, singulière, sans mensonge, par l'intermédiaire de monologues intérieurs. Les chapitres sont courts, l'écriture fluide, les voix se succèdent et le temps passe, à la recherche de l'enfant…
L'éditeur parle d'un « huis-clos en pleine nature », on peut même ajouter que la nature est particulièrement hostile dans ce coin paumé de l'Alaska où viennent échouer les gens qui n'ont plus rien à perdre, mais beaucoup à cacher. Tout le monde, ou presque, a un cadavre dans le placard, et c'est pas beau à voir. Mais on apprend à les connaître, on s'attache même à certains, mais on sait que le blizzard ne les laissera pas indemnes. C'est très bien mené. C'est un livre à lire d'une traite, sans reprendre son souffle.
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Je rejoins le concert de louanges qui accompagne ce premier roman depuis sa parution.
Un roman français mais tellement américain. Par sa construction, par son ambiance, par sa précision.
D'un pitch très simple - dans le blizzard en Alaska, un enfant disparaît - l'autrice parvient à tirer une histoire noire et tendue. Quatre voix vont se succéder, quatre confessions comme un jeu de piste.
A lire en une seule bouchée pour apprécier pleinement.
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