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3,33

sur 78 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avis mitigé.
Très agréable découverte de la vie et de l'oeuvre de Barbey d'Aurevilly. Des passages plaisants.
Mais beaucoup de points faibles aussi. Je ne ressortirai pas la formule « Da Vinci Code du pauvre », c'est excessif ; et puis on ne cherche pas ici la descendance du Christ. On cherche une nouvelle inédite d'un auteur.
Mes reproches pêle-mêle :

- Les personnages sont caricaturaux : la jeune fille rebelle, les deux héros que tout oppose, etc…

- Il est totalement factice que les personnages récitent leurs connaissances lors de dialogues. On saisit bien que c'est l'auteure qui nous livre sa science historique. Il fallait donc amener ces données autrement. Certes, ce n'est pas facile…

- Adrienne Weick en fait systématiquement trop dans ses descriptions. Il y a toujours un adjectif superflu, qui donne une sensation de ridicule à force. Exemple dans un passage de 3 lignes page 149 : les ombres sont « fantasmagoriques », le sourire est « ironique », la boite d'allumettes est « inutile » et le geste est « agacé ». Un peu plus loin, une excavation est qualifiée de « sournoise ». Ce tic d'écriture se voit comme un masque africain au milieu d'un intérieur bon chic bon genre.

- Ce livre est présenté comme un polar sélectionné parmi 200 manuscrits. Alors, je suis désolé, ce n'est pas un polar. C'est une énigme littéraire et généalogique, ce qui est d'ailleurs bien plus original.

- L'explication généalogique qui est justement révélée à la fin du roman est un sommet d'ennui et d'explications laborieuses. Moi j'ai sauté des lignes, car il était hors de question que je m'impose un tel gratin d'informations. J'estime que ce n'est pas au lecteur de faire des efforts de compréhension. C'est uniquement à l'auteur de faire des fiches ! A la fin du roman, Adrienne Weick nous gratifie d'un arbre généalogique récapitulatif, mais c'est trop tard ! Et s'il avait figuré plus tôt, cela ruinait tout le récit par lequel les personnages débroussaillent les relations de parenté entre les différents protagonistes. Bref, quelque chose cloche, et c'est le coeur même du roman.

- Globalement, il y a tromperie sur la marchandise, et la couverture tendance glauque-gothique y participe en nous faisant croire qu'on va lire un sombre polar. En réalité, c'est une distraction façon Miss Marple, qui aurait supposé une couverture colorée et un titre amusant, c'est d'ailleurs la tendance du moment. On aurait alors pu ranger le livre au côté de « Tante Grenadine et l'énigme de la théière à muffins ».
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Ce premier roman d'Adrienne Weick nous offre de visiter le Cotentin, en particulier la petite ville de Valognes.
Tout commence avec un train qui s'arrête en pleine voie et deux personnes qui en descendent sous une pluie battante pour rejoindre Valognes et y trouver les éléments d'une énigme qui va les emporter dans une recherche effrénée.
Le roman est très bien écrit, l'intrigue est bien construite - d'où le prix reçu par l'auteure - et on ne s'ennuie à aucun moment à la lecture des aventures d'Anatole Derk (alias Léonard Keat) et d'Etienne, un étudiant en littérature.
L'énigme tourne autour de Jules Barbey d'Aurevilly, auteur normand dont on suit les traces tout au long des événements qui ont secoué Paris et la France en 1871.
On visite des lieux insolites, on progresse avec les deux enquêteurs et le suspense est bien entretenu.
Un seul petit regret toutefois, les personnages, notamment les deux protagonistes principaux, nous restent finalement assez inconnus. Il leur manque une histoire, un parcours et surtout une raison qui les pousse à courir après cette énigme.
Un bon roman néanmoins.
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La septième diabolique d'Adrienne Weick a remporté le grand prix des enquêteurs 2022.
C'est un roman intéressant, sur la recherche par un étudiant et un ex-auteur à succès, d'un secret datant du second empire concernant un écrivain célèbre.
On ressent le travail de recherche très élaboré par l'auteure mais malheureusement le trop grand nombre de personnages m'a embrouillé très vite et même dérangé dans ma lecture.
C'est pourtant bien écrit, sans temps mort, le roman ne dépassant pas 300 pages mais ça n'a pas suffit pour vraiment me plaire.
Merci à la bête noire pour leur confiance.

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La septième diabolique, d'Adrienne Weick

22.09.2023 📜 Enquête dans le passé 📜

L'histoire :
Étienne rêvait depuis longtemps de participer à la journée des auteurs organisée par son école, et se voyait déjà rencontrer une célébrité littéraire. Hélas, lui qui rêvait d'assister Hélène Carrère d'Encausse ou Umberto Eco, il écope d'un inconnu, Anatole Derk.
Et lorsque celui-ci lui propose un drôle de marché, Étienne se retrouve littéralement à sauter du train en marche pour atterrir à Valogne, dans un vieux manoir du Cotentin.
Les deux comparses vont devoir résoudre une énigme vieille de presque deux siècles , sur les pas de l'écrivain Barbey d'Aurevilly.
Mais il semble qu'ils ne soient pas les seuls sur l'affaire...

Mon avis:

Je comprend tout à fait que ce livre ait été élu lauréat du Grand prix des enquêteurs, car il s'agit ici d'une véritable enquête, où les indices se recherchent, se trouvent au compte goutte et de manière tout à fait plausible. Sans méthode moderne, une vraie enquête à l'ancienne, menée par plusieurs personnages plus ou moins novices en la matière.

J'avoue que je m'attendais à autre chose, du style un peu angoissant, mais pas vraiment. Peu d'action, des faits et beaucoup de faits historiques.
J'ai énormément appris sur Barbey d'Aurevilly qui était, jusqu'à présent, inconnu au bataillon.
Et j'ai aussi appris sur l'histoire de Paris.

Une pointe de déception cependant quand la finalité de l'énigme, je m'attendais à une explication bien plus choquante.
Mais finalement, c'est l'enquête qui fait le livre et non le dénouement, à mon avis !

Une très bonne lecture si vous êtes un Sherlock en herbe ou un addict aux enquêtes mêlées de faits historiques !


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Un auteur à succès - Analtole et un jeune étudiant - Etienne s'échouent à Valognes après être descendus d'un train qui se dirigeait vers Cherbourg. Une femme accepte de leur louer une maison pour la nuit. Anatole tombe dans les escaliers ce qui le condamne à rester plus longtemps. A l'occasion d'une maladresse, ils découvrent une inscription dans une bibliothèque qui devient le début d'une chasse au trésor pour retrouver une nouvelle : la septième diabolique qui n'est pas dans le recueil de nouvelles écris à la fin du 19ème siècle par Jules Barbey d'Aurevilly.
Les personnages sont agréables mais l'histoire est peu crédible. On se prend quand même au jeu et on veut en connaître la fin
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Je ne connaissais pas du tout l'existence de Jules Barbey d'Aurevilly, je ne le cache pas, au point au j'ai tout d'abord cru qu'il s'agissait d'un écrivain fictif, inventé pour les besoins de l'histoire. Mais, après mes recherches, j'ai découvert son existence et celle de son recueil 𝘓𝘦𝘴 𝘋𝘪𝘢𝘣𝘰𝘭𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴 et ce roman aura au moins eu l'effet de me donner envie de me le procurer !

Pour ce qui est de l'histoire en elle-même, j'ai bien apprécié ma lecture, mais sans plus. Les personnages donnaient envie de les suivre malgré leurs petits côtés clichés et l'intrigue est bien construite, même s'il ne s'agit pas vraiment d'un polar à mes yeux mais plutôt d'une enquête "historique". J'ai été induite en erreur par la couverture assez sombre du livre qui me faisait penser à un thriller historique mystérieux, mais le texte est bien plus léger que ça, l'enquête n'est pas si complexe et le côté "secret de famille" du récit n'est pas vraiment surprenant, on s'attend un peu trop au dénouement à mon goût. Mais globalement, l'écriture n'est pas mauvaise, la lecture est agréable, ce n'est peut-être pas le roman du siècle mais il n'est pas non plus mauvais, juste pas ce à quoi je m'attendais !
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Ce roman se veut assez atypique car nous partons à la découverte d'un auteur normand du XIXème siècle, Jules Barbey d'Aurevilly, avec une nouvelle jamais publiée dans son recueil 'les diaboliques'.
A travers le parcours de cet auteur, on sillonne le Cotentin dans les années1870 et on y découvre le côté historique et architectural de cet endroit de France.
A travers une enquête sous forme de puzzle, on retrace le parcours d'un écrit oublié.
Quelques inégalités d'écriture et de trame se distillent tous le long de ce roman, en faisant de cette lecture quelque chose d'assez lourd et parfois indigeste notamment avec les liens de parentés qui s'entrecroisent.
Je m'attendais, de part la couverture et le résumé, à un récit gothique et terrifiant et bien que nenni; aucun suspens, aucune scène haletante, cela reste d'un calme plat et parfois sans saveur.
Original mais assez fastidieux si ce n'est le fait de découvrir les traces d'un écrivain assez méconnu.
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Un train dans le Contentin, un arrêt improvisé et une fuite afin de relier la ville la plus proche. Deux individus, le premier est un ancien auteur à succès et semble avoir une idée derrière la tête, l'autre est un étudiant. Réunit dans une habitation opportune, ils découvriront une cache secrète sous une marche d'escalier. A l'intérieur de mystérieux documents.
L'idée de départ était intéressante, la couverture énigmatique, mais mon enthousiasme s'arrête là.
La qualité des dialogues m'a fait plusieurs fois m'interroger sur la date réelle des faits. L'histoire aurait mérité avoir 2 siècles de moins. En somme, une déception.
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Un petit air de Da Vinci Code normand !


J'ai apprécié ce roman, mais il ne m'a pas transporté non plus. 

J'ai beaucoup aimé le mélange entre les temps modernes et la recherche d'un événement passé, j'ai trouvé cela plutôt original et appréciable à lire.

Le style d'écriture est plutôt simple, mais sans être simpliste donc c'est agréable. 

Cependant, j'ai eu un peu de mal avec les personnages, j'ai bien aimé Anatole et Cassandre, Étienne passe encore, mais pour les plus secondaires, je les ai trouvé un peu trop fades. Ça ne manquait pas de description, mais un peu de personnalité. Ça ne m'a pas dérangé plus que ça non plus, les personnages principaux et l'intrigue restant intéressants.

Ce qui m'a un peu perdue, c'est les dates et la généalogie. J'ai trouvé qu'il y avait trop de bonds dans le temps, de retour en arrière, pour arriver sur une nouvelle année inconnue. 

Pour la généalogie, je conseille à tous les futurs lecteurs de prendre un papier et un crayon et de noter qui est qui, par rapport à qui au fur et à mesure, car ça peut être très intéressant à condition de ne pas se laisser déborder par les histoires de familles des divers protagonistes, ce qui a été mon cas.

En résumé, j'ai trouvé que ce roman bien que sympathique manquait un poil de profondeur et de crédibilité par certains points. Cependant, il reste une lecture légère et sympa, il ne me restera juste pas plus que ça en tête. 


Mes plus :

- Originalité du pitch 

- Jolies descriptions 


Mes moins :

- manque de crédibilité 

- dur à suivre sur certains points 

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Merci à Babelio et à Robert Laffon pour m'avoir envoyé "La septième diabolique" dans le cadre de l'opération "Masse critique".
J'ai trouvé l'idée de départ très intéressante, à savoir, un mystère honteux reposant sur le recueil de Jules Barbey d'Aurevilly, "les diaboliques", recueil comportant 6 nouvelles. Cette septième diabolique nous embarque dans une enquête historique qui mêle de façon ingénieuse la fiction et L Histoire. Ce roman m'a malheureusement déçu pour plusieurs raisons :
La première est que la surabondance de dates rend pénible la lecture de certains passages;
La deuxième est que certains ressorts du récit ou certains personnages manquent de profondeur ou de vraisemblance : pourquoi cet étudiant se passionne-t-il de généalogie au point de vivre en compagnie d'un homme qu'il ne connait pas et délaisse ses études, sa famille, ses amis et ses loisirs ? Pourquoi cette fillette parle-t-elle comme une adulte et s'amuse en toute liberté d'une vie de vagabondages et de visites de cimetières? Pourquoi cette femme donne-t-elle en location une maison qui recèle les secrets qu'elle y cache maladroitement? Des secrets de famille de plus d'un siècle méritent-ils d'être préservés au prix de chantage, d'enlèvement ou de tentative de meurtre? Etc...
La dernière raison est que les relations et sentiments entre ces personnages fluctuent de façon étrange ou artificielle : la défiance et l'agressivité laissent place aux confidences amicales ... une romance s'installe contre toute attente. le livre s'achève par un joli exercice de style et un happy end qui ne dissipent pas néanmoins une impression d'ensemble mitigée.
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