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3,8

sur 435 notes
Delilah est la soeur aînée d'une enfant disparue, sur la plage un jour de soleil. Depuis ce drame, elle consacre sa vie à enquêter puisque la police n'a rien trouvé.
Une piste va l'amener près de la dernière maison avant les bois.
Ici vit Ted, le genre d'homme bizarre qui fait un suspect parfait.
Chez lui, la petite Lauren fait du vélo mais on ne la voit jamais sortir.
Chez lui, Olivia la chatte ronronne et prodigue des câlineries, mais on ne la voit jamais sortir elle non plus.
Tout le monde prend la parole tour à tour, y compris Olivia.
Et on fait le plein de souvenirs traumatisants...
Le roman de Catriona Ward est habilement construit, au fur et à mesure que les révélations apparaissent on a envie de relire le début pour le découvrir avec un oeil neuf, elle sait nous balader c'est sûr.
Mais en atteignant la fin (après plus de 400 pages, tout de même) on se demande un peu : tout ça pour ça ?
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Plus le temps passe, et plus j'aime les romans proposant des univers étranges, des histoires tordues, du retournement de cerveau. Ayant vu passer quelques critiques élogieuses, « La dernière maison avant les bois » me semblait cocher toutes ces cases.

Ted Bannerman vit dans la dernière maison avant les bois. Homme marginal, il vit quasi reclus avec sa chatte Olivia, et ne reçoit la visite de personne à l'exception de Lauren, sa fille, qui va et vient selon une étrange périodicité, et qui entretient avec lui des relations difficiles et non dénuées d'ambiguïté, puisqu'elle semble le détester profondément.
Ce comportement étrange l'a logiquement conduit, dix ans auparavant, à être suspecté de la disparition de la petite Lulu, âgée de six ans, au bord du lac situé à proximité de sa maison. Dix ans d'enfer pour la famille de la petite fille, à l'issue desquels il ne reste plus que Dee, qui ne tient, ou plutôt ne survit, que par son obsession de trouver le responsable de la disparition de sa soeur. C'est ainsi qu'elle viendra s'installer en face de chez Ted, avec l'intention de le confondre.

Dès les premières lignes, on entre dans cette atmosphère très lourde, oppressante, sombre, qui colle à la peau comme une suée malsaine.
« La dernière maison avant les bois » est un roman choral dont la première intervention est celle de Ted. On comprend assez vite qu'il est limité mentalement et/ou tout du moins sévèrement traumatisé par l'éducation maternelle qu'il a reçue. C'est d'ailleurs lui qui apprend assez vite au lecteur, sans complexe aucun et avec une distance troublante, qu'il a été suspect dans l'affaire de la disparition de la « petite fille à la glace au sirop », comme il la surnomme. Certains éléments qu'il donne m'ont rendue assez vite suspicieuse à son égard, mais son récit est tellement lapidaire, avec certains liens logiques altérés ou tout du moins particuliers que j'en suis venue tout aussi vite à douter. D'autant plus que curieusement, au fil des chapitres, sa voix devient plus affirmée, plus adulte…. Et on a vite l'impression que les événements principaux de l'histoire ne sont donnés que par lui, les interventions de sa chatte Olivia (oui, oui, une chatte qui parle !), de Lauren ou de Dee ne venant pas toujours expliquer le pourquoi du comment mais au contraire jeter un voile de mystère, d'horreur parfois, jusqu'aux dénouements finaux.

La force de ce roman tient ainsi pour moi à ce jeu constant avec le lecteur, à cette manipulation à laquelle s'adonne Catriona Ward en multipliant les fausses pistes, les faux-semblants. C'est difficile (et frustrant) de raconter mes impressions sans rien dévoiler, mais il faut garder en tête que ce qui nous est donné à voir n'est jamais vraiment la réalité, et surtout, qu'elle est changeante. C'est ainsi que je me suis attendrie sur Ted, avant de m'en méfier, ou de le détester ; que la compassion ressentie pour Dee a évolué devant l'accumulation de détails troublants et les révélations qui s'enchaînent, montrant que personne n'est complètement bon ni mauvais et que surtout les premières impressions ne sont pas toujours les bonnes.

Alors, est-ce que « La dernière maison avant les bois » a tenu ses promesses ?Oui au cours des deux tiers du livre, dont l'originalité vénéneuse et sombre m'ont tenue en haleine ; j'ai été par contre un peu moins convaincue par le dernier tiers. Certaines histoires secondaires m'ont parues artificielles, au final trop peu développées alors que je pensais qu'elles prendraient plus de place, et en outre elles se révèlent assez classiques (on voit venir la vérité de très loin). Ces imperfections, doublées d'une fin un peu trop naïve (et pourtant on partait de loin…) font perdre de sa force au roman, qui devient donc moins original, plus conventionnel. Ce petit bémol ne vient cependant pas complètement amoindrir cette lecture que j'ai trouvée passionnante.
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Difficile de chroniquer ce livre sans trop en dire, sans laisser le moindre indice au risque de gâcher l'effet de surprise, tout en donnant aux futurs lecteurs l'envie de le découvrir. Difficile aussi de faire mieux que les déjà très nombreuses critiques enthousiastes concernant ce bouquin en passe de devenir un véritable phénomène.

Si vous aussi, vous cédez à l'attirance provoquée par le succès de ce thriller, contentez-vous, avant d'entamer votre lecture, de la 4eme de couverture volontairement sibylline et bouchez-vous les oreilles si vos amis ou collègues en débattent devant vous.

Sachez seulement que lorsque vous entrerez dans cette histoire, vous serez tout d'abord décontenancés au risque d'être largués, mal à l'aise au risque d'abandonner votre lecture, puis bringuebalés, baladés vers de fausses pistes, vous tomberez dans des pièges, des chausse-trappes, vous aurez grand besoin de réconfort après vous être perdus dans les bois, bref vous rêverez d'ouvrir vos fenêtres et de respirer un grand bol d'air frais après tout ça !

Une chose certaine, c'est que l'écriture originale, tout autant orinique, poétique, parfois drôle, qu' horrifique, glauque et terrifiante de Catriona Ward risque de vous poursuivre.

Soit vous aimerez, soit vous détesterez (je fais partie de la première catégorie alors que ce n'est pas mon genre habituel de lecture), mais parions que vous serez tout de même (si vous faites partie de la deuxième catégorie) admiratifs devant la construction virtuose de ce roman.






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Chez Ted Bannerman, il y a du monde - Olivia, Lauren, Nocturnia et lui. Ceux qu'il héberge ne sortent guère, ou pas comme ils le souhaiteraient.
Et chez ce trentenaire bizarre, c'est un drôle de bazar flippant et plutôt répugnant.
Cet homme a-t-il un lien avec la disparition d'une fillette de six ans, survenue onze années plus tôt ? Si oui, lequel, comment, etc. ?
.
Quand je lis, j'ai toujours une petite feuille qui me sert de marque-page, et sur laquelle je note
• des idées & impressions pour l'éventuel billet à rédiger
• les prénoms/noms (et surnoms, dans la littérature anglo-saxonne), lieux et autres infos à mémoriser
• des ❔ pour des passages que j'ai relus 2-3 fois sans pouvoir les relier à ce qui précède, et sur lesquels je veux revenir pour comprendre.
.
Jamais, au cours d'une lecture, je n'avais semé autant de ❔ dans mon livre et sur mon papier.
Ce roman est longtemps déroutant, le fil insaisissable. La lassitude peut rapidement gagner le lecteur qui a l'impression de faire du sur-place et s'agace éventuellement de la voix du chat.
Le malaise croissant face à l'horreur de certaines situations donne envie de 'savoir', d'aller au-delà d'éventuelles pirouettes fantastiques.
J'hésite à dire que le dénouement et les explications de l'auteur valent la peine de s'accrocher. Quatre-cent pages, c'est quand même long... Une chose est sûre : au lieu de me débarrasser de l'ouvrage, je vais le prêter, avec quelques avertissements - et ça, c'est bon signe !
.
• Merci à Babelio et aux éditions Sonatine pour cette MCS.
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Tout d'abord, je vais remercier mon amie Nicola, qui m'a offert ce livre avec tant de gentillesse.
Beaucoup de belles critiques, qui m'ont donné envie de le lire.
Je m'excuse par avance auprès de ma copine, mais je n'ai pas du tout aimé. Je préfère être franche.
Au début, j'étais perdue, puis j'ai eu l'impression de tourner en rond, rien à quoi me raccrocher. Je suis désolée, mais je suis passée complètement à côté. L'écriture, les personnages, m'ont laissé de marbre.

Dee, agacée, par Laura, part vers la plage, et fais semblant de ne pas avoir entendu sa mère lui crier, attends ta soeur.
Lorsqu'elle revient, elle s'attend à des reproches, mais personne ne fais attention à elle. Laura a disparu, elle s'en voudra et n'arrêtera jamais de la rechercher.

La dernière maison avant les bois de Catriona Ward, est celle de Ted. Un homme bizarre, déphasé. Les gendarmes fouillent partout et qui voit-on sur le journal, Ted. "Pas de photo, pas de reportage", lui a dit le journaliste. Les mauvaises langues l'ont catalogué comme étant le coupable. Cela lui amène des problèmes, on lui casse ses vitres, obligé de mettre des cartons, il adore les oiseaux, quelqu'un a l'intelligence de mettre de la glu sur ses mangeoires. Tous ses soucis, ne vont pas améliorer son mental.

Onze après, Dee, s'installe dans la maison voisine, en espérant retrouver la trace de sa soeur. On entend de drôles de bruits, le rire d'une petite-fille qui pourrait être celle de Ted, Lauren et la voix de sa chatte Olivia.

Un récit, fantastique, déroutant qui ne m'a pas fait frissonner.
Pour ceux qui me liront, ce n'est que mon avis personnel, beaucoup de mes amies, amis, ont aimé, allez voir leurs beaux billets.





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🌳 Chronique🌳

Ce soir, j'enregistre mes pensées avant de rentrer dans la forêt…
Une sorte de journal de ressentis, que je pose là, parce que les sentiments c'est bel et bien fatigants. Trop épuisants même, et cette lecture est une épreuve qui pousse fort dans les retranchements. Un moment d'intensité bouleversant. C'est à la fois le coup de coeur et le coup de foudre. C'est l'effondrement et l'ascension. C'est l'odeur même du cataclysme. Ma mémoire ressent encore le vertige et le vinaigre, le sang et la terre, le renfermé et la soupe, et puis quelque part, comme la griffe des ténèbres. Épuisante expérience sensorielle et olfactive mais aussi, j'en reviens survoltée et j'aimerai ce soir qu'il me reste des mots qui vous explique sans rien dévoiler de l'intrigue époustouflante menée avec brio par Catriona Ward
Je voudrais mettre des paroles, là, où l'indicible s'est établi. Je voudrais écrire des recettes de génie pour contrer le Mal. Je voudrais faire des prières au Seigneur. Je voudrais un chocolat chaud pour me réconforter…Mais je vais garder cela, dans mon coeur pour le moment, car les dieux n'ont pas encore tout dit du chagrin…
Je déteste les congélateurs, ne pas savoir, l'éparpillement. J'aime les chats qui ronronnent, les promenades dans les bois, les maisons imprégnées. Et puis, j'adore les thrillers psychologiques. Ces romans concoctés aux petits oignons, qui révèlent toutes ses saveurs, comme une apothéose. Et celui-ci est étourdissant, troublant, génialissime!
La dernière maison avant les bois, c'est aller guetter le monstre à la lisière de la forêt. C'est le regarder fixement dans les yeux. C'est peut-être rencontrer plus grand que soi, que moi, que vous, qu'eux…
Est-ce que tu comprends, chaton? Est-ce que tu comprends qu'on n'en revient pas indemne de cette rencontre? Est-ce que tu comprends, chaton, que la souffrance est comme un mille-feuilles? Est-ce qu'il te sera possible de comprendre le dispersement et l'alliage? Dis-moi, chaton, quelle est notre raison d'être?
En tout cas, quand j'irai dans la forêt juste après avoir déposer ces ressentis antinomiques et puissants, je voudrais que tu saches, chaton, que je te garde à l'intérieur de moi, je te garde dans mon coeur, pour toujours…
Allez, il est temps de sortir.
Lien : https://fairystelphique.word..
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Dans la dernière maison de Needless Street, juste avant l'immense forêt, vivent Ted Bannerman, un homme étrange et solitaire, sa chatte Olivia et sa fille Lauren. Mais quand Dee, une jeune femme traumatisée par la disparation quand elle était encore enfant de sa petite soeur, la petite fille à la glace au sirop qui fit alors les unes des journaux, décide d'emménager dans la maison voisine de celle de Ted, tout semble se dérégler dans l'impasse si tranquille. Les oiseaux que Ted nourrit dans son jardin meurent par dizaines, les soupçons de Dee envers son étrange voisin vont croissant et même le petit bois si tranquille semble regorger de secrets.

Quel étrange roman que cette Dernière maison avant les bois dont le résumé assez cryptique dit si peu et dont les premières pages nous plongent la tête la première dans l'existence mystérieuse de Ted ! Chaque fois que l'on pense avoir compris quelque chose ou deviné où l'auteure veut en venir, les pages ou le chapitre suivants nous emmènent dans une direction opposée et le lecteur enchanté (peut-être même au sens premier du terme, ce livre ne lui aurait-il pas jeté un sort ?) finit par douter de sa compréhension et de ce qu'il lit. Pour ajouter au mystère, les chapitres alternent entre plusieurs narrateurs, Ted, sa chatte Olivia (!), la petite Lauren et enfin Dee. On y croise aussi d'étranges voisins désignés par leur description, la femme au chihuahua (qui au fil du roman sera aussi la femme au teckel ou au border collie), l'homme aux cheveux orange, et des dieux jaloux qui semblent appeler Ted régulièrement dans les bois pour qu'il prenne soin d'eux.

Difficile de critiquer ce roman sans en dire trop car il me paraît essentiel de préserver la surprise et le désarroi initial du lecteur car oui, les premiers chapitres m'ont baladée et intriguée comme rarement, tant ce livre reste atypique : thriller psychologique, étude sociale sur un marginal, roman d'horreur, conte... peut-être un peu de tout ça. En tous cas ça fonctionne même s'il y a de ci de là quelques longueurs ou passages un peu plus languissants et même si la résolution de l'intrigue n'est finalement pas si originale que ça. Mais il faut reconnaître à Catriona Ward un vrai talent de conteuse dans un récit totalement onirique et étrange où se mêlent rêve et réalité et où pourtant tout s'emboîte parfaitement à la fin sans avoir besoin de faire appel à des puissances surnaturelles ou à des coïncidences mystérieuses (ce qui est malheureusement je trouve le travers de nombreux thrillers).

Alors si vous avez envie d'une balade dans les bois en bonne ou mauvaise compagnie, d'une découverte de la nature qui nous entoure, tantôt hostile, tantôt douce aux enfants perdus, si vous êtes prêts à plonger la tête la première dans un récit dont vous ne comprenez goutte, n'hésitez plus et poussez la porte de la dernière maison avant les bois, vous ne le regretterez pas !
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C'est toujours un plaisir de lire avec mon amie Sylvie. On essaie toujours de lire ensemble à chaque année. On décide donc grâce à notre amie lectrice Nicola de lire une nouvelle auteure Catriona Ward qui nous offre son premier roman « La dernière maison avant les bois ».

J'apprécie beaucoup l'écriture addictive de l'auteure Catriona Ward. On suit les voix des trois personnages principaux. On découvre Ted le célibataire endurci qui habite avec sa chatte Olivia et sa nouvelle voisine Dee. Sa soeur est enlevée il y a onze ans. Elle déménage à côté de chez Ted et elle le soupçonne. On remarque la voix d'une petite fille nommée Lauren qui habite chez Ted. On se pose alors la question : « Qui est-elle ? ». La maison très obscure de Ted est très étrange on se demande aussi ce qui se passe car on sait que ce n'est pas comme cela que les gens vivent.

On les accompagne dans le quotidien, on les suit dans leurs milieux de vie, on constate que chacun possède une quête bien précise. L'auteure Catriona Ward nous amène dans le présent tout en nous projetant dans le passé. Elle le fait magnifiquement bien.

« Je me tiens debout au centre de la clairière, qui se trouve également être le centre du dessin. La lumière du soleil y forme une espèce de mare. Je salue les dieux et ressens leur puissance. Allongés sous le sol de la forêt, ils viennent à ma rencontre, et j'ai l'impression d'être tiré à droite et à gauche par de petits fils tout fins. Maman a raison. Dès que mon bras sera guéri, il faudra que je leur trouve un nouveau sanctuaire. Les gens commencent à sentir leur présence. La famille de tout à l'heure, par exemple, s'est beaucoup trop approchée. » – Ted

Ce qui est super avec Sylvie, c'est qu'on apprend à analyser les personnages et au fil des pages on en vient à déchiffrer ce qui est vrai et ce qui est faux. On peut dire ici que l'apparence est souvent trompeuse et l'auteure Catriona Ward nous transporte exactement là où elle veut qu'on aille. L'ambiance, le suspense et le mystère sont au rendez-vous. On se laisse manipuler par l'auteure Catriona Ward au fur et à mesure qu'on avance. On adore notre lecture qu'on finit en quatre jours. On ressent beaucoup la présence des esprits, on plonge en fait un peu dans les ténèbres pour en ressortir dans le monde des vivants, c'est assez spécial pour le lecteur.

Pour un premier roman, l'auteure Catriona Ward se débrouille assez bien. C'est un petit livre, c'est bien écrit, ça se laisse lire, c'est prenant. C'est une bonne lecture dans l'ensemble, je passe un très bon moment Sylvie. J'invite donc à aller voir son beau billet.

Je le conseille évidemment pour le plaisir de la lecture et j'ajoute qu'on peut lire l'article de Nicola aussi.

Siabelle
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Il y a onze ans, une fillette a disparu au bord du lac. Ted Bannerman, un homme marginal, qui vit à proximité, dans la dernière maison avant les bois, se remémore cet événement. Alternativement, le récit va se construire à travers son regard, mais aussi à travers celui de sa chatte, Olivia, et des pensées de la soeur de la fillette, Dee.

Ce changement de point de vue nous projette dans une dimension étrange et nous fait ressentir un véritable malaise. Que s'est-il passé cet après-midi d'été qui aurait dû être un bon souvenir de vacances ? Stephen King et Chris Whitaker, l'auteur de Duchess, conseillent ce roman, ce qui en dit long sur son ambiance. C'est effrayant, dérageant, déroutant, mais chut… on ne peut pas en dire beaucoup plus, car l'important ici est bien le suspense et la compréhension progressive de ce qui se déroule depuis plusieurs années dans cette bâtisse délabrée du bout du monde.

Si vous aimez les atmosphères qui font frissonner, uniquement par leurs pouvoirs évocateurs, n'ayez pas d'hésitation, lisez ce livre. Catriona Ward, avec son premier roman publié en France, saura vous provoquer des insomnies. Mais attention, n'ayez pas trop de préjugés. Les apparences sont parfois trompeuses et pour le comprendre, il faudra arriver au bout du récit.

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Je n'ai pas été payée 100 sous de l'heure..
Mais qu'est ce que je me suis emmerdée !
Un conte, mais pas vraiment ..
Du surnaturel qui ne décolle pas.
Des voix d'enfants, de chat couvrent la médiocrité
du propos qui s'étire comme un vieux chewing-gum.
Tout ça pour ça !
Les retours positifs de babeliotes
m'ont convaincue de poursuivre ce pensum..
Peine perdue! Dix jours pour s'envoyer 345 pages...
Je crois que je n'ai pas compris l'intention
affichée par l'auteur.
Que c'est maladroit et chiant!
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