Le tome 2 de Sparte laissait bien place aux doutes.
C'est l'histoire de la ville de Sparte : d'un tyran, Nabis, d'un rebelle qui rêve d'une nouvelle Sparte, Agésilas et de Diodore, chasseur de prime.
Sparte n'est plus la ville splendide et renommée. Nabis, roi de la glorieuse ville, tracte avec ses ennemis au lieu de les affronter. Agésilas passe à l'action en réveillant les Spartiates : renverser le tyran et affronter l'ennemi comme les dignes héritiers spartiates. Quant à Diodore.... il a découvert qui était en réalité Agésilas, et son engagement envers Nabis tourne plus au chantage en faveur du roi.
Diodore a un rôle mineur dans ce tome 2. Dorkis (son fils !?) est en prison et sert de monnaie de chantage : Agésilas contre Dorkis.
J'ai eu beaucoup de mal à le lire. Je m'y suis pris à deux fois.
A la fin, un personnage qui était en suspens dans le premier tome fait son apparition : l'être aimé de Diodore.
Malgré tout, le dessin de Christophe Simon est toujours aussi bien. On prend plaisir à feuiller les pages, à rester quelques instants sur les décors et la recherche qu'il a dû faire pour rester au plus près de la réalité.
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Malheureusement je n'ai pas été plus convaincue par ce deuxième tome que le premier.
il faut avouer qu'ils sont sur la même ligne de conduite. Même points positifs et même points négatifs. Si la lecture et l'intrigue ne sont désagréables, elles ne sont pas très élevées non plus. Pourtant il y a de nombreux aspects soulevés dans cette BD entre la Grèce antique, la politique, la famille, l'amour, l'amitié, la trahison, le devoir... Sans vraiment rentrés dans les détails. Ca reste un peu superficiel. Mais le final rend un peu flou et plat. Je n'ai pas accroché et j'ai trouvé ça un peu décousu. Les auteurs ont voulu mettre la fougue du lion entre les scènes de combat et les objectifs des personnages mais les enchainements ne sont pas toujours très dynamiques et heureux et certaines scènes manquent cruellement d'intérêt. On a du mal à distinguer l'histoire dans sa globalité. Enfin ce n'est que mon opinion.
Les personnages restent sur leurs positions. Pas beaucoup d'évolution. On a du mal à les cerner. Surtout le roi. Diodore parait même un peu naïf parfois.
Les dessins sont très corrects et égaux. Je trouve toujours que les visages sont un peu inexpressifs et que la colorisation ne met pas en valeur le trait.
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La guerre avec les Achéens est à la porte de Sparte. Diodore est convaincu que pour sauver sa cité il va devoir convaincre Agésilas le rebelle de se joindre au force du roi Nabis. La chose n'est pas aisée, surtout que pour retrouver Dorkis, Diodore va devoir apporter au roi de Sparte le jeune rebelle.
Un tome 2 plaisant à lire même si nous avons un Diodore beaucoup plus passif, hésitant entre quels liens du sang trahir. Une vraie tragédie grecque pour le chasseur de prime.
Pendant ce temps Sparte s'apprête à faire la guerre. Qui va se conclure à la fin de ce tome de manière un peu trop facile je trouve.
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Je suis sortie de la Bibliothèque avec 3 tomes de cette série (je ne sais pas s'il y en a plus). Alors je les lis.... Bien que l'impression laissé par le premier n'est pas terrible, et que cette seconde lecture ne change rien à mon avis.
Les dessins sont toujours aussi statiques et je trouve ça bien dommage dans bien des cas, où les personnages sont en mouvement brusque et violent....
Quant au scénario, il s'étoffe avec l'entrée en scène de Macédoniens, mais je n'accroche toujours pas à cette double histoire.
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Ce tome 2 continue le bon scénario du tome 1, je n'ai pas grand chose à compléter à ma première appréciation. L'intrigue, et je dirais même les différentes intrigues s'éclaircissent et procurent du plaisir à la lecture.
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Un album au souffle épique qui est un hommage à l’Antiquité et dont on attend avec impatience la fin…
Lire la critique sur le site : Auracan
-Ensuite je devrais capturer Agésilas, la chair de ta chair! Me pardonneras-tu cette trahison? N'est-ce pas toi, père, qui m'as dit un jour qu'aucun sacrifice n'était trop lourd pour sauver sa patrie?
- Quand l'homme a renoncé à toutes ces certitudes, il lui reste encore ses espérances pour tenir debout.