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sur 430 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
C'est suite aux tristes et douloureux événements des 7 au 10 janvier 2015 que j'ai voulu lire ce traité de Voltaire. Je ne m'attendais pas à une lecture facile mais j'avoue que je ne m'attendais pas à avoir tant de mal.

Dans mes souvenirs la plume de l'auteur de Candide était plus simple que dans ce traité. Ici, les phrases sont longues. de nombreuses comparaisons qui avaient du sens pour ses lecteurs contemporains , deviennent difficiles pour moi lectrice d'un autre temps qui ne se passionne pas pour l'histoire (enfin L Histoire oui mais démocratisée c'est à dire rendue accessible et vivante pour tous - je ne lis pas la collection des nuls sur le sujet mais après tout, pourquoi pas car la collection est souvent bien réalisée).
Je le sais j'ai des lacunes mais ici, elles m'ont été préjudiciables dans la compréhension du propos. Évidemment, le ligne conductrice était comprise mais certains exemples de tolérance plus difficilement palpable.

Ce que j'en retire, c'est qu'en France, la tolérance est un sujet depuis longue date. Que les religions souvent pourvoyeuses d'intolérance alors même qu'elle défendent cette valeur.

Ici, Voltaire utilise le cas de Jean Calas, calviniste, dont le fils se suicide lors d'un dîner de famille. La vindicte populaire contre les protestants (nous sommes en 1762) va pousser une personne à accuser le père d'infanticide au motif que le fils aurait souhaité se convertir au catholicisme. L'accusateur va être suivi dans sa dérive malgré l'absence évidente de preuve. Tous les membres présents au diner seront alors soupçonnés, accusés. le père périra jugé coupable sans que jamais sa culpabilité soit démontrée. La veuve à laquelle ses enfants auront été retirée montera à Paris chercher le soutien du royaume pour récupérer ses filles.

De nombreux magistrats et écrivains prendront faits et causes pour la veuve. le siècle des Lumières est en marche. Voltaire nous livre son traité sur la tolérance.

Il prendra de nombreux exemples : civilisations grecques, romaines, britanniques.
Il utilisera les dogmes des religions : juives, catholiques, protestantes.

Dans le seul but de démontrer que seule la tolérance peut sauver l'homme de son côté "barbare" et permettre le bien vivre ensemble.

Intéressante lecture. Moins que je le pensais car je m'étais imaginé à tort, que Voltaire ferait un plaidoyer pour Calas et utiliserait ce cas pour prôner la tolérance.

Je ne regrette pas ma lecture mais si j'avais été plus avisée, je l'aurais différé à une période où j'étais en pleine capacité de concentration et non comme ce fut le cas malheureusement, entre deux crises de céphalées.

Pour les amoureux des Lumières, pour une étude du comportement humain et un plaidoyer pour la valeur "tolérance".
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Si j'ai aimé la défense de Jean Calas dans le premier chapitre, j'ai eu du mal à accrocher au reste du texte du fait de mes lacunes en histoire et en histoire des religions, manquant terriblement de références face à ce qui paraît pour Voltaire une évidence pour tous.
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Je suis le premier surpris d'être déçu d'un écrit de Voltaire. Sans doute m'attendais je à un opus philosophique, ce que l'ouvrage n'est absolument pas. Nulle démonstration argumentée, nulle conceptualisation de la tolérance. Seule une visite de l'histoire, certes avec érudition, répète inlassablement que la tolérance est bienfaisante et son contraire nuisible et mortifère. On ne peut qu'adhérer aux propos même si l'on constate qu'on est encore loin du compte deux siècles plus tard. Mais précisément l'ouvrage convaincra les convaincus mais ne touchera pas les intolérants. Il semble en effet bien insuffisant de marteler les bienfaits de la tolérance, même historiquement prouvés, pour désarmés l'intolérance.

Evidemment Voltaire écrit bien, et toute lecture du maitre reste agréable. On lui passe les longueurs tant le style emporte. Quelques formules sont séduisantes et j'en retiendrai le meilleur.
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