AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,11

sur 108 notes
5
8 avis
4
1 avis
3
0 avis
2
2 avis
1
0 avis
Retrouvailles avec Honor Harrington après un long intermède et ça fait du bien, je n'avais pas conscience qu'elle avait pu me manquer à ce point ;)
Honor se retrouve en retrait de l'armée, en demi solde et en "convalescence" après les événements du tome 4. Cela dit, la vie de seigneur sur Greyson et la gestion d'un domaine ne sont pas vraiment une sinécure, surtout quand le coeur n'y est pas.
Les échos de la guerre entre Manticore et Havre se font entendre et constitueront une partie de ce tome 5.
Concernant Honor, elle va une fois de plus en voir des vertes et des pas mûres, elle sera cette fois la cible directe d'extrémistes religieux qui useront de tous les moyens pour la détruire au propre comme au figuré.
Je trouve remarquable le talent de David Weber pour nous rendre Honor si attachante, j'ai vraiment vécu cette lecture comme si j'avais été concerné au premier chef, comme s'il s'agissait de ma petite soeur à qui l'on faisait des misères, étonnant et amusant, et tant mieux car ma lecture n'en aura été que plus passionnée ;)
On va retrouver un peu de SF militaire dans ce tome, mais surtout nous allons découvrir la société greysonienne, très axée sur la religion comme on pouvait la pratiquer au moyen-âge.
Une société avec un retard technologique à combler ce qui évidemment fait un peu peur aux conservateurs, une société qui est gouvernée par un "roi" (ici le protecteur) qui doit composer avec des vassaux dont certains sont riches et puissants, ça rappelle un peu notre moyen-âge non ?
Dans cette partie nous nous éloignons un peu beaucoup de la SF, mais je commence à comprendre que cette saga est avant tout consacrée à Honor Harrington, et que le personnage continue a évoluer de belle façon.
Rendez-vous au tome 6 !
Commenter  J’apprécie          596
Après les événements survenus au Champ du déshonneur avec Pavel Young (Tome 4), Honor s'est vue retirée du service actif sein de la flotte manticorienne et elle est repartie sur Grayson pour assumer son devoir de seigneur du fief Harrington. D'ailleurs, grâce à ses brillants ingénieurs, son entreprise Dôme-Aériens se porte à merveille et le développement de son fief est exemplaire.

Mais Grayson reste une planète théocratique et l'extrémisme y est omniprésent. Ainsi, les forces du mal vont déchainer les enfers contre « la putain » comme ils la nomment. Honor va avoir fort à faire pour se défendre contre les pires complots politiques, la propagande, les meurtres et les attentats. Tout est mis en oeuvre pour la décrédibiliser aux yeux de la population et pour s'en débarrasser définitivement.

Heureusement, elle peut toujours compter sur le soutien du Protecteur et des plus hautes instances de l'Eglise. D'ailleurs le protecteur Benjamin lui offrira un poste d'Amiral de la flotte graysonnienne et ce choix sera des plus judicieux à l'heure ou le Havre met en oeuvre ses plans visant à détruire les infrastructures de cette planète.

Une nouvelle fois David Weber nous fait vibrer de la première à la dernière page de ce roman totalement addictif. Une nouvelle fois il sait parfaitement transmettre des émotions fortes chez le lecteur et nous embarque avec lui au plus profond de son univers. Un petit bijou de SF qui marie à merveille les enjeux politiques, religieux et militaires.
Commenter  J’apprécie          340
Retour de l'action.

Il s'agit du cinquième et dernier tome publié en un seul livre. Par la suite, l'Atalante coupera systématiquement l'oeuvre de Weber en deux, au grand déplaisir de notre porte-monnaie.


Suite aux événements développés dans Au champ du déshonneur, Honor Harrington s'est volontairement exilée sur Grayson pour y occuper sa fonction de Seigneur. On pouvait penser (craindre ?) alors un roman dans la même veine que le précédent. Il n'en sera rien. Que les "frustrés" par l'absence de batailles spatiales du tome 4 se rassurent, l'auteur se rattrape en nous offrant quelques beaux morceaux de bravoure.


L'histoire se partage entre les tribulations de notre héroïne sur Grayson et son rôle d'Amiral de la flotte de cette planète, désormais à bord d'un Supercuirassé de 8 millions de tonnes, 4 km de long sur 600 mètre de larges, embarquant 6.000 personnes et commandant une escadre de 6 vaisseaux du même tonneau... et l'on compte sur Havre pour persévérer dans son erreur de s'en prendre à ce système stellaire...


Grayson étant un état théocratique, Dieu et la foi prennent une part non négligeable du roman et l'auteur disserte assez longuement sur les considérations religieuses, ce que l'homme peut faire au nom de la foi et les imbroglios des états où gouvernance et religion se mêlent intimement. Il reprendra d'ailleurs ces idées dans d'autres romans comme Les héritiers de l'Empire et surtout dans sa série Sanctuaire et son premier tome : Cap sur l'Armageddon.
Commenter  J’apprécie          270
Suite aux évènements du tome 4, nous retrouvons Honor sur Grayson, alors que la guerre entre Manticore et Havre devient plus intense.

J'avais vraiment eu du mal avec le tome 4 et j'espérais que ce tome 5 saurait me réconcilier avec la série, parce que j'avais vraiment adoré le tome 1 (un peu moins les 2 suivants). Cet espoir a malheureusement été déçu.

Ce n'est pas que le livre soit mauvais, mais je lis du space-opera pour découvrir des aventures et des batailles spatiales, explorer de nouvelles planètes, ce genre de choses. Or là, on a essentiellement des exposés géo-politiques inspirés de nos sociétés, avec des fanatiques religieux haineux et un tas de personnages qui ne sont là que dans la mesure où ils servent à nourrir les descriptions des points de vue des différents camps en présence. Pour l'action, il faut attendre les 40-50 dernières pages et donc s'en farcir 500 qui contiennent surtout beaucoup de blablas.

D'autre part, c'est très manichéen, il y a peu de nuances dans le caractère des personnages: les gentils sont du côté d'Honor, les autres sont ses ennemis. On n'entend jamais parler de ceux qui sont entre les deux. Il y a beaucoup de bons sentiments d'un côté et beaucoup de haine de l'autre.

Si j'ai trouvé ce tome moins pénible à ingurgiter que le précédent, je ne peux pas prétendre avoir vraiment apprécié cette lecture. Même si j'ai entendu que les tomes suivants étaient plus axés sur l'action, je m'en tiendrai là avec cette série, les tournants pris par l'auteur ne me donnent pas envie d'en lire plus.

Je ne déconseille pas pour autant, si vos attentes diffèrent des miennes, vous aimerez sûrement 😉
Lien : https://bienvenueducotedeche..
Commenter  J’apprécie          104
Indécrottable fan d'Honor Harrington.
Indécrottable fan de David Weber.
Peut-être ne suis-je pas objectif, mais la série entière des ''Honor'' se dévore avec passion. Un vrai plaisir.
De la sf militaire de qualité, Honor évolue tout au long de la série, les scènes de batailles sont très prenantes, les complots politiques passionnants.
La lecture est facile d'accès, on ne s'ennuie pas une seconde.
Les descriptions ''scientifiques'' de l'honorverse (l'univers d'honor) sont crédibles et faciles d'accès.
Les descriptions des vaisseaux et de leur armement, qui va évoluer en puissance tout du long de la série, sont passionnantes.
Pour moi, la série ''Honor'' est la meilleure série de sf militaire que j'ai jamais lue.
Allez seuls bémols :
A part dans ''Mascarade silesienne'' on a parfois l'impression qu'honor fait tout toute seule, que seuls les officiers ''savent'' et les sous-off (qui font tout le travail, in fine) ne servent pas ou peu. Mais bon, il s'agit de l'histoire d'Honor Harrington, Capitaine d'un vaisseau spatial de sa majesté, et plus, dans son évolution de carrière (commandant d'escadre puis de flotte) et non l'histoire de son équipage...
Un peu (beaucoup) d'anti-français, mais on s'y fait et on en sourit.
L'apologie de la libre entreprise, de la royauté (système anglais), mieux vaut ne pas avoir trop de sympathie pour le système politique de type ''socialo-communiste''.
Commenter  J’apprécie          102
Salut les Babelionautes
Dans ce tome ci, Honor Harrington, suite a son Duel avec Pavel Young se retrouve en demi-solde et sa carrière au sein de la flotte est compromise.
Qu'à cela ne tienne! Elle retourne sur son domaine sur la planète Grayson ou elle va se retrouver en bute encore une fois aux attaques des Graysoniens qui voient en elle l'emblème des réformes voulues par le protecteur.
Et il ne reculeront devant rien, allant jusque au crime pour l'abattre.
Mais l'Espace n'en a as fini avec elle, car le protecteur lui propose un poste d'Amiral de la flotte et le commandement d'une escadre de 6 vaisseaux.
Toujours aussi bon pour ma quatrième lecture de ce Space-Opéra superbement traduit par Florence Bury.
Commenter  J’apprécie          60
Dans Honor Harrington, on suit Honor une cheffe de vaisseau particulièrement douée qui s'attire des ennuis proportionnel à ses capacités. Elle est aussi douée qu'elle dérange. La saga est une bonne série de space opéra plutôt classique, avec une guerre entre deux grosses entités et tout un jeu politique en interne. C'est très divertissant et certains tomes ont des thèmes annexes très intéressants et qui pousses à la réflexion. C'est le cas de ce tome 5. Je ne vais pas parler de l'intrigue en elle-même pour ne rien divulguer des événements et gâcher la découverte et me concentrer sur les fameux thèmes annexes de ce tome. Dans pavillon de l'exil, il y a 2 choses qui m'ont particulièrement plu dans leur traitement : la dépression et la religion. Souvent dans la littérature de l'imaginaire, les héros sont tout puissant, toujours au top ou vont mieux en un claquement de doigt. Ici on ose avoir un personnage au fond du gouffre, on ose dire qu'il faut du temps pour se reconstruire, pour accepter une situation, pour remonter la pente et l'entourage accepte ce besoin de temps. C'est même l'entourage qui décide de préserver notre personnage le plus longtemps possible, jusqu'à ce que l'impératif de la guerre impose d'accélérer les choses.
Et même face à l'urgence, les proches commencent par réfléchir sur la pertinence de s'en passer ou de proposer un retour. C'est un traitement intelligent et trop rare d'une dépression profonde, des conséquences que ça a. Même les hauts et les bas quand la guérison est en cours n'ont pas été oubliés.
Le second point concerne l'extrémisme religieux et le conservatisme. le récit décrit le schéma très habituel : on pense ça, on a raison, on va au bout de nos croyances quelqu'en soit le prix. Mais on ne se limite pas à cet aspect, on a aussi la nuance avec ceux qui pour d'autres raisons que la croyance vont manipuler les croyants pour les utiliser et arriver à leur fin. J'ai beaucoup aimé la cohabitation d'extrémistes « de bonne foi », de manipulateurs et de personnages clés de la religion qui tentent de prêcher la tolérance et dénoncer l'extrême trop strict. Ca illustre bien qu'il est facile de perdre tout recul d'une situation quand on est persuadé d'avoir raison. C'était très agréable d'avoir tout le panel présent et avec une vision plutôt neutre de la situation.
Encore une fois avec Honor Harrington, c'était une excellente lecture.
Commenter  J’apprécie          30
Et oui, c'est le retour désormais habituel d'Honor Harrington, de ses morts par dizaine de milliers, de ses problèmes éternels pour choisir entre la vie de son équipage et la victoire.Dans ce tome, toutefois, quelques choses changent.Après le duel qu'elle mène dans le précédent tome, elle se retrouve exilée sur Grayson, où elle jouit toutefois d'un statut curieusement contrasté : elle a certes sauvé la planète, mais elle n'est qu'une pauvre femme. du coup, les plus progressistes se servent d'elle comme étendard de la possibilité pour les femmes d'être autre chose que des poules pondeuses quand les rétrogrades fustigent celle qui ne peut qu'être issue des basses oeuvres du malin, fornicatrice et étrangère qu'elle est. Bon, clairement, les rétrogrades le sont largement. Toutefois, les progressistes ne valent à mon sens pas beaucoup mieux, puisqu'ils se complaisent malgré leurs formules ampoulées dans uen civilisation reconnaissant la polygamie comme un droit évident des hommes sur les femmes (qui restent donc clairement des pondeuses).Heureusement, Honor n'est pas transformée en pondeuse. Elle doit toutefois lutter plus d'une fois contre ces rétrogrades (qui font preuve en outre d'un fanatisme à pleurer de bêtise), ce qui n'est pas facile quand ils mettent en oeuvre des techniques terroristes particulièrement inélégantes.Il y a d'ailleurs dans ces actes un je-ne-sais quoi de transgressif : ils tuent des gens qu'ils savent innocents sans même se cacher derrière la classique excuse du eux ou nous. Or à mon sens, aucun terroriste digne de ce nom ne peut agir sans ce ressort d'une opposition entre deux camps, nous et et eux. Elle permet en effet de massacrer les eux sans trop se faire de souci pour son âme, tant que les nous sont préservés. Là, les terroristes en carton-pâte attaquent des gens qu'il est difficile dans le contexte du roman de prendre pour autre chose que des nous. Bon, l'auteur prend des précautions oratoires, du genre l'accident dramatique arrivera à un moment aléatoire. je ne suis toutefois pas du tout saatisfait de cette espèce de cascade littéraire, qui consiste à se réfugier derrière son dieu bienveillant pour massacrer ses voisins.A côté de ce défaut grossier, je ne peux que m'ébahir des déluges de "chance" qui pleuvent sur Honor Harrington. En effet, il suffit qu'elle aille quelque part pour être prise comme cible de tous les abrutis infoutus de monter un plan sérieux qui peuvent traîner dans le coin. Et curieusement, à chaque fois, elle s'en sort. Ca ne vous surprend pas, vous ?Heureusement, ces défauts grossiers ne coulent pas le roman, essentiellement grâce au talent évident de l'auteur, qui est un faiseur d'histoire absolument incroyable : son roman tient grâce à deux ficelles grosses comme la main, on les voit dès le début du roman. Pourtant, il nous tient suffisament par la main pour qu'on croie à toutes ces âneries !Je ne vous conseillerai donc pas de lire. Pourtant, je me jetterai sans l'ombre d'une hésitation sur le tome suivant. Si vous voulez, pour moi, Honor Harrington, c'est un peu les feux de l'amour. C'est débile, c'ets mal fait, mais je n'arrive pas à me retenir de les lire.
Commenter  J’apprécie          20
En 2012-2013, j'avais lu avec enthousiasme les quatre premiers tomes de la saga Honor Harrington… mais J'ai Lu en a malheureusement interrompu la parution en poche. L'Atalante poche reprend enfin le flambeau depuis 2018 et, après avoir ressorti les premiers épisodes, me permet enfin de découvrir la suite des aventures spatiales de cette commandante militaire du futur.

Et c'est avec grand plaisir que je retrouve ce personnage, sans doute un peu trop parfait pour être complètement attachant mais dont les aventures mouvementées sont toujours aussi prenantes.

On retrouve certes un peu trop d'aspects politiques à mon goût, Honor étant devenue seigneur sur la planète Grayson, où elle est confrontée aux religieux intégristes. Mais au moins ces longs développements et considérations permettent-ils de vraiment s'immerger dans ce vaste univers… et de se rappeler et bien comprendre la situation actuelle et les évènements qui y ont mené, que j'avais un peu oubliés avec toutes ces années.

Les pensées et réflexions de Honor sont également trop longuement développées, et le nombre de choses qu'elle peut lire dans les yeux des autres personnages devient un peu lassant. Sans jamais m'ennuyer, j'ai donc souvent regretté que le style ne soit pas un peu plus direct, à l'image du récent (et excellent) Effondrement de l'empire de John Scalzi.

Heureusement, les complots, attaques et autres manoeuvres des ennemis d'Honor sont toujours bien présents pour pimenter l'histoire. C'est en fait à un vrai déferlement qu'elle est confrontée, avec une planification se mettant progressivement en place (un peu longuement donc…) pour nous offrir cent dernières pages magistrales. Avec enfin quelques séquences de combats spatiaux comme seul sait nous les faire vivre David Weber !

Je ne tarderai donc pas à lire la suite, de toute façon avec la parution d'un tome tous les deux ou trois mois L'Atalante nous laisse peu de répit !
Commenter  J’apprécie          11
Du bon space opéra. Moins militariste que les précédents, il est un de mes préférés de la série.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (273) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4899 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}