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EAN : 9782221264256
288 pages
Robert Laffont (22/09/2022)
  Existe en édition audio
3.33/5   76 notes
Résumé :
« Quand on aime les femmes libres, il ne faut pas les épouser. »

Victimes d’une panne de train, un ex-auteur à succès et un étudiant, réunis bien malgré eux, échouent dans un manoir vermoulu du Cotentin.
Leur cohabitation s’annonce houleuse, mais la découverte d’une correspondance soigneusement dissimulée depuis plus d’un siècle va tout changer. Son auteur : un illustre écrivain français.
Pourquoi cacher ces lettres et quel mystère entou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
3,33

sur 76 notes
Avis mitigé.
Très agréable découverte de la vie et de l'oeuvre de Barbey d'Aurevilly. Des passages plaisants.
Mais beaucoup de points faibles aussi. Je ne ressortirai pas la formule « Da Vinci Code du pauvre », c'est excessif ; et puis on ne cherche pas ici la descendance du Christ. On cherche une nouvelle inédite d'un auteur.
Mes reproches pêle-mêle :

- Les personnages sont caricaturaux : la jeune fille rebelle, les deux héros que tout oppose, etc…

- Il est totalement factice que les personnages récitent leurs connaissances lors de dialogues. On saisit bien que c'est l'auteure qui nous livre sa science historique. Il fallait donc amener ces données autrement. Certes, ce n'est pas facile…

- Adrienne Weick en fait systématiquement trop dans ses descriptions. Il y a toujours un adjectif superflu, qui donne une sensation de ridicule à force. Exemple dans un passage de 3 lignes page 149 : les ombres sont « fantasmagoriques », le sourire est « ironique », la boite d'allumettes est « inutile » et le geste est « agacé ». Un peu plus loin, une excavation est qualifiée de « sournoise ». Ce tic d'écriture se voit comme un masque africain au milieu d'un intérieur bon chic bon genre.

- Ce livre est présenté comme un polar sélectionné parmi 200 manuscrits. Alors, je suis désolé, ce n'est pas un polar. C'est une énigme littéraire et généalogique, ce qui est d'ailleurs bien plus original.

- L'explication généalogique qui est justement révélée à la fin du roman est un sommet d'ennui et d'explications laborieuses. Moi j'ai sauté des lignes, car il était hors de question que je m'impose un tel gratin d'informations. J'estime que ce n'est pas au lecteur de faire des efforts de compréhension. C'est uniquement à l'auteur de faire des fiches ! A la fin du roman, Adrienne Weick nous gratifie d'un arbre généalogique récapitulatif, mais c'est trop tard ! Et s'il avait figuré plus tôt, cela ruinait tout le récit par lequel les personnages débroussaillent les relations de parenté entre les différents protagonistes. Bref, quelque chose cloche, et c'est le coeur même du roman.

- Globalement, il y a tromperie sur la marchandise, et la couverture tendance glauque-gothique y participe en nous faisant croire qu'on va lire un sombre polar. En réalité, c'est une distraction façon Miss Marple, qui aurait supposé une couverture colorée et un titre amusant, c'est d'ailleurs la tendance du moment. On aurait alors pu ranger le livre au côté de « Tante Grenadine et l'énigme de la théière à muffins ».
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Etant à la recherche de nouveaux auteurs et la couverture me plaisant beaucoup je me suis lancé dans cette lecture, de même le grand prix des enquêteurs 2022 car j'ai lu il y a peu celui de l'année dernière.

J'attendais un bon roman policier limite horrifique et je me suis aperçue rapidement que nous n'allions d'emblée pas partir dans une directement que j'aime lire nous suivons un auteur à succès accompagné d'un étudiant.

Notre auteur à succès va descendre d'un train en marche et son comparse va le suivre, ils vont donc se trouver au milieu de nul part à la recherche de quoi manger et d'un endroit ou dormir dans le Cotentin.

Vu l'heure avancée ils n'ont pas tellement le choix mais on leur indique les coordonnées d'une dame louant une sorte de manoir inhabité et tombant en ruine, la propriétaire louant celui-ci pour se faire de l'argent et pouvoir effectuer des réparations.

Bien entendu ils vont tomber par inadvertance sur une mystérieuse correspondance qui vont les emmener aux alentours des années 1871.

Je n'ai pas cru une seconde à ce récit, de même je suis restée dans le train contrairement à nos protagonistes du coup je n'ai pas été pleinement dans ma lecture.

Un récit court mais dont je ne garderai aucun souvenir.
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Un étudiant et un ex-auteur à succès se retrouvent dans un manoir isolé du Cotentin. Une mystérieuse inscription sur les murs vermoulus de la demeure les mettront sur la piste d'un manuscrit perdu et un secret criminel datant de la Commune.

Voilà pour le décor. Et je dois avouer que c'était assez prometteur, sans compter la couverture magnifique et hypnotisante. J'étais vraiment très enthousiasmée.

Au final ? On se retrouve avec un Da Vinci Code du pauvre, si j'ose dire. Un mystère assez plat, et un secret incroyablement décevant. L'exercice de style à la fin ne suffit pas à relever le texte. Il n'y a aucun suspense, pas de réel obstacle ou de difficulté. On ne frissonne jamais et on ne s'inquiète guère plus du sort des protagonistes.

Plus embêtant encore, on ne sait pas ce qui motive les personnages. Ils mettent leur vie en danger pour un manuscrit perdu. La moindre des choses, c'est de montrer en quoi cette quête est existentielle pour les deux. Elle doit au moins pouvoir combler un besoin moral ou psychologique. Ce n'est aucunement le cas ici. Un thriller du pauvre, comme je vous dis. Pas d'enjeux, une enquête de voisinage assez ridicule (type Cluedo), des personnages superficiels qui n'évoluent pas et ont des réactions incohérentes.
Quant aux dialogues…ils peinent à être réalistes. Ou alors, ils servent de prétexte pour nous gaver d'informations qui auraient pu être distillées de manière plus inventive.

Le suspense est étouffé par des paragraphes pontifiants sur la littérature, l'architecture ou la Commune. Ça peut être intéressant, si le récit et les péripéties sont eux aussi étoffés, s'il y a des surprises et des retournements de situation. Il n'y a rien de ça. Tout est simple, mis à part la généalogie avec laquelle l'autrice n'est pas avare en détails.
Anatole Derk est le personnage le mieux construit, mais ça reste assez tiède pour ce discoureur pédant et frustré.
Etienne est transparent.
Cassandre plutôt irritante.
Anne d'Aboville, transparente aussi.
On s'attendrait à ce que le fameux Méhidier complique les choses et rende enfin ce roman captivant, mais…non.

La diabolique recluse ? Elle n'apparait qu'à la fin et son sort n'est ni à la hauteur de la couverture, ni à la hauteur de tout ce foin qui est fait le long du récit.
Ensuite, ça se finit un peu niaisement pour notre duo d'enquêteurs du dimanche avec une romance qui arrive comme un cheveu sur la soupe.

Pour le soit-disant Grand prix des enquêteurs, ce roman me laisse vraiment perplexe pas sa médiocrité narrative. (Et je parle vraiment de technique de narration, pas de technique stylistique, car sur ce point-là, l'autrice se défend très bien)

Pour moi ce récit a l'étoffe d'un cozy mystery, mais pas d'un thriller primé au motif de son enquête qui n'est ni originale, ni intéressante, ni même trépidante.

Parmi les points positifs, je reconnais que l'autrice sait instaurer une atmosphère un peu gothique et que les descriptions sont efficaces. On ressent un côté fantomatique tout le long du texte. Cet aspect m'a plu.








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Ce premier roman d'Adrienne Weick nous offre de visiter le Cotentin, en particulier la petite ville de Valognes.
Tout commence avec un train qui s'arrête en pleine voie et deux personnes qui en descendent sous une pluie battante pour rejoindre Valognes et y trouver les éléments d'une énigme qui va les emporter dans une recherche effrénée.
Le roman est très bien écrit, l'intrigue est bien construite - d'où le prix reçu par l'auteure - et on ne s'ennuie à aucun moment à la lecture des aventures d'Anatole Derk (alias Léonard Keat) et d'Etienne, un étudiant en littérature.
L'énigme tourne autour de Jules Barbey d'Aurevilly, auteur normand dont on suit les traces tout au long des événements qui ont secoué Paris et la France en 1871.
On visite des lieux insolites, on progresse avec les deux enquêteurs et le suspense est bien entretenu.
Un seul petit regret toutefois, les personnages, notamment les deux protagonistes principaux, nous restent finalement assez inconnus. Il leur manque une histoire, un parcours et surtout une raison qui les pousse à courir après cette énigme.
Un bon roman néanmoins.
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Un roman policier sympa, mais pas forcément plus, La septième diabolique est un jeu sur Barbey d'Aurevilly, sa vie, son oeuvre, si vous me passez l'expression.
A ceux qui n'ont pas lu son l'excellent recueil Les diaboliques, je ne peux que le conseiller fortement. C'est à propos de ce recueil, donc, que ce polar existe, à propos de l'existence hypothétique d'une septième nouvelle, que l'auteur aurait tenu secrète, par amitié pour la famille lui ayant servi d'inspiration. Cela se lit facilement, mais reconnaissons que le style n'est pas le même. Et surtout, le roman repose beaucoup sur les coïncidences qui vont permettre à nos deux enquêteurs amateurs, un auteur à succès et le jeune étudiant qui se retrouve dans ses bagages un peu par hasard, beaucoup, beaucoup trop de coïncidences. Un peu, dans un polar, pourquoi pas, mais trop ce n'est plus une enquête.
A laisser aux passionnés de Valogne, ou aux très grands amateurs des Diaboliques.
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critiques presse (1)
LeFigaro
28 septembre 2022
Un formidable roman, rythmé de coups de théâtre spectaculaires et de nombreuses références historiques à la Commune et au second Empire, jetant deux détectives amateurs sur les traces de l’écrivain Jules Barbey d’Aurevilly et d’un prétendu texte inédit du maître, La Septième Diabolique.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Il s’ingéniait à demeurer le marginal minoritaire face à tous les courants, politiques, artistiques, quitte à changer souvent d’avis car le siècle n’a pas manqué de revirements. En matière littéraire, là aussi, il partit en guerre contre le courant dominant, le roman naturaliste que représentait Zola.
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les bombardments de 1944, les pillages de la Libération (...) ont fait disparaître tant de documents. Il faut se résigner à l'idée que bien des mystères resteront inexpliqués à jamais.
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Il a failli faire de la prison, notamment pour Les Diaboliques, un recueil de nouvelles sulfureux, qui mettait en scène une bonne société corrompue dont les crimes se dissimulaient derrière la bienséance. Sa théorie était que les plus grands crimes n’étaient pas ceux qui emplissaient les tribunaux mais ceux qui se déroulaient en silence, derrière les rideaux tirés des hôtels aristocratiques.
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Mon rôle consiste surtout à mettre en relation des propriétaires de domaine et des clients à la recherche d’un lieu de charme ou de prestige. Nous sommes nombreux en Normandie à tenir à bout de bras des maisons historiques aussi vastes que délabrées. Leur entretien tourne au casse-tête. Une location pour une soirée apporte un complément de revenu appréciable et permet de faire des travaux.
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Timide, Étienne fuyait les conflits ; l’agressivité d’Anne l’avait tétanisé, au point que, à sa grande honte, il avait eu un instant les larmes aux yeux. Alors qu’Anatole avait dominé la situation, désarmé la maîtresse de maison, et même arraché, par son numéro d’acteur, un prolongement de leur séjour. Aurait-il été capable d’en faire autant ? Il connaissait la réponse, sans se l’avouer.
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Video de Adrienne Weick (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Adrienne Weick
Adrienne Weick, lauréate du Grand Prix des enquêteurs 2022 présente "La Septième diabolique"
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