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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lu dans le cadre de la Bibliothèque Orange tournante, ce roman m'a attiré car j'ai lu il y a quelques mois "L'esprit des collines" de Dan O'Brien, qui se passe aussi dans le Dakota du Sud avec une quête liée au trafic de drogue. Loin de moi l'idée de comparer ces deux romans, car la trame est très différente. Dans Justice indienne, l'auteur fait parler son héros à la première personne tout au long du récit. C'est une sorte de compte-rendu journalistique chronologique qui décrit l'enquête du point de vue du justicier costaud amérindien. On avance dans l'histoire en suivant les pensées et les actes du héros. Pas le temps de faire une pause en changeant de lieu, d'époque ou de l'avis des autres personnages. le "je" est omniprésent, il y a un côté addictif qui entraîne le lecteur à tourner les pages pour connaître la suite des aventures, mais cette monotonie dans la manière de raconter l'histoire m'a tout de même gêné. D'autant plus que les dialogues et le récit prennent le pas sur les descriptions, on ne peut plus sommaires, voire anecdotiques.
Le thème de l'auto-défense et de la vengeance vis à vis de la police américaine expose la rivalité entre les deux types de société, celle des Indiens proches de la nature et des traditions séculaires et celle des colons dominateurs et exterminateurs. le chacun pour soi individualiste face aux décisions collectives à prendre en commun pour vivre en harmonie. Avec son lot de violence, nécessaire ou gratuite, à chacun de juger la façon de rendre l'âpreté de la situation.
"Gang and gun", comme gangrène et gunite, du mortier explosif et contaminant, à l'image du monde actuel, refoulant les minorités dans une survivance bien loin de la bienveillance et de l'empathie. Les tribus anciennes perdent un lourd tribut à vouloir perdurer sur cette planète "pas nette", hostile et barbare.
Les noms lakotas sont expliqués en bas de page, ce qui permet de rester dans l'intrigue sans avoir recours à un lexique en fin de livre. Personnellement, j'aurais aimé un peu plus d'explications sur les rites et coutumes des lakotas, en dehors d'une séance finale d'hallucination.
Je ressors de cette lecture à la fois scotché et perplexe, je reste sur la "réserve", incapable de dire si j'ai vraiment apprécié ce premier roman. "L'esprit des collines" était aussi le premier roman de Dan O'Brien, il a pour ma part ma préférence. Question de goût plus que de jugement, de style plus que de contenu. Peut-être pas assez littéraire pour moi, mais ça n'engage que moi.
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Virgil Wounded Horse est un justicier autoproclamé. Au sein de la réserve des lakotas, c'est à lui que font appel les personnes que la justice fédérale ignore volontairement.
Le jour ou son neveu Nathan est arrêté pour possession de drogues, Virgil qui est son tuteur, ne peut se résoudre à sa culpabilité.
Avec l'aide de Marie, de Tommy et se fiant à son instinct, il va découvrir que la situation au sein de la réserve est encore pire que ce qu'il pensait.
Virgil pourra-t-il renouer avec les coutumes et les rituels de sa communauté ? Son destin et le tracé de son futur ne semble pas écrit.
Un roman policier particulier
J'ai appris beaucoup sur les amérindiens et notamment la Nation lakota sicangu. Il faut dire que ma culture sur les peuples indiens et leur histoire est quasiment inexistante.
Ce livre est une ouverture sur ces hommes et femmes qui vivent dans un système inégalitaire Ils sont rejetés sur leur propre terre par l'homme blanc. C'est aussi un ouvrage d'espoir et de résilience face à un avenir qui peut sembler tout écrit.
Je vous le conseille.
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Bonjour à tous !
Aujourd'hui je vous présente justice indienne de @wanbliweiden

Mon avis : 3.5/5
Un livre intéressant j'ai bien aimé cette fiction entre roman policier et culture amerindienne
On s'attache aux personnages et on veut connaître la suite des aventures ce qui fait que l'on ne lache pas le livre.
J'ai beaucoup aimé le dernier tiers du livre car il y a beaucoup d'action et de retournement de situation. Les scènes sont plus dures et plus gores dans les descriptions.
Je recommande ce livre à ceux qui s'intéresse à cette culture, aux romans policiers différents.
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Comme toujours chaque parution Gallmeister est incontournable et j'avais hâte de commencer l'année en beauté avec leur première parution 2021!

Lorsque j'ai vu que Justice indienne était salué par Louise Erdrich, Craig Johnson ou encore Tommy Orange, j'ai eu immédiatement envie de le lire et j'en attendais beaucoup. Sans être un coup de coeur, j'ai passé un agréable moment de lecture et j'espère retrouver le personnage principal dans d'autres aventures !

Ce roman plaira indéniablement à tous les fans de Craig Johnson, c'est un roman qui nous présente un personnage principal attachant et qui a en même temps sa part d'ombre. C'est un héros et un antihéros à la fois, un être qui se venge pour le bien commun, qui donne des corrections à ceux qui le méritent et qui ne sont jamais inquiétés par les forces de l'ordre, une sorte de Batman (mais sans le masque) qu'on apprécie pour son franc-parler.

Ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce livre c'est son originalité. L'auteur nous parle des réserves et de la vie des Indiens lakotas tout en imprégnant son intrigue d'un côté polar. Ce roman est ainsi très différent des nombreux autres titres que j'ai pu lire sur des thématiques similaires, c'est à la fois un roman noir et un roman social, un polar avec de la violence et des moments de tendresse, avec une enquête et des révélations et en même temps on en apprend énormément sur la vie de cette communauté.

L'auteur retranscrit ainsi toutes les injustices que subissent encore les Amérindiens aujourd'hui, à quel point la justice est aveugle sur les réserves, il y a encore un long chemin à faire...

Après je n'ai pas eu de coup de coeur pour ce livre parce que je n'ai pas été pleinement convaincue par le côté polar. Ce livre fait 400 pages et je pense sincèrement qu'il aurait pu en faire 300 car l'intrigue souffre de quelques longueurs et redondances. Il y a beaucoup de moments similaires, inutiles ou répétitifs qui font perdre du rythme au roman. Je pense aussi que l'enquête aurait pu être plus palpitante et addictive.

En définitive, j'ai apprécié ma lecture dans l'ensemble même si j'ai trouvé que l'enquête manquait un peu de rythme.
Lien : https://leatouchbook.blogspo..
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Depuis la mort de sa soeur, Virgil Wounded Horse vit avec son neveu Nathan, s'efforçant de jouer au mieux son rôle de père. Pour assurer leur quotidien, Virgil fait office de justicier sur la réserve de Rosebud, dans le Dakota du Sud, pour les membres de sa communauté Lakota sicangu. Car depuis le vote du Major Crime Act voté en 1885, la répression des crimes commis sur les réserves indiennes est sensé incomber au FBI, qui intervient rarement… d'où l'existence de la Justice Indienne, seule façon d'éviter que les crimes restent impunis.
Virgil est sollicité par un membre du conseil tribal qui lui demande d'arrêter un Lakota soupçonné d'introduire le trafic d'héroïne sur la réserve. Virgil part à la recherche du dealer, mais tout se complique lorsque son neveu Nathan se retrouve mêlé à des affaires de drogues…
Justice Indienne est un excellent polar mené tambour battant, impeccablement construit. le thème de l'impunité de la grande majorité des crimes commis sur les réserves est très bien traité ; c'est un sujet important qui revient souvent dans la littérature, chez Louise Erdrich notamment, et prouve l'abandon des Amérindiens par les autorités.
Les personnages sont d'une belle épaisseur psychologique, qu'il s'agisse de Virgil, de Nathan, ou de Marie, (ex) petite amie de Virgil. L'auteur a un véritable don pour croquer des portraits très crédibles, même de personnages secondaires.
A l'opposé de son ami Tommy ou de Marie, Virgil ne se sent pas très concerné par sa culture Lakota ; après avoir vu mourir ses parents et sa soeur, il ne croit plus au Grand Esprit. Il a souffert dans l'enfance du racisme des pur-sang, lui le sang-mêlé. L'auteur se garde bien de parer les Indiens de caractères angéliques face aux démons Blancs : ici le mal et les problèmes peuvent venir de tous les côtés. Mais le roman témoigne tout de même des piètres conditions de vie des Indiens sur les réserves depuis la spoliation de leurs terres.
Quant au style, il est en parfaite adéquation avec l'énergie du roman, et sait faire preuve d'humour à plusieurs reprises. Par ailleurs, le choix fait par Sophie Aslanides ait conservé des mots Lakota, comme c'était sans doute le cas dans le texte original, est judicieux et donne une belle identité au roman : les quelques mots Lakotas utilisés symbolisent la survie de quelques coutumes ancestrales dans la vie des Indiens assimilés.
Un excellent roman, qui conjugue les rebondissements du polar, un témoignage sur la vie des Lakotas d'aujourd'hui et l'évocation de l'histoire de ce peuple.
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Ce roman m'a tapé dans l'oeil avec cette couverture ! Et j'ai passé un bon moment de lecture.
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Le début démarre fort : on suit Virgil, un homme dont le métier est de venger les plus faible. On est directement dedans avec un style très direct, sans chichis, ni fioriutures et ça j'ai adoré. On part sur un roman noir/polar comme j'aime, avec en fond les conditions indiennes aux Etats-Unis.
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J'ai trouvé la seconde partie un peu plus longue. Un peu plus répétitive. Mais rien de bien méchant, ça ne m'a pas empêché d'apprécier ma lecture.
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J'ai beaucoup aimé Virgil. Un homme assez bourru, au grand coeur, défenseur des plus faibles, qui élève son neveu adolescent qui a perdu sa mère.
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Petit plus : j'ai découvert qu'au Nebraska, il existait un Carhenge. Si vous ne connaissez pas, je vous invite à aller voir cette reproduction du Stonehenge anglais. C'est assez fou je trouve.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Dans la réserve amérindienne de Rosebud, au nord-est des États-Unis, la vie n'est pas facile tous les jours. Virgil Wounded Horse, gros bras au coeur tendre, justicier à ses heures perdues, élève seul son neveu Nathan. Quand son ex beau-père, notable de la réserve, lui demande de pister et neutraliser un des leurs, soupçonné d'introduire de la drogue en pilules dans la réserve, Virgil hésite, mais accepte. La traque du trafiquant supposé poussera Virgil, ses proches et sa communauté à affronter une réalité cruelle. Et à puiser aux sources de leur spiritualité.

Disons le tout de suite : Justice Indienne (Winter Counts en version originale) est un polar solide, âpre et engagé, qui témoigne de la réalité de la vie amérindienne dans l'Amérique du XXIème siècle, celle de Trump et de son “pocahontas” lancé à la député Warren. Celle de de la bataille des Sioux à Standing Rock contre le “serpent noir”, un projet d'oléoduc traversant les terres sacrés de leurs ancêtres, et menaçant de pollution toutes les eaux de la réserve. Enfin, celle de la drogue, de la violence et du chômage endémique qui ravagent les réserves.

Car une fois de plus pour les cinq-cent nations indiennes, tout est question de batailles, dans les livres comme dans la vie. de résilience aussi, et de transmission.

Quand on pense littérature amérindienne (ou indigène, car le terme est utilisé voire revendiqué par les tribus), nous viennent immédiatement à l'esprit les auteurs phare du formidable mouvement littéraire que fut la Renaissance Amérindienne (Native American Renaissance) des années soixante-dix. Ou encore James Welch (tribu Blackfeet de Browning) avec Comme Des Ombres Sur La Terre, ou Louise Erdrich (tribu Ojibwa) avec notamment Dans le Silence du Vent. Depuis, bien sûr, d'autres auteurs talentueux ont émergé, la société a changé, les aspirations ont évolué.

Pour son premier roman David Heska Wanbli Weiden (tribu Lakota Sicangu) se situe bien sûr, et presque de fait, dans le droit fil de ces auteurs. Mais pas seulement. Il en casse tout de même certains codes, refusant un passé idéalisé. Il s'inscrit ainsi en partie - comme on pu le faire de nouveaux auteurs post-renaissance comme Sherman Alexie, ou plus récemment Tommy Orange et son terrible There There (Ici N'est Plus Ici en français) - dans une nouvelle vague d'écrivains amérindiens incontournables qui ne se conforment pas strictement (même s'ils en conservent les enjeux) aux archétypes du retour à la terre, de la vie dans la réserve, du passé héroïque, du métissage clivant ou du double monde.

En ce sens Justice Indienne, au-delà de ses évidents attributs de polar, est un témoignage cru qui apporte un éclairage sur la situation difficile et le fonctionnement des réserves amérindiennes. Certains aspects peu connus de la tribu Lakota sont régulièrement mis en avant. Passionnant de découvrir tout un pan de cette culture, loin des clichés ou du prisme déformant du folklore cinématographique et littéraire, même si une partie de la production littéraire des années soixante-dix et quatre-vingt s'en était déjà en partie débarrassée.

Un système judiciaire unique.

Un des aspects les plus importants du fonctionnement des réserves réside dans un système de justice tribale spécifique. C'est d'ailleurs un des moteurs du récit. Ces conseils tribaux, aux pouvoirs limités malgré les demandes répétées des tribus pour plus de souveraineté, traitent et jugent les affaires courantes, mais demeurent liés au système judiciaire classique pour toute affaire de meurtre ou, plus largement, d'agressions violentes.

Il faut savoir qu'au coeur de certaines réserves, la mortalité infantile et l'espérance de vie sont proches de pays en voie de développement. le constat est terrible et la prégnance des problèmes d'alcool, de drogues et de suicides achève de noircir le tableau. Face à cela un fonctionnement judiciaire imparfait qui laisse nombre d'agressions et de viols impunis, ignorés par les autorités fédérales qui arguent de leur non compétence en la matière. Une particularité qui avait été déjà évoquée dans d'autres oeuvres, notamment dans les livres de Craig Johnson, et au cinéma dans le superbe Wind River de Taylor Sheridan.

Des réserves comme des îles.

La trame narrative un peu convenue va tout de même nous offrir une galerie de personnages attachants, tous membres d'une communauté dont le poids de l'Histoire façonne encore aujourd'hui les comportements et les choix de vie.

Car tous sont tiraillés à divers degrés entre une envie de réussite en dehors de la réserve, au prix d'une assimilation profonde à la culture américaine, et le choix, voire pour certains non-choix, de rester dans la réserve en conservant une partie de leur identité profonde, mais au prix de sacrifices, d'une vie bien plus modeste, voir misérable.

Ces sentiments contradictoires, cette identité lourde à porter, ces racines indispensables et ces ailes qui brûlent, on les retrouve à divers degrés dans toutes les communautés perdantes de l'Histoire, dominées par une culture historiquement ou économiquement plus forte. Les réserves sont pareilles à des îles isolées du reste du monde, nul besoin de frontières naturelles pour définir un territoire. Doit-on les quitter pour s'envoler vers un destin ? Doit-on y rester pour résister, reconstruire et avancer ?

La manière de se percevoir en tant qu'améridien debout sur sa terre, sans nier la réalité du quotidien, sans fantasmer une histoire dont l'imagerie a été partiellement confisquée par le cinéma et les livres, est une clef que le personnage possède sans le savoir dès les premières pages, et va apprendre tout au long du roman à cultiver et finalement à utiliser. Accepter cet héritage auquel il a tourné momentanément le dos.

Polar social, aux tonalités politiques savamment et très habilement intégrées dans la trame, Justice Indienne c'est le camp des cyniques pro-assimilation face à ceux qui finalement avec fierté essaient d'oeuvrer pour la communauté. Et les symboles sont nombreux, de la plaie non refermée du massacre de Wounded Knee et son lieu de mémoire indigne, au retour à une cuisine indigène proche de la terre porté par un des personnages du livre.

Reste que la misère du quotidien frappe fort, plus fort que les poings de Virgil ne pourront jamais le faire. Les mobile homes délabrés posés sur des pelouses jonchées d'ordures, les meutes de chiens errants, les cadavres de voitures qui rouillent dans le froid des plaines,
ces injustices chroniques dont les amérindiens ont été, et sont toujours, victimes. Et la culture amérindienne, ses rites, et croyances qui perdurent tout de même au-delà du rationnel. Demeure donc, et le héros en fera l'expérience, cette part de spirituel, qui malgré le pragmatisme et le nihilisme de notre époque, offre un lien indestructible entre le peuple Lakota, leurs ancêtres, et la terre.

In-justice Indienne

David Heska Wanbli Weiden parle d'une réalité qu'il connaît parfaitement. Cette authenticité et cette sincérité achèvent de faire de ce polar une belle découverte qui résonnera ou pas selon la sensibilité de chacun au sujet du sort fait aux indigènes américains. Les pages se tournent vite et mine de rien on ne le lâche pas si facilement, portés par une écriture fluide et sans fioriture. Et on encaisse. Difficile de rester impassible tout de même face à tant d'injustices. Car la liste est longue des offenses subies par les peuples indigènes, et Virgil et les autres le savent, et le portent en eux. Mais malgré cela, et à l'image de leur peuple, ils continueront d'avancer.

Un premier polar réaliste, qui révèle parfois des faiblesses d'écriture et une intrigue convenue, mais cela est vite oublié face à la force du propos. La toile de fond et les ambitieuses thématiques qu'il soulève dépassent peut-être un peu son cadre formel. Cela donne dans tous les cas définitivement envie de se plonger un peu plus dans cette passionnante culture. La littérature amérindienne compte assurément un nouvel auteur, que l'on peut lire une fois de plus grâce aux formidables éditions Gallmeister. A noter le travail de traduction précis, et respectueux des noms propres et termes en lakota de Sophie Aslanides. Il faudra guetter les prochains livres de David Heska Wanbli Weiden qui pourrait nous réserver de bonnes surprises.

A lire sur le blog de Libri Mondi
Lien : https://www.librimondi.com/2..
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Ce roman est passionnant et haletant. J'ai pris beaucoup de plaisir à le lire. Les personnages sont attachants et nous ne pouvons qu'être en empathie avec eux. On découvre une culture parfois méconnue bravant les stéréotypes. On est vraiment plongé au coeur de la culture amérindienne et je le trouve très documenté. C'est très intéressant et on comprend mieux les enjeux de ces civilisations projetés à notre époque.
L'enquête policière passe pour moi au second plan. Nous sommes au coeur du trafic certes mais il manque une vraie connexion policière même si l'intrigue se suit avec beaucoup d'enthousiasme surtout avec un rythme qui s'accélère de plus en plus avec nombre de rebondissements.


Beaucoup d'ingrédients positifs qui mérite sans hésiter de le découvrir. C'est très plaisant.
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Virgil vit dans la réserve indienne de Rosebud dans le Dakota du Sud. Il propose ses services pour rétablir la justice quand celle-ci est défaillante, les principaux abus ayant lieu sur la réserve n'étant pas punis. Il s'occupe aussi de son jeune neveu après la mort de sa soeur. Mais cette fois-ci, Virgil se lance dans une nouvelle mission différente de ses habitudes : on lui demande de traquer des hommes qui introduisent sur la réserve une nouvelle drogue. Son neveu se trouvera directement impliqué.

Ce que j'ai aimé :

Le roman est centré sur les problèmes auxquels est confrontée la nation lakota sicangu et sur cette "justice à l'indienne" : "La police tribale devait rapporter tous les crimes aux enquêteurs fédéraux, qui allaient rarement jusqu'aux poursuites. Seules les affaires médiatisées ou les crimes violents méritaient qu'ils engagent une action en justice. Mais les agressions sexuelles classiques, les vols, les voies de fait étaient le plus souvent ignorés. Et les ordures le savaient. Les violeurs pouvaient s'en prendre aux Indiennes tant qu'il le voulaient, du moment qu'ils opéraient en terre indienne."

Virgil contribue donc à la justice en se substituant au système judiciaire défaillant. Cet homme ambivalent hésite entre les traditions amérindiennes et la modernité qui s'offre à lui et devra trouver le juste accord pour sauver ceux qu'il aime.

Ce que j'ai moins aimé :

Une tension glaçante et des scènes assez violentes.

Bilan :

Un roman assez convenu mais néanmoins efficace !
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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En plein dans une réserve indienne du sud Dakota; mais une réserve indienne, c'est quoi exactement ? Un monde ignoré. La législation est spéciale : seules les crimes fédéraux (meurtres) sont de droit américain, le reste est à discrétion du "droit" indien qui n'existe pas. La pauvreté, le racisme, la ségrégation, les violences, la corruption y sont extrêmes. Bref, on est loin des clichés NY, LA et compagnie. Ce sont les USA vus de l'intérieur, pas très séduisants...
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