La Septième Diabolique

Un roman policier sympa, mais pas forcément plus, La septième diabolique est un jeu sur Barbey d'Aurevilly, sa vie, son oeuvre, si vous me passez l'expression.
A ceux qui n'ont pas lu son l'excellent recueil Les diaboliques, je ne peux que le conseiller fortement. C'est à propos de ce recueil, donc, que ce polar existe, à propos de l'existence hypothétique d'une septième nouvelle, que l'auteur aurait tenu secrète, par amitié pour la famille lui ayant servi d'inspiration. Cela se lit facilement, mais reconnaissons que le style n'est pas le même. Et surtout, le roman repose beaucoup sur les coïncidences qui vont permettre à nos deux enquêteurs amateurs, un auteur à succès et le jeune étudiant qui se retrouve dans ses bagages un peu par hasard, beaucoup, beaucoup trop de coïncidences. Un peu, dans un polar, pourquoi pas, mais trop ce n'est plus une enquête.
A laisser aux passionnés de Valogne, ou aux très grands amateurs des Diaboliques.

Le Grand prix des enquêteurs, est attribué chaque année, par un jury composé de spécialistes, dans les domaines tels que : la police, la médecine et bien sûr de la justice. Pour 2022 le livre choisi fut : « La septième diabolique ». En l'occurrence il s'agit là, d'un thriller et surtout du premier roman de Adrienne Wieck, qui propose une enquête à mener concernant l'un des écrivains français du XIXe siècle : Jules Barbey d'Aurevilly auteur notamment – surprise ! -du roman : Les Diaboliques (recueil de six nouvelles) paru en 1874. Roman qui attira, à l'époque l'ire du public.

Or donc, un auteur à succès et un jeune étudiant partent dans le Cotentin, quand par hasard ils doivent faire, contre mauvaise fortune, escale dans un vieux manoir. Ce qui est loin d'accroitre leur relation, tendue dès le départ. Or par inadvertance ils découvrent une correspondance secrète qui s'avère être de Barbey d'Aurevilly ! À vrai dire, l'information se révèle d'importance, en effet il ne s'agit, ni plus ni moins, que de l'existence d'une septième nouvelle, non publiée lors de son vivant !

Ainsi va se croiser divers aléas et de situations conflictuelles. de telle façon que nos enquêteurs vont se trouver sujet à des menaces voire des agressions. Des personnages singuliers notamment : une jeune fille dotée de raisonnements plutôt surprenant, une propriétaire agressive qui cherche à protéger le secret, une longue liste de généalogie – j'avoue m'y être perdu -. Et à l'opposé un dithyrambe sur la belle région du Cotentin et du « Connétable des lettres », sans aucun doute un choix délibéré de Adrienne Weick.

Avec ce roman, l'auteure nous propose un voyage au coeur des années 1870 de la Commune de Paris, et surtout, des moeurs réactionnaires, dont la liberté des femmes à pouvoir s'exprimer. D'ailleurs la nouvelle égarée s'intitule : « La femme recluse. ». Autant dire, que la présence de la misogynie sous-jacente perdure, car si une femme désire choisir et exercer ses choix, elle se voit l'objet de remarque, tel ce dandy : « Quand on aime les femmes libres, il ne faut pas les épouser ».

Une belle découverte, dans un univers différent de nos polars habituels - foin de calibres et autres -, et qui se lit d'une manière bien agréable et distrayante.

Lien : https://bookslaurent.home.bl..

Ce roman m'a été recommandé par un collègue et je l'ai commencé en sachant simplement que « ce polar pourrait (m)e plaire ». J'ai trouvé l'intrigue assez originale puisqu'elle est centré sur un auteur tombé en désuétude, Barbey d'Aurevilly. Je recommande aussi la lecture aux amoureux du Corentin et à la chute du Second Empire. Enfin, ce roman m'a donné envie de lire les Diaboliques qui traîne dans ma bibliothèque depuis trop longtemps.

Un duo d'enquêteur inimaginable, Anatole Derck ex-auteur à succès et Étienne jeune étudiant, réuni bien malgré eux dans un manoir humide dans le Cotentin.

Anatole semble antipathique et irascible et Étienne n'a qu'une hâte retourner à ses études mais c'est sans compter sur une découverte dissimulée depuis plus d'un siècle qui vient bouleverser leur cohabitation : des lettres de Jules Barbey d'Aurevilly, illustre écrivain.

Lettres entourées de mystères évoquant une jeune femme séquestrée.

Les deux compères se lancent dans une enquête trépidante qui les entraîne à la poursuite d'un secret criminel datant du Second Empire et dans les vestiges des combats de 1871.

Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde lors de ma lecture. Une histoire bien ficelée et documentée, des personnages fouillés, un grand auteur remis au goût du jour qui vous donne l'envie de vous plonger dans "Les diaboliques".

Une réussite pour ce grand prix des enquêteurs 2022. Lisez-le, vous ne serez pas déçu !

Quelques maladresses dans la langue et la narration, mais une idée d'intrigue intéressante !
Ce premier roman permet de se plonger dans la haute société du milieu du XIX°siècle, à travers l'histoire d'un secret autour de deux familles et de Barbey d'Aurevilly. L'enquête est parfois bancale, les personnalités des protagonistes et leurs réactions parfois surprenantes (ils ont parfois des revirements d'opinion étranges...). J'ai parfois eu envie d'abandonner, j'ai traîné et ai eu parfois du mal à reprendre le roman.
Mais peut-être est-ce ce type de roman policier régional/local qui n'est pas tout à fait ma tasse de thé...

▪️Très agréable découverte que ce premier roman de Adrienne Weick qui s'est d'ailleurs bien fait remarqué au Grand prix des Enquêteurs.
Le jury a en effet couronné son livre, La septième diabolique, publié par les éditions Robert Laffont .
Un roman policier qui nous entraîne dans la recherche d'un manuscrit perdu et caché de Jules Barbey d'Aurevilly, l'auteur des Diaboliques, dans les décors du Cotentin.

En 1874 Jules Barbey d'Aurevilly écrit Les Diaboliques qui reprend six nouvelles assez noires et sombres.
L'auteur dandy notoire est alors critique littéraire; un critique assez féroce à l'égard d'auteurs, et pour ne citer qu'un livre, celui des Misérables de Victor Hugo…
Les Diaboliques sera assez mal accueilli dans le monde littéraire et assez controversé à l'époque est aujourd'hui quelque peu oublié ..
Adrienne Weick en vraie passionnée de l'auteur, qu'elle juge précurseur du genre polar, veut lui rendre hommage à travers une fiction.
L'histoire; un septième manuscrit parlant d'une femme recluse serait une septième Diabolique…
Caché ? Perdu ? Brulé?

Deux personnages aussi amateurs qu'attachants vont menés l'enquête pour mettre en lumière un secret criminel datant du Second Empire..
Courses-poursuites, passages secrets , tunnels … les deux enquêteurs s'acharnent à revivre la fuite de Jules Barbey d'Aurevilly le temps des affrontements à Paris de 1871.

Malédiction, secrets de famille, trahisons sont au menu de ce roman bien réussi, intelligemment construit et déjà très abouti pour un premier livre.

J'ai éprouvé beaucoup de plaisir à suivre l'enquête de nos deux huluberlus .. et de les accompagner dans l'époque bonapartiste, toujours ravie de lire une fiction mêlée à l'Histoire.
J'avoue ne pas connaître l'auteur Jules Barbey d'Aurevilly et Adrienne Weick a réussi à m'y intéresser.
Elle m'a même donné l'envie, pourquoi pas, de découvrir ce fameux volume intitulé Les Diaboliques.
Voici donc pas un mais deux romans à découvrir!
Qu'en pensez-vous ?▪️

Un polar littéraire, quel bonheur ! Centrer une intrigue policière sur la vie et l'oeuvre de Barbey D'Aurevilly, c'est une excellente idée. Je me suis régalée à lire Les Diaboliques, il y a bien longtemps, et cela m'a donné envie de les relire. Cette enquête qui nous emmène à Valognes et dans l'Ouest de l'Île de France est bien agréable à suivre, même si les personnages sont un peu stéréotypés.

Dans le cadre d'un évènement littéraire organisé par son école, un étudiant se retrouve obligé d'accompagner un écrivain de troisième ordre. Son engagement va le conduire dans un vieux manoir du Cotentin à la recherche d'une correspondance et d'une "nouvelle" dévoilant un secret de famille soigneusement dissimulé depuis plus d'un siècle.

Ce premier roman de Adrienne Weick à remporté le grand prix des enquêteurs 2022. Il m'a fait fort impression. J'ai d'abord fait la connaissance d'un illustre écrivain français : Jules Amédée Barbey d'Aurevilly,  Surnommé le « Connétable des lettres », ce romancier, nouvelliste, essayiste, poète, critique littéraire, journaliste, dandy et polémiste a contribué à animer la vie littéraire française de la seconde moitié du XIXe siècle.

Pourquoi ses lettres sont elles cachées dans le manoir et quel mystère entoure la jeune femme séquestrée dont il est question ? À la poursuite d'un secret criminel datant du Second Empire, nos deux détectives improvisés remonteront le temps à travers les vestiges des combats de 1871 pour élucider l'énigme de la recluse...

Ce roman se lit avec plaisir. L'auteure sait marier L Histoire et une enquête surprenante qui permet d'illustrer à quel point les hommes avaient tout pouvoir sur les femmes en France .

“Quand on aime les femmes libres, il ne faut pas les épouser.”

“La septième diabolique” est un polar-historique et le premier roman d'Adrienne Weick. Ce roman a été lauréat du grand prix des enquêteurs 2022. On commence l'histoire avec un couple de héros plutôt mal assortit un ex-écrivain à succès et un étudiant qui échoue dans un manoir au fin fonds du cotentin. Malgré leur relation plutôt tendue, ils vont s'allier pour trouver une réponse à une énigme historique. Une énigme qui est en rapport avec l'écrivain français Jules Barbey d'Aurevilly, l'auteur des Diaboliques. Évidemment, il s'agit d'une fiction mais cela permet de découvrir un autre livre qui existe vraiment.

Dans l'ensemble j'ai bien aimé, même si l'histoire en dehors de l'énigme n'est pas forcément crédible ou incroyable. Je ne me suis pas n'ont plus attaché aux personnages. C'est vraiment l'énigme qui m'a fait aimer ce livre, je m'attendais à une ambiance plus noire ou plus lugubre. Malgré tout, cela reste un bon polar car j'ai quand même passé un moment sympa.

Un auteur peu connu embarque un étudiant pour un week-end de recherche. Etienne, ne sait pas trop sur quel pied danser avec Anatole cet auteur taciturne qui n'en fait qu'à sa tête au point qu'il se demande ce qu'il fait avec lui et s'il ne serait pas préférable de faire demi-tour et rentrer à Paris.
Quand le train s'arrête une énième fois pendant le trajet, Anatole saute du train pour aller visiter une ville de sa jeunesse. Anatole est passionné par un auteur controversé du 19ème siècle qui a vécu dans la région : Jules Amédée Barbey d'Aurevilly.

Lors d'un fâcheux accident, Anatole et Etienne tombent sur une correspondance entre l'auteur et un de ses amis qui prouve qu'il aurait écrit une septième nouvelle de son recueil Les Diaboliques. Recueil qui fut interdit à l'époque. Si Anatole met la main sur cette nouvelle à lui la gloire. le voici donc parti à la chasse au trésor en compagnie de son étudiant.

Je ne m'attendais pas du tout à ce style d'histoire. J'aime beaucoup les histoires qui mêlent Histoire et fiction. L'autrice a fait un travail de recherche remarquable sur Jules Amédée Barbey d'Aurevilly dont j'avoue n'avoir jamais entendu parler. Nous en apprenons également sur ce qui s'est passé durant la Commune qui m'était également peu connue. La chasse au manuscrit caché est également prenante mais j'ai été déçue, je m'attendais à quelque chose de plus fou à la fin. C'est néanmoins une bonne lecture et une autrice dont je suivrais les prochaines parutions.
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