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4,03

sur 189 notes
Honor Harrington est désormais, dans ce second volet de ces aventures, Capitaine de vaisseau première classe, grâce à ses exploits à Basilic et inscrite sur la liste (destinée à devenir officier général).
Elle est au commande du HSM Intrépide, croiseur lourd de classe chevalier stellaire mesurant 1200m et jaugeant 300.000 tonnes.

Après deux ans et demi de chasse aux pirates, elle s'apprête commander sa première escadre, dans le cadre d'un mission diplomatique sur la planète Grayson du système de Yelstin. Cette planète, technologiquement très en retard a été colonisée par des fanatiques religieux considérant les femmes comme étant inférieures. Bien qu'adoucis par le temps, le droit des femmes y est encore nettement inférieur à celui de stricte égalité en vigueur sur Manticore. Mais ce n'est rien comparé à Masada, planète voisine, totalement rétrograde, peuplée de fanatiques et extrémistes et qui a juré la perte de Grayson.
Honor Harrington, qui se définit elle-même comme n'étant pas un animal politique, aura du mal à accepter la situation et cela aura des conséquences funestes, d'autant que Masada est secrètement soutenue par la République Populaire de Havre.

Weber prend son temps (168 pages) pour poser le décor, établir les antagonistes entre Grayson et Masada et se fait le chantre de l'égalité des sexes, mettant en avant toute l'incongruité des messages haineux des fanatiques religieux. On en apprend un peu plus sur les différents systèmes politiques en vigueur dans son univers et il soigne ses personnages.
S'il est assez manichéen sur la politique, il ne l'est pas pour les hommes et chaque personnage principal, ami ou ennemi est présenté avec forces et faiblesses les rendant plus crédibles et humains (à l'exception notables des irrécupérables de Masada bien sûr).

Puis passé ce temps de présentation, qui reste très agréable à lire, place à l'action et là, vous en aurez pour votre argent. Combats au sol, duel dans l'espace. On aborde ici la suprématie technologique de Manticore face à Havre (cela sera très important pour la suite de la série) et le spectacle est de toute beauté.

Conclusion : Essai transformé pour Sieur Weber et vivement la suite :
Honor Harrington, Tome 3 : Une guerre victorieuse et brève
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Wouaaaaaaaa ce livre est ÉNORME !!! Un pur petit bijou de Space Opéra militaire.

C'est décidé, dès maintenant je ne bois plus que des chocolats froids pour faire comme mon héroïne préférée, Honor Harrington. :-)

Dans ce deuxième tome de la série, Honor est envoyée en mission d'escorte diplomatique vers deux planètes stratégiquement très importantes puisqu'elles se situent au beau milieu de la trajectoire entre Manticore et le Havre (ennemis jurés des manticoriens).

Dès l'arrivée des vaisseaux manticoriens dans cette région, la situation va très très vite se dégrader et après une petite centaine de pages pour poser les bases de cette histoire épique les 400 suivantes vont vous couper le souffle. de l'action, du suspens, des batailles spatiales et à terre, des montées d'adrénalines... Moi j'ai fais de la tachycardie durant toute la lecture. Là je vous écrit depuis l'hôpital ou j'ai été admis en urgence. Maintenant que j'ai fini le livre les médecins m'ont dit que je pouvais rentrer... :-)

Bref, vous l'aurez compris, je suis très fan de cette perle écrite par David Weber.
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Vaisseaux de l'espace, fanatiques religieux et misogynes, des combats entre les gentils et les méchants mais où le bien finit toujours par triompher…

La commandante Harrington se retrouve sur une planète où les femmes n'ont aucun droit, impossible alors d'y accepter qu'une femelle puisse diriger un équipage. Heureusement, la chère Honor à la couenne dure, gageons qu'elle saura se défendre!

Beaucoup d'action, des batailles à mains nues ou par missiles interposés, beaucoup de sang et de pertes de vie. Les pages se tournent rapidement et on apprécie le judicieux mélange d'émotions et de suspens, un excellent divertissement.

S'il faut mettre un bémol, je me demanderais pourquoi les romans de science-fiction nous ramènent si souvent à des modèles de gouvernement monarchiques, avec des seigneurs à qui on accorde des fiefs, des comtesses et autres titres de noblesse. Je vous accorde que les transnationales et les oligarchies financières actuelles ne sont peut-être pas plus réjouissantes, mais il me plairait bien de trouver un peu de démocratie dans nos futurs imaginaires…
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Depuis les événements relatés dans Mission Basilic, trois ans plus tôt, Honor Harrington est la capitaine du nouveau HMS Intrépide. Elle donne toute satisfaction dans ses missions au service du Royaume de Manticore, qui regroupe plusieurs planètes. Reconnue comme une stratège talentueuse, sa carrière est suivie de près.

Honor est choisie pour accompagner l'amiral Courvoisier, son mentor depuis l'académie militaire, lors d'une mission diplomatique sur la planète Grayson. Honor goûte peu la diplomatie, mais les enjeux sont stratégiques : Grayson se trouve entre Manticore et son ennemie la République du Havre qui a des ambitions d'expansion. En effet, Havre a besoin de nouvelles ressources pour satisfaire sa population qui produit peu, mais qui s'est habituée au confort. Les dirigeants de Manticore soupçonnent Havre de désirer s'allier à Masada, l'ennemi de Grayson qui a déjà tenté de l'envahir.

La délégation manticorienne va donc approcher Grayson, proposer des biens et services, en échange d'un accord diplomatique et militaire.

Le gros hic pour Honor : Grayson est une société religieuse et très misogyne, où les femmes ne travaillent pas et sont encore moins militaires. Grayson fut fondée par des croyants ayant fui la Terre car ils rejetaient la technologie, mais ont été obligés d'en conserver des bribes pour survivre à un environnement hostile. Les plus intégristes se sont révoltés et sont partis coloniser Masada, créant une théocratie sévère encore plus religieuse et misogyne. Les deux planètes ennemies, Grayson et Masada, n'ont conservé qu'un niveau technologique inférieur à Manticore et Masada, et promettent d'être des pions dans le jeu des grandes puissances. Elles ont cependant leur fierté, et un modèle de société qu'elles désirent préserver.

Honor et Couvoisier arrivent avec leur équipage sur Grayson : si certains officiels ont fait des études sur des planètes égalitaires et masquent leur gêne devant les officiers féminins, d'autres affichent leur mépris et humilient les femmes. Ça commence très mal.

Un vaisseau caché de Masada — en réalité vaisseau du Havre avec sa technologie — est tenu au courant des développements par un traître et s'apprête à envahir Grayson.

Le cadre est posé pour des situations complexes, avec des personnages antagonistes dans chaque camp : on croise dans chacun d'entre eux des gens honnêtes, des incompétents, des ambitieux et des fourbes.

Le facteur humain joue parfois plus que la technologie : ruse, intuition, ignorance, arrogance, peur. le personnage d'Honor est très approfondi et fascinant. Femme loyale à sa patrie désirant faire honneur à son grade, elle a conscience de la responsabilité qui pèse sur ses épaules en cas de mauvaise décision entraînant la mort de ses hommes : elle exige beaucoup d'elle-même et culpabilise facilement. Les personnages secondaires sont parfois bien nuancés, contrebalançant quelques idiots influents ou des fanatiques obtus — comme dans la vraie vie. Cette galerie de personnages rend très vivantes les interactions et fait partie de l'intérêt du roman, quand des antagonismes entrent en jeu. Dissimulation, calcul, déséquilibre du pouvoir, manipulations, complots, et surtout, comme nous sommes dans la saga Honor Harrington, des batailles spatiales.

L'auteur a un talent indéniable pour rendre palpitants des affrontements entre vaisseaux spatiaux. le lecteur a l'impression de les vivre minute par minute, de suivre l'évolution et les mauvaises surprises tactiques ou techniques, de ressentir les succès et les échecs avec des militaires expérimentés et dévoués, comme au cinéma. La progression des combats exige de revoir ses plans régulièrement, dans un déroulement mouvementé. Inspirées des batailles navales, les scènes sont très prenantes et cinématographiques. Plus on avance dans le livre, plus on est accroché à l'histoire.

Encore un très bon cru.

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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L'univers se densifie avec ce deuxième tome. Nous avions jusqu'à présent deux blocs antagonistes opposés dans une lutte presque tout azimut. S'ajoute ici, des parties plus ou moins neutres, et qu'il faut rallier à sa cause ou au moins s'assurer de leur neutralité. Toute ressemblance avec le monde réel n'est pas fortuite, et le royaume de Manticore s'illustre avec une politique pragmatique…

Le monde en question s'appelle Grayson. Et le lecteur découvre un monde de fanatiques religieux, misogynes de surcroit. Cette proposition peut sembler bien manichéenne de prime abord, mais, David Weber ne tombe pas dans le piège d'une dichotomie maladroite. Ce roman est au contraire très féministe et Honor Harrington y représente la lutte pour l'égalité des sexes. Car forcément sa position prépondérante dans la délégation manticorienne ne sera pas sans poser de gros problèmes diplomatiques. Nous pourrions trouver cela excessif, si la situation ne trouvait pas un écho douloureux avec l'actualité et le quotidien de millions de femmes sur notre bonne vieille Terre…

Parallèlement aux événements sur Grayson, l'auteur prend le temps de consolider son univers, le Havre n'est jamais loin, les deux systèmes principaux se précisent et s'épaississent en terme de politique, histoire et figures emblématiques. Une tierce partie rentre dans la danse et permet de densifier encore davantage ce futur.

Il ne s'agit pas d'un roman de sf politique (loin de là) même si les considérations diplomatiques permettent une immersions dans les dédales des institiuttions et des diverses visions de la chose publique. Militairement parlant, les batailles spatiales ont bien lieu et nous offre de beaux moments de feux d'artifices. La tension est bien rendue lors de ces affrontements, et les moments d'attentes inhérents aux distances remplissent tout à fait leur office.

Que dire d'Honor Harrington, un personnage féminin au centre d'une saga ( de sf militaire) mondialement connue ? Cet officier gagne en maturité. Dès le premier tome sa bravoure et son intuition étaient établies. Ici, elle gagne en subtilité et en « rondeur » (non physique). Certes, ce ne sera pas une diplomate de légende, mais c'est sans doute mieux pour la vraisemblance du personnage. Nous pourrions la qualifier de femme forte, c'est le cas. C'est surtout l'éclosion d'une représentante de gente féminine complexe, avec quelques faiblesse, de nombreuses qualités ainsi qu'une certaine « vacherie« …

Weber nous brosse des protagonistes qui ont du coffre et de la saveur. Si la situation politique sur Grayson semble trop contrastée (et encore, regardons autour de notre planète), les graysonniens possèdent beaucoup de nuances et permettent d'atténuer cette sensation.

Au rang des bémols; un début de roman un poil longuet, et quelques détails « techniques » lors des batailles un peu superficiels. Un texte plus ramassé aurait été souhaitable pour gagner en nervosité.

Le tome un s'avérait un bon cru. Pour l'honneur de la Reine est encore meilleur. Il approfondit un univers basé sur une période charnière de l'histoire européenne avec de forts antagonismes entre la France et l'Angleterre. Il s'agit d'une SF militaire s'inspirant de la fameuse Navy britannique à la fois dans la sémantique et dans l'esprit. Ce roman dévoile une belle défense des droits et de l'égalité des femmes, avec en premier lieu une Honor Harrington complexe et femme. L'aspect affrontement n'est pas en reste, et l'amateur de batailles spatiales y trouvera son compte.

Critique plus complète sur mon blog.
Lien : https://albdoblog.wordpress...
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Deuxième voyage avec Honor Harrigton, cette fois à bord de l'Intrépide, et deuxième bon moment de lecture !
Le contexte et la présentation des personnages ayant été faits dans le premier opus, l'intrigue débute assez rapidement et l'auteur nous amène ça très bien, c'est précis et le contexte particulier à cette histoire est posé de façon intéressante.
Une fois de plus l'attention portée à la psychologie des personnages rend l'histoire passionnante, les sentiments sont palpables, les gentils ont des défauts et c'est bien comme ça.
J'ai apprécié qu'il y ait des "histoires dans l'histoire", une trame principale qui nous parle de politique et d'alliances, mais aussi une belle réflexion sur le fanatisme religieux et la place faite aux femmes dans ce contexte particulier, or il se trouve qu'Honor est une femme au caractère bien trempé et cela va donner un certain relief au scénario :)
J'ai apprécié également quelques moments de bravoure dont certains arrivent sans prévenir et notamment Nimitz, le chat sylvestre à six pattes, je ne dit rien car la surprise n'en sera que meilleure, c'est énorme (j'ai lu le passage en apnée !).
Il y a bien sûr de très beaux combats spatiaux décrits avec brio, des tragédies liées à la guerre et de vrais beaux sentiments, fnitter m'avait dit que le meilleur était à venir après ma lecture de "Mission Basilic", hé bien je confirme ! C'est vraiment très bon, c'est une série à ne manquer sous aucun prétexte.
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Montée en puissance.

Depuis le succès de Basilic Honor s'est vue confier plus de responsabilités. Ainsi elle commande l'escadre qui accompagne l'amiral Courvoisier en mission diplomatique à Grayson. Toutefois un problème demeure, Grayson est une planète où les femmes n'ont aucun droit.

C'est définitif. J'adore cette série. Les qualités du premier tome sont toujours là (action, place des personnages), et ce tome continue à étoffer l'univers. Ici il ne s'agit plus de tenir une place forte mais de mener une mission diplomatique. Toutefois un enjeu de taille se pose pour Honor, elle doit faire à des misogynes qui prennent sa présence comme un affront. Néanmoins Honor ne va pas se laisser faire et va se confronter à eux.

David Weber réussit à ne pas tomber dans le manichéisme bête et méchant en parlant de Grayson. Oui cette société est misogyne, toutefois celle-ci s'avère plus complexe à seconde vue et pourrait évoluer. Surtout vis à vis de sa voisine Masada, peuplée de fanatiques religieux voulant la perte de Grayson. D'autant plus que Havre rôde dans les parages.

L'auteur créé de nouveaux personnages tous plus attachants les uns que les autres et n'hésite pas à en sacrifier quelques uns. de plus, il continue à étoffer le personnage d'Honor en montrant que elle aussi a des failles. Son chat sylvestre, Nimitz aura également son heure de gloire dans une séquence magnifique. Enfin, les ennemis de Havre brilleront également.

Au final, je suis contente d'avoir continué cette série. Je vais lire la suite avec un immense plaisir.



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Indécrottable fan d'Honor Harrington.
Indécrottable fan de David Weber.
Peut-être ne suis-je pas objectif, mais la série entière des ''Honor'' se dévore avec passion. Un vrai plaisir.
De la sf militaire de qualité, Honor évolue tout au long de la série, les scènes de batailles sont très prenantes, les complots politiques passionnants.
La lecture est facile d'accès, on ne s'ennuie pas une seconde.
Les descriptions ''scientifiques'' de l'honorverse (l'univers d'honor) sont crédibles et faciles d'accès.
Les descriptions des vaisseaux et de leur armement, qui va évoluer en puissance tout du long de la série, sont passionnantes.
Pour moi, la série ''Honor'' est la meilleure série de sf militaire que j'ai jamais lue.
Allez seuls bémols :
A part dans ''Mascarade silesienne'' on a parfois l'impression qu'honor fait tout toute seule, que seuls les officiers ''savent'' et les sous-off (qui font tout le travail, in fine) ne servent pas ou peu. Mais bon, il s'agit de l'histoire d'Honor Harrington, Capitaine d'un vaisseau spatial de sa majesté, et plus, dans son évolution de carrière (commandant d'escadre puis de flotte) et non l'histoire de son équipage...
Un peu (beaucoup) d'anti-français, mais on s'y fait et on en sourit.
L'apologie de la libre entreprise, de la royauté (système anglais), mieux vaut ne pas avoir trop de sympathie pour le système politique de type ''socialo-communiste''.
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Après deux ans passés à chasser les pirates dans la Confédération Silésienne Honor Harrington récupère son croiseur lourd, l'Intrépide qui sort juste de radoub, pour une mission de routine proposée par l'amiral Courvosier, son Mentor qui l'avait bien aidée lorsqu'elle était à l'école spatiale. Commander une escadre de quatre navires afin d'escorter quelques cargos et transporter une mission diplomatique à Grayson, un monde placé stratégiquement face à la République populaire de Havre de plus en plus agressive, ça n'a rien de difficile, c'est la routine.
À Grayson les choses ne sont pas si simples, cette planète un peu arriérée mais qui a développé des techniques qui lui ont permi de survivre est fortement religieuse, et les femmes sont dominées de de par la loi, confinées dans les tâches domestiques et n'ont pas beaucoup de droits - le ministère des affaires étrangère aurait-il fait une erreur en confiant la direction du support militaire de la mission diplomatique à une femme, dirigeant du personnel mixte ? les contacts entre Honor, son personnel et la population locale sont assez tendus, il semble préférable qu'elle accompagne les cargos vers leur prochaine destination afin de simplifier les négociations entre l'amiral Courvosier et le Protecteur de Grayson.


En octobre, après quelques livres décevants j'ai sorti quelques "Honor Harrington" de ma PAL, je pensais ne lire que ce second tome, mais je n'ai pu résister et j'ai lu d'affilée les trois livres suivants en ma possession … puis j'ai commandé la suite. Cette série est vraiment addictive et très agréable à lire, et le fait que chaque tome narre une étape de l'évolution de l'héroïne de manière autonome est un plus.


Ce second tome développe l'univers d'Honor de multiples manières, l'auteur, tout en restant cohérent, met en scène un univers où le conflit entre le Royaume de Manticore et la République populaire de Havre évolue, la diplomatie est mise à l'honneur lorsqu'il est question de développer une Alliance face à l'expansionnisme du Havre, indispensable au régime régnant s'il veut se maintenir. Grayson est un monde empoisonné, resté à l'écart de la civilisation pendant des siècles et la religion des colonisateurs s'est maintenue tout en s'adaptant aux circonstances, cependant cette civilisation est beaucoup plus ouverte qu'il peut sembler de prime abord et Honor pourrait devenir celle qui mettra le feu aux poudres en obligeant la société d'évoluer en s'adaptant à marche forcée aux civilisations les plus avancées. Il est encore question de religion avec Masada, un monde proche de Grayson, un monde peuplé d'intégriste extrémistes qui depuis des siècles ne pense qu'à éliminer Grayson, un antagonisme que ne manque pas d'exploiter Le Havre afin d'envahir Grayson en sous-main, mais c'est toujours dangereux d'armer des fanatiques.
Toutes les conditions sont réunies pour que l'auteur nous offre quelques batailles épiques avec talent, une occasion d'encore encourager Honor à rendre une épave à la fin du livre, mais aussi d'encore affirmer sa stature politique et militaire en signant un traité d'alliance avec le Protectorat de Grayson qui semble destiné à prendre d'avantage d'importance dans les prochains tomes.


Toutes les promesses de "Mission Basilic" sont tenues, l'univers d'Honor continue de s'étoffer avec cohérence, le rythme est soutenu et les batailles sont décrites avec une précision rare, la politique et la religion restent bien présentes derrière l'action, enrichissant avec subtilité le récit, cette lecture m'a enchanté, et la dernière page tournée j'ai aussitôt attaqué le troisième tome …
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Honor Harrington reprend du service. La guerre entre Manticore et Havre se profile et les deux camps cherchent des alliés sur qui compter en cas de conflit. Ils vont en trouver en la présence de deux planètes voisines et ennemies jurées: Grayson et Masada.
Deux société patriarcales qui relèguent les femmes au second rang, forcément avec Honor dans les parages ça risque de faire des étincelles. On aurait pu craindre du manichéisme pur et simple avec ces "sales types" (restons poli) qui méprisent ces pauvres femmes, alors oui mais non. Forcément (et heureusement) l'auteur ne donne pas raison au mysogines mais leur comportement est expliqué et trouve une justification.
D'un coté nous avons donc Grayson qui tente de se rapprocher de Manticore et ne vois pas d'un très bon oeil que l'escorte Manticorienne soit commandée par une femme. Ils vont cependant vite se rendre compte que toute femme soit elle, Honor à de la ressource, qu'elle est bien plus douée qu'eux et surtout qu'ils vont avoir besoin d'elle à tout prix.
De l'autre le système de Masada, voisin et adversaire de Grayson a lui trouvé des alliés auprès du Havre. Et Masada c'est avant tout une belle brochette d'illuminés religieux fanatiques extrémistes haissables au possible. C'est tristement d'actualité.
Forcément les négociations tournent court et Honor se retrouve une fois de plus aux commandes d'une situation catastrophiques. Les affrontements montent d'un cran dans ce tome avec des batailles entre plusieurs bâtiments. On a aussi droit à quelques combats au sol très cool mais un poil bref.
Coté personnages, le roman offre une galerie de têtes connues ou nouvelles toutes attachantes y compris voir surtout du côté du Havre. J'aurais jamais cru dire ça un jour vu que ça a l'air d'être la principale menace du cycle. Et l'auteur prend des risques faisant mourir plusieurs personnages attachants brutalement (comme dans le premier en fait) ou en faisant subir à d'autre d'autres des épreuves atroces ou des blessures épouvantables à la plus grande horreur du lecteur (moi en l'occurence).
Reste Nimitz qui se confirme comme une idée géniale qui n'a pas fini de nous surprendre.
En conclusion Pour l'honneur de la reine est dans la droite lignée du premier tome: certes un peu lent mais surtout fouillé et captivant.
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