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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
«La souplesse et la grâce ne s'apprennent pas c'est un don. Suivante … »

Il faut être la meilleure pour rentrer à l'Académie de danse Bojinski. Quand le regard du maître se pose sur la jeune fille, il ne voit plus en elle une fillette mais une future danseuse étoile. Il va s'acharner pour que Polina frôle l'excellence, jusqu'à l'épuisement, jusqu'au sang. Quand on entre dans le cours de Bosinski plus rien à d'importance. Tu ne dois vivre, respirer, bouger, marcher que par et pour la danse. Pourtant danser c'est toute sa vie. Mais danser pour qui, pour quoi ? Telle est la question que lui pose son professeur qui va la pousser au-delà de ses limites.

Devenir danseuse étoile est un sacerdoce, Polina va vite le comprendre à ses dépends.

Bojonski est redoutable, cruel et pourtant il va la mener au sommet. Mais la rançon de la gloire est très lourde et le prix qui mène au succès est très cher. Plus rien n'existe mis à part la danse. La suivante est là, à guetter le moindre faux pas ou à espérer la chute, la descente aux enfers qui lui permettra de prendre un billet pour les étoiles. Devenir danseuse est un chemin de croix jonché de 14 heures de travail quotidien, avec des professeurs qui en exige toujours plus. Même si tu as mal, ne jamais te plaindre. Si tu tombes, te relever encore et encore et recommencer. le doute s'installe, les désillusions, les regrets. L'amour nous échappe, l'absence de famille et de vie personnelle se fait ressentir. Et malgré tous ces problèmes qui polluent la tête, il faut danser, interpréter, donner le meilleur de soi-même et faire ressortir des émotions contenues, maitrisées malgré la douleur, malgré tout le reste.

«La danse c'est de l'art, il n'y a pas d'adversaire et il n'y a pas de partenaire»

Bastien Vives a réalisé un roman graphique d'une pureté extrême. Sujet intéressant malgré un graphisme quelque peu déroutant au début, manque de finesse, absence de perspective, visages sans expression. J'ai vite été absorbée par l'histoire, l'écriture et finalement les dessins, de deux couleurs uniques, me sont devenus agréables et intenses.

Avant de devenir femme, Polina va devenir une artiste mais quel en sera le prix ?

«Il ne sert à rien d'aller le plus haut possible, si on ne prend pas le temps de contempler»

Polina, l'Art de ne jamais renoncer…

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Le dessin se réduit à son strict minimum, deux coup de pinceau, trois ou quatre traits fins, un fond gris, une mise en page sobre, des décors seulement quand c'est nécessaire, c'est fin, juste, le style est adapté à la danse, un mouvement = une expression, le pinceau s'accorde au mouvement de la danse, en parfaite harmonie avec le sujet. le style épuré sublime le propos. On suit l'évolution de Polina dans ce milieu dur, ou les égos des professeur, des chorégraphe usent les jeunes danseuses, on part de sa troisième année à l'école de danse pour arriver à son épanouissement dans le cadre professionnel. La danse est abordée dans son essence même, entre l'aspect physique et éprouvant jusqu'à son sens, sa raison d'être. Il y a un petit côté “Lettre à un jeune poète” mais axé sur la danse. Cela m'a donné envie d'aller voir un spectacle de danse. Superbe...
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Roman graphique de Bastien Vivès.

Polina Oulinov entre très jeune à l'académie de danse Bojinski. le professeur Bojinski règne avec exigence et fermeté sur les grandes classes et les admissions. "Si vous n'êtes pas souple à 6 ans, vous le serez encore moins à 16 ans. La souplesse et la grâce ne s'apprenent pas. C'est un don." (p. 17) Il remarque immédiatement Polina qui est une élève brillante. La jeune ballerine danse avec les classes supérieures et bénéficie de cours particuliers avec le maître. Elle entre au théâtre de Russie, mais continue à travailler avec Bojinski qui lui offre de danser un solo qu'il a écrit et n'a jamais présenté. Mais Polina grandit et cherche à échapper à l'emprise de son mentor. Elle quitte le théâtre avec son petit ami Adrian et rejoint la troupe de Mikhaïl Laptar, un chorégraphe contemporain, qui lui fait découvrir une nouvelle façon d'exprimer et de vivre la danse. Un professeur du théâtre lui avait lancé : "Je ne devrais pas te le dire, Polina, mais tu as du génie. Voilà. Mais le problème c'est que tu ne sais pas quoi en faire." (p. 81) Finalement, c'est en quittant les institutions que Polina se réalisera en tant que danseuse et comprendra enfin les préceptes de Bojinski.

Polina travaille beaucoup et avec acharnement. "Un artiste est en permanence insatisfait car il recherche une certaine perfection." (p. 68) Suivant cette maxime et méprisant la fatigue et la douleur, elle cherche à satisfaire les exigences de Bojinskiqui lui répète à l'envi "Ne me faites pas regretter." Si elle se plie d'abord physiquement et machinalement aux demandes du professeur, Polina finit par briser le lien figé qui la rattache à son mentor pour en tisser un nouveau avec les fils du respect. Cheminement intime et apprentissage de la liberté, cet album ne s'embarasse pas de grandes phrases pour communiquer l'émotion. Polina gagne ses galons avec humilité : même si elle sait qu'elle mérite l'admiration, elle n'oublie pas qu'elle a été une enfant à qui un professeur hors du commun a tout appris.

Avec cette étrange tâche noire sur le nez, Polina n'est pas très jolie. On suit l'évolution du personnage de l'enfance à l'âge adulte. L'ingratitude de son corps d'enfant et la maigreur musculeuse de son corps d'adulte ne sont pas non plus dans les canons de la beauté. Mais que Polina danse et elle est transfigurée : dans le mouvement, elle touche au sublime, elle est étoile parmi les plus lumineuses. Polina n'est pas faite pour le quotidien : quand elle danse, elle ne touche plus le sol et sa fragile beauté explose.

Le professeur Bojinski est un personnage imposant : grand, les bras souvent croisés, on l'imagine avec une voix grave et coupante. Pour lui, "la danse est un art. Il ne s'apprend pas." (p. 31) Loin d'enseigner la danse, il exige de ses élèves qu'ils se dévouent tout entier à cet art. Ses phrases tombent comme des couperets et n'admettent aucune réplique. "Les gens ne doivent rien voir d'autre que l'émotion que vous devez faire passer. [...] Si vous ne leur montrez pas la grâce et la légèreté, ils ne verront que l'effort et la difficulté." (p. 37) Dissimulés par des lunettes qui font écran, on ne croise jamais ses yeux. Son regard qu'il pose sur les élèves est aussi pétrifiant que celui de Méduse. Dans ses lunettes, la danseuse voit son propre reflet et toutes ses imperfections démultipliées. En une case, le seul vrai portrait de lui et de ses yeux présente un homme aux cheveux blancs et au regard ridé, un homme dépassé qui admire la meilleure danseuse de sa carrière. Pour avoir dansé pendant quinze ans, je sais la valeur d'un regard appréciatif et d'un demi sourire et je connais l'accablement devant les pas qui se détournent et la main qui claque sur la barre. En quelques traits, Bojinski est une illustration fidèle et poignante des grands professeurs de danse dont la passion n'a d'égale que l'espoir de trouver une perle rare.

L'image est en noir, blanc et gris. On est très loin du rose des tutus et des paillettes. Ici, la danse est une introspection intransigeante qui nécessite une concentration et une disponibilité de corps pleine et entière. Je suis subjuguée par le talent de Bastien Vivès qui sait rendre en quelques coups de pinceau la beauté des pas de danse, des enchaînement et des corps au travail. À tourner les pages de son oeuvre, j'ai envie de courir au ballet ou, pire, de remonter sur la scène, pas pour y briller mais pour vivre toute l'absolue splendeur de Terpsichore.

Nul besoin d'être amateur de danse pour apprécier cet album, mais il faut aimer le mouvement : Polina est élancement et tourbillon. On ressort troublé de tant de grâce.
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Lorsque j'ai découvert Polina, de Bastien Vivès j'avais seulement lu le Gout du Chlore, qui ne m'avait pas enthousiasmée plus que ça. Pour moi, le récit manquait de profondeur, de matière, et je n'avais pas réussi à m'identifier aux personnages, dont le caractère était esquissé de manière trop flou pour moi.

Mais là, Polina est une vraie révélation. Les personnages sont magnifiquement croqués, tout est dans l'évocation des mouvements, l'évocation des traits des visages. Ce qui met parfaitement en image, les danseuses et leurs positions. le dessin en noir, blanc et gris se prête parfaitement à ce voyage dans l'univers de la danse de haut niveau, une discipline bien éloignée des paillettes et tutus, beaucoup plus proche du don de soi et de l'effort continu.

L'histoire de Polina est sensible, touchante, il ne s'agit pas d'un récit extraordinaire juste du destin d'une jeune fille dont la passion dirige la vie. le lecteur suit la jeune fille et ses évolutions, tant sur le plan physique que mental. L'évolution de sa relation à la danse et aux personnes qui l'entourent. La relation que l'enfant, puis la jeune femme entretient avec son professeur, son mentor est mise en avant, les noms dits sont nombreux mais l'auteur parvient toujours à nous faire ressentir ce que Polina perçoit.

Un Bd à lire comme un roman, à dévorer et re-dévorer.


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Polina est une petite fille très douée pour la danse, qui va se retrouver à suivre les cours de Bojinski, un grand maître de la danse, puis partira dans une institution qu'elle finira par quitter pour mieux s'épanouir dans des troupes de danse et atteindre le sommet de son art.

Avec cette histoire sur fond de danse, Bastien Vivès nous propose de suivre l'itinéraire de Polina, de l'enfance à l'âge adulte.
Polina n'est pas forcément très jolie, elle est plutôt ingrate petite et osseuse et tout en muscle adulte, mais voilà, quand elle danse il se dégage d'elle un charme et une grâce qui font tout s'éclipser.
Bojinski, quant à lui, est imposant et puissant et il est facile d'imaginer sa voix, son attitude et son ton dans ses paroles : "La souplesse et la grâce ne s'apprennent pas. C'est un don.".
Il sera tout au long de la carrière de Polina son mentor, son point de repère, et leur relation connaîtra une jolie évolution, passant de celle de maître/élève à une avec un respect mutuel.
Il n'y a pas de repère temporel dans le récit, mais il est facile de se repérer du fait de l'évolution graphique du personnage de Polina.
Pour dérouler son histoire, l'auteur a choisi la sobriété, en utilisant exclusivement du noir et blanc, avec des nuances de gris.
Le coup de crayon est sûr et précis, et il y a beaucoup de vie et de mouvement dans les dessins.
C'est un roman graphique très vivant, qui connaît de belles envolées avec les scènes de danse et où il y a sans cesse du mouvement, que ce soit au niveau des personnages où des lieux où ils se trouvent.
Et puis il y a aussi de très belles subtilités à travers le regard de Polina.
Pour elle, Bojinski reste toujours le même jusqu'à ces images vers la fin de l'histoire où Polina ne le regarde plus et où Bastien Vivès le représente tel qu'il est, âgé.
L'auteur a su jouer avec les nuances de noir et de blanc pour raconter l'histoire du point de vue de Polina, en tout cas d'une certaine façon, pour qui le mentor de son enfance reste toujours le même et ne connaît pas les affres du temps.
L'une des choses qui m'a marquée est la solitude quasi permanente de Polina, il n'est question de sa mère qu'en début de roman et c'est seule qu'elle va se construire et finir l'histoire, même lorsqu'elle est en couple il y a une certaine distance, comme si Polina pour mieux se découvrir et s'épanouir était condamnée à rester seule, comme une sorte de malédiction qui frappe les plus grands artistes dans les domaines de l'art.
C'est donc également un oeil critique que Bastien Vivès pose sur le monde de la danse, ou du spectacle de façon plus générale.

Je regrette toutefois quelques fautes d'orthographe repérées à la lecture et également quelques petites erreurs dans les faits ou les noms.
C'est dommage, cela vient un peu gâcher la belle réussite de l'ensemble et laisse croire qu'il n'y a eu aucune relecture.

Si Polina est une danseuse émérite et douée, Bastien Vivès l'est tout autant dans une autre forme de l'art : la bande dessinée.
Avec "Polina", Bastien Vivès a atteint une forme de maturité et signe-là, à mon sens et avec ce que j'ai lu de lui, son album le plus abouti à ce jour.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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De passage au rayon BD dans une bibliothèque que je fréquente peu( parce que peu de conseils) je suis tombée sur ce roman graphique.
J'ai beaucoup aimé l'histoire de cette danseuse, et le duel entre les écoles de danses contemporaines et classiques.
La danse est une vie de passion et de douleur. Douleur des corps qui ne doivent exprimer sur scène que la beauté dans la facilité.
Les planches, uniquement dédiées à la danse, sont d'une belle efficacité.
J'ai aimé le graphisme minimaliste qui exprime bien la rigueur et la beauté de la danse.
J'ai réalisé que Bastien Vivès était celui par qui le scandale était arrivé à Angoulême.
Certaines de ses oeuvres(3) ont un caractère pédo-pornographique. Ne connaissant pas le monde de la BD, je ne ferai aucun commentaire là-dessus.
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Trajectoire d'une danseuse douée, portrait du sport de compétition, vie au sein d'une école de danse...

Un roman graphique à plusieurs dimensions.

L'auteur nous montre les interrogations de l'héroïne prête à accepter le travail, la souffrance et parfois l'humiliation pour peut-être vivre son rêve.

Il y a les professeurs exigeants et qui suivent leur propre recherche de perfection, et les élèves qui tentent de rester solidaires malgré la compétition permanente.

Cela se passe en Russie mais il n'y a pas vraiment de frontière pour cette école terrible de l'exigence qui brise le corps et parfois les êtres...

A moins de trouver un chemin plus personnel...

Un regard précis, intéressant et très réaliste. A découvrir !
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Avec des ombres, Bastien Vivès met de la lumière sur une carrière de danseuse, toute en subtilité.

Une histoire touchante, un dessin splendide
Lien : http://noid.ch/polina/
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Difficile de faire un résumé efficace d'une histoire qui se déroule sur peut-être une vingtaine d'année. Au coeur de ce récit, c'est d'abord la danse, non pas comme art, mais comme discipline exigeante, qui demande énormément d'efforts qui ne doivent surtout pas se voir. “Il est important que ça paraisse”. Véritable enjeu que cette danse: jusqu'où Polina est-elle prête à pousser son corps et sa tête dans leurs derniers retranchement pour elle? Pourquoi danse-t-elle vraiment? Est-ce vraiment ça, la danse, comme le demandent toutes les filles qui s'effondrent en pleurs après chaque cours de Bojinski? Polina, elle, danse sans trop se poser de questions, essaye de concilier sa vie de pensionnaire avec les autres filles et, bien sûr, les garçons, et les grands projets que Bojinski semble avoir pour elle… Et un jour, elle plaque tout. du carcan de la danse, souvent représenté par les mains qui forcent les muscles de Polina à obéir, les muscles tendus, le trait en noir et blanc qui va droit à l'essentiel, vers l'errance et la bohème, Polina nous entraîne dans un chemin à la fois poétique et pathétique, sans qu'on comprenne vraiment quel en est le but. Solitaire, physiquement capable d'endurer les pires tortures mais si fragile et perdue, Polina m'a énormément touchée. Son trajet, c'est celui qui la rapproche ou qui l'éloigne de son professeur, le controversé Bonjinski, qui lui a tout appris, pour qui elle délaissera beaucoup, dont on voudra la sevrer, qu'elle fuira, qu'elle retrouvera sur son chemin. Son dessin, noyé derrière ses verres blancs et sa barbe noire, m'a beaucoup marquée.
Lien : http://mabouquinerie.canalbl..
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J'ai entendu parler de « Polina » de Bastien Vivès il y a déjà quelques années et le thème de cette bande-dessinée m'attirait, mais son dessin me rebutait. C'est pourquoi j'étais passée à côté jusque là. Alors, quand mon compagnon l'a ramenée de la bibliothèque, l'a lue, aimée et mise entre mes mains, je me suis dit que l'occasion était trop belle pour la rater, et je me suis lancée dans ce récit.

Polina est le nom éponyme du personnage principal, une danseuse talentueuse que le lecteur va suivre tout au long de cette histoire : nous la découvrons à six ans, innocente, pleine d'espoir, de candeur, d'optimisme, nous la voyons devenir jeune fille puis femme, s'épanouir dans sa carrière et nous assistons à sa réussite professionnelle. le plus grand point fort de ce roman graphique est d'être parvenu à offrir à Polina un parcours non linéaire : il est imprévisible, spontané, fait de doutes, de difficultés, et déterminé par ses choix et ses décisions plutôt que par « le destin ». Cela confère à cette oeuvre un aspect hautement réaliste qui m'a comblée. Polina est une jeune fille ordinaire, mais dotée d'un talent qu'elle parvient à exploiter au mieux à force de travail, de répétitions, d'acharnement. A aucun moment la danse n'est présentée comme un don inné et exceptionnel : chez Polina, il s'agit d'une prédisposition qu'elle ne cesse de cultiver et qui finit par porter ses fruits bien mérités.

Véritable roman graphique d'apprentissage, « Polina » est le récit sensible et très humain d'une vie à la fois très ordinaire et extraordinaire. le personnage de Polina ainsi que son évolution ont été soigneusement travaillés : au fil des pages elle grandit, gagne en maturité, en confiance, en sagesse et suscite l'admiration. Nous voyons la petite fille devenir une femme qui s'affirme, et je me suis beaucoup attachée à elle.

De prime abord, le graphisme m'a semblé trop minimaliste, brutal, voire un peu grossier pour le sujet fin et délicat qu'il illustrait, mais ce contraste surprenant qui me paraissait être un défaut s'est estompé à la lecture, puis textes et dessins se sont subtilement mêlés jusqu'à s'harmoniser parfaitement. Bastien Vivès exprime et partage beaucoup d'émotions à travers ses dessins : à la fois durs et gracieux, ils sont une parfaite représentation de la vie de Polina.
Lien : http://www.livressedesmots.c..
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