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EAN : 9782203168770
208 pages
Casterman (12/09/2018)
2.99/5   417 notes
Résumé :
Étudiante en Lettres classiques à la Sorbonne, Séverine n’est ni belle, ni laide, ni brillante, ni médiocre. La jeune femme coule une existence banale, sans éclat mais sans drame, aux côtés d’un compagnon qui lui prête moins d’attention qu’aux séries télévisées ou aux jeux vidéo. À l’issue d’un baby-sitting, elle se voit prêter un chemisier en soie qui va mystérieusement changer sa vie. Du jour au lendemain, les hommes posent sur elle un regard différent, chargé de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (71) Voir plus Ajouter une critique
2,99

sur 417 notes
Vivès est un auteur sur qui j'ai du mal à me faire un avis définitif. Je le trouve talentueux, j'aime son trait simple, efficace, élégant. En revanche, j'avoue que je n'aime pas le type, en tout cas de ce qu'il laisse paraitre dans les interviews que j'ai pu lire. Il me parait prétentieux, si sûr de lui et de son talent qu'il semble s'autoriser à être au mieux pédant, au pire un gros con. C'est un jugement totalement subjectif et qui ne repose sur rien, après tout je ne le connais pas mais c'est ce que je ressens de lui. Cet a priori sur l'homme ne m'empêche pas de m'intéresser à son travail. Ainsi, attirée par une belle couverture, j'ai eu envie de lire ce "chemisier" qui a globalement eu de bons échos. Je ne me joindrai pas aux louanges, je n'ai pas aimé.

Le sujet aurait pu être intéressant : une jeune femme insignifiante qui subit sa propre vie se révèle à elle-même suite à un hasard a priori anodin. Malheureusement, j'ai trouvé que le sujet n'était pas traité de façon intéressante. La B.D est creuse, vaine et ne raconte rient tout en se donnant de grands airs. Certes, le dessin est très agréable à l'oeil, le trait, épuré à l'extrême, est fin et délicat, j'aime ce style minimaliste, le découpage est bien fait mais le propos est sans intérêt. Les personnages ne sont ni attachants, ni intéressants, ils peinent à exister. L'histoire se résume à un enchaînement de scènes de sexe pas émoustillantes pour un sou. de plus, j'ai trouvé qu'il y avait pas mal de clichés.
Dans une interview sur laquelle je suis tombée, Vivès parle du "chemisier" comme d'une comédie. Euh... Vraiment ? Vivès et moi on ne doit pas avoir le même humour. Je n'ai pas esquissé ne serait-ce que l'ombre d'un sourire au cours de ma lecture et je n'ai même pas imaginé que c'était le but visé par l'auteur.

Quand je suis arrivée au terme de ma lecture, je me suis demandée "et donc ?" Et donc rien...
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Une jeune étudiante, Séverine, à la vie banale, en couple avec un jeune homme qui s'intéresse plus aux séries et aux jeux vidéo qu'à elle, entre en possession par hasard d'un luxueux chemisier en soie qui va bouleverser son existence. ● J'ai aimé les dessins, précis et élégants, mais j'ai trouvé le scénario d'une prétentieuse modernité. Les liens de causalité sont effacés au profit d'un récit sans logique apparente : on ne comprend pas les motivations de l'héroïne, ses errances sexuelles (avec de nombreuses scènes de sexe, la plupart assez laides). ● le dessin met bien en relief le changement physique que lui procure le fameux chemisier – il met en avant sa poitrine – ; quant à la métamorphose psychologique et existentielle qu'il opère, pour moi c'est incompréhensible. Sauf à considérer que changeant le regard des hommes sur Séverine, il lui redonne confiance en elle, la rend belle et désirable : mais faut-il aux femmes le regard des hommes pour oser être elles-mêmes ?... Est-ce cela le « nouveau portrait féminin résolument adulte et contemporain » que vante le résumé éditeur ? ● Finalement, si l'illogisme scénaristique « fait moderne », l'arrière-plan idéologique est plutôt ringard ! ● C'était le premier album de Bastien Vivès que je lisais, je ne savais pas qu'il était si connu – et si primé – dans le milieu de la bande dessinée, et je n'ai pas été emballé.
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Je finis mon parcours avec cet auteur par sans doute ce qui est le pire des trois albums empruntés.
Une jeune fille banale, c'est à dire soumise à la débilité de son mec, découvre que si elle porte un chemisier qui met en valeur ses nichons (désolé pour la vulgarité mais cette bande dessinée le mérite), elle fait bander tous les mâles qui passent.
C'est doublement malsain, pour les hommes comme pour les femmes.
Cela se finit bien sûr par l'acmé du cliché sexiste : elle écarte les cuisses pour l'homme de la famille chez qui elle faisait du baby-sitting : allez, venez donc, petite récompense...
C'est une bande dessinée pornographique qui n'ose même pas l'être.
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On a tous des vêtements qui nous permettent de nous sentir plus sûr de nous, plus séduisants... Bastien Vivès pousse ici l'expérience à son paroxysme avec un chemisier de soie qui va bouleverser la vie de la jeune femme qui le porte presque par hasard.

J'ai aimé retrouver les dessins en noir et blanc, aux lignes épurées, à la fois sobres et très expressifs qui m'avaient déjà beaucoup plu dans Une Soeur.

En revanche, l'histoire m'a beaucoup moins plu. Si l'idée de départ était intéressante avec ce vêtement qui permet à une jeune femme effacée de prendre de l'assurance, la tournure que prend l'intrigue est presque sordide. J'ai été vraiment gênée par l'image que l'auteur donne de la femme : si elle n'est pas désirable, elle reste invisible, sans intérêt ; et lorsqu'elle est désirable, elle n'est plus que cela.

Une lecture assez décevante pour le coup...
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Encore une fois, je suis déçue par Vivès. Je concède que le trait fin, minimaliste, donne une sensualité folle au récit ainsi qu'une forme d'immédiateté qui sied parfaitement au propos de l'auteur.
Pour autant, je suis restée de glace face aux chamboulements qu'apporte le chemisier dans la vie (si pourrie que ça ?) de notre protagoniste. Je n'ai eu ni empathie, ni agacement, ni rien, vis-à-vis d'elle. J'ai eu plus l'impression de lire l'esquisse d'un fantasme ou d'une suite de clichés qu'autre chose.
Je suppose que les amateurs de Vivès crieront au génie ; les autres, lisez-le pour vous faire un avis, mais ne soyez pas surpris si vous n'en retirez rien.
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critiques presse (13)
BullesEtOnomatopees
11 juillet 2019
Voici un récit complet qui se lit très bien, d’une traite. Le style graphique de Vivès est aussi fluide que sa narration et tout colle et nous entraîne très facilement dans cette histoire.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
LaPresse
20 décembre 2018
Ce chemisier, qui lui donne une confiance nouvelle, attire sur elle tous les regards.
Une fable teintée d'érotisme, fabuleusement illustrée par l'auteur du Goût du chlore et d'Une soeur. L'album de l'année en France.
Lire la critique sur le site : LaPresse
ActuaBD
07 novembre 2018
Dans ce roman graphique, on retrouve un des thèmes classiques de Bastien Vivès : un parcours féminin en déviation salutaire, qu'il traite sa finesse et sa sensibilité, mais cependant aussi avec certains fils un peu épais. Reste alors le charme du dessin, toujours aussi captivant.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
10 octobre 2018
On dévore l'histoire d'une traite, sans se rendre compte que les planches ont défilé devant nous.
Graphiquement, il ne sort pas de sa zone de confort, mais c'est aussi parfait comme ça. Donc, bien que l'on soit assez loin du phénomène qu'une certaine presse clame partout, Le Chemisier est un album que je vous conseille vivement !
Lire la critique sur le site : Sceneario
LaLibreBelgique
25 septembre 2018
Séverine est la fille qu’on ne remarque pas. Jusqu’au jour où elle passe "Le Chemisier" qu’on lui a prêté. Vivès est de retour avec un récit sensuel.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Lexpress
20 septembre 2018
L’exécution graphique est comme toujours, très fluide et cinématographique, sensuelle et minimaliste. Moins lumineuse qu’Une soeur, peut-être parce que ce dernier a la grâce des étés de l’enfance, tandis que le Chemisier est un récit parisien et adulte.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LaFabriqueaBulles
19 septembre 2018
L’exécution graphique est comme toujours, très fluide et cinématographique, sensuelle et minimaliste. Moins lumineuse qu’Une soeur, peut-être parce que ce dernier a la grâce des étés de l’enfance, tandis que le Chemisier est un récit parisien et adulte.
Lire la critique sur le site : LaFabriqueaBulles
BoDoi
17 septembre 2018
Au final, l’album s’en sort grâce à sa fluidité narrative servie par un dessin qui va vers toujours plus de sobriété. Mais il ne laisse pas grand chose derrière lui, en termes d’émotion ou de réflexion.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
17 septembre 2018
L’album demande de ne pas être plus cartésien que nécessaire, d’avoir l’esprit ouvert et d’accepter l’esquisse et l’inachevé, voire une forme de spontanéité. Il offre la vision d’un quotidien qui ne demande qu’à basculer, s’émanciper et prendre un relief qui lui fait défaut. Parabole, fantaisie, portrait, critique sociale, Le Chemisier est tout cela à la fois.
Lire la critique sur le site : BDGest
Auracan
12 septembre 2018
Bastien Vivès entraine le lecteur dans une histoire singulière, et sur un terrain peu habituel pour lui, où les rapports sociaux apparaissent modifiés par un simple changement de vêtement. Le scénario, fort bien construit, dévoile petit à petit tous les rouages d’une mécanique implacable qui mènera à une fin des plus inattendues.
Lire la critique sur le site : Auracan
Bedeo
11 septembre 2018
Frasque plutôt que fresque, Le Chemisier est une œuvre chargée de symboles et de pulsions, que l’on aurait peut-être préféré seulement effleurer, imaginer ou fantasmer, mais son sujet est bien celui de le dure et froide réalité.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Liberation
10 septembre 2018
Toujours fasciné par les gros nichons, l’auteur entraîne le lecteur dans un récit ambivalent où un chemisier secoue la vie de sa propriétaire.
Lire la critique sur le site : Liberation
BDZoom
10 septembre 2018
L’heureuse cohabitation de son écriture cinématographique (très inspirée par celles des réalisateurs de cinéma français des années soixante-dix comme Sautet, Rohmer, Melville ou Pialat) et de son trait sensuel (ses scènes érotiques sont toujours aussi voluptueuses) fait, ici, une nouvelle fois merveille…
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- J’peux rester avec toi ?
- Une jolie fille n’a rien à faire sur le terrain.
- Tu parles… j’ai pas pris de douche depuis deux jours et mes fringues partent en lambeaux.
- T’es belle.
- Si tu le dis… mais permet moi fortement d’en douter.
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-Et donc, elle a vomi sur mon haut.
-Merci, on est à table.
-Désolée, et Patrick m'a donné un chemisier qui appartient à sa femme.
-Bah, c'est gentil, ça.
-Oui, c'est un très beau chemisier en soie, de couleur perle, avec un joli col. D'ailleurs, je lui ai laissé un message pour le lui rendre, mais il n'a pas encore répondu.
-A ta place, je l'emmènerais au pressing, la soie, c'est très délicat.
-Bah, si elle l'a mis une heure, ça va, il est pas sale.
-Quand même, la moindre des choses, c'est de le rendre propre.
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- Tu lis quoi ?
- Hugo.
- C'est pas au programme du lycée normalement ?
- Et les p'tits chevaux, c'est pas au programme du CP, ça ?
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-- Mais qu'est-ce que c'est ?
– Le chemisier de votre femme.
– Ah. Mais Pourquoi vous me le donnez ?
– Vous me l’aviez prêté, il y a un an
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Il vous va très bien, ce chemisier. C'est celui que vous portiez la dernière fois ?
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Videos de Bastien Vivès (69) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Bastien Vivès
La philosophe Claire Marin et le chorégraphe Angelin Preljocaj sont la marraine et le parrain de la 8e édition des Nuits de la lecture sur le thème du corps.
Claire Marin développe une pensée du sensible et interroge la notion d'identité à travers les épreuves existentielles que nous traversons au cours d'une vie : naissance et deuil, maladie et accident, rencontre et séparation amoureuse, rupture et découverte… qu'elle analyse comme les moments-clés de transformation de soi. Elle est notamment l'auteure de « Hors de moi » (Allia, 2018), « Rupture(s) » (L'Observatoire, 2019), « Mon corps est-il bien à moi ? » (Gallimard Jeunesse, 2020) ou encore « Être à sa place » (L'Observatoire, 2022).
Angelin Preljocaj a chorégraphié 58 pièces depuis le début de sa carrière. Multi-récompensé, il a reçu de nombreux prix dont le « Grand Prix National de la danse » (1992) et « Les Victoires de la musique » (1997). Son premier long-métrage, « Polina, danser sa vie », réalisé avec Valérie Müller et adapté de la bande dessinée de Bastien Vivès, est sorti en salle en novembre 2016. En avril 2019, il a été nommé à l'Académie des Beaux-Arts dans la nouvelle section chorégraphie.
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