AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Au temps de la comète (10)

La faim est l'instigatrice des révolutions
Commenter  J’apprécie          50
─ Il faut une éducation commune pour la jeunesse, une initiation franche de tous les jeunes gens. Jusqu'ici, nous les avons moins éduqués que nous ne leur avons dissimulé la vie et posé des traquenards. Et cela aurait pu être si facile... Nous le ferons sans difficulté.
Commenter  J’apprécie          40
Son être se sentait capturé par l'abîme céleste, les immensités, les possibilités mystérieuses qui flottaient dans les ténèbres de ces profondeurs inviolées. À force de travail (...) il tenait enfin au bout de sa jumelle la nouvelle visiteuse de notre système planétaire. Il contemplait, dans une sorte de ravissement, la petite lueur vacillante, découverte parmi les têtes d'épingles scintillantes de la pelote céleste.
Commenter  J’apprécie          40
A travers toutes les manifestations belles et divergentes de la vie nouvelle, nous comprîmes avec plus d'évidence encore que, pour chacun d'entre nous, telles personnes, mystérieusement et inexprimablement accordées au même rythme que nous-mêmes, nous offraient une joie par leur présence, exigeaient notre tendresse par leur existence même; et, servie par les circonstances, leur idiosyncrasie, en s'unissant à celle de leurs amants prédestinés, devait former une harmonie complète et prédominante. Ces personnes étaient l'essentiel de la vie; sans leur appoint, le beau spectacle du monde rajeuni ressemblait à quelque destrier caparaçonné mais sans cavalier, à un vase qui ne contiendrait pas une fleur, à un théâtre où il n'y aurait pas de représentation...
Commenter  J’apprécie          40
C'est ainsi que le Grand Jour se leva pour moi. Et, sous cette même aube, ainsi s'éveilla le monde.
Car l'universalité des êtres vivants avait été surprise par la même marée insensibilisante ; dans l'espace d'une heure, le frisson de ce changement catalytique avait fait le tour du globe. On dit que ce fut le nitrogène de l'atmosphère, notre ancien azote, qui, en un clin d'œil, s'était transformé, et qui, au bout d'une heure ou deux, était devenu un gaz respirable, très différent, il est vrai, de l'oxygène, mais acti-vant et doublant son action, comme un bain de force et de santé, pour les nerfs et le cerveau. Je ne sais préciser scientifiquement la nature de cette modification, ni user des mots que nos chimistes ont créés pour l'analyser : mes travaux personnels m'ont tenu à l'écart de ces recherches ; tout ce que je puis dire c'est qu'elle eut pour résultat de rénover tous les hommes.
Commenter  J’apprécie          30
Après ces pages si puissantes dans leur tragique raccourci, Wells imagine une conséquence toute différente des phénomènes astronomiques.
Un beau jour, la terre est frôlée par l'orbite d'une comète qui l'effleure de sa chevelure ; quand les brouillards verts qui se forment à ce contact sont dissipés, l'humanité reprend une existence telle qu'à l'âge d'or.
Jamais Wells ne s'est montré plus sensible et plus humain que dans ce triptyque. Lorsque l'ouvrage parut, il y a vingt-cinq ans, on le considéra comme la plus utopiques des conceptions de l'auteur : il y dépeignait une ère sans violences, où, après la vraie dernière des guerres, les hommes s'entendaient pour créer un état mondial...Dix ans plus tard, les peuples créaient la Société des Nations : il est passionnant de relire aujourd'hui "Au temps de la Comète"
(extrait de la préface de "Pages choisies de H.G. Wells" signée Henry D Davray et insérée en début de l'édition parue chez "Albin Michel" en 1931)
Commenter  J’apprécie          20
J’eus un sourire de pitié, non seulement pour moi-même, mais pour tous les cœurs embrasés, toutes les cervelles torturées, tendues, s’efforçant vers l’Espoir à travers la Douleur, et qui désormais avaient trouvé le repos sous la chute du brouillard et la suffocation de la Comète. Parce qu’à coup sûr ce monde était bien fini… J’avais été si faible st si malheureux, et je me sentais à présent si fort et si calme. J’étais indubitablement mort : aucun être vivant n’aurait pu jouir d’une si parfaite certitude du bien, de cette paix ferme et confiante. J’en avais terminé avec cette fièvre appelée la vie : j’étais mort, plus rien n’importait, et toutes ces choses…
Une pensée m’arrêta.
Ce seraient donc ici les champs d’orge de Dieu, les calmes, silencieux champs de Dieu, semés de pa-vots immarcescibles, prodigues de paix à jamais ?
Commenter  J’apprécie          10
Nous nous embarquâmes dans une de ces étranges controverses où les jeunes gens sans culture apportent tant de feu. La science ou le socialisme? C'était comme si nous eussions discuté pour déterminer lequel vaut le mieux, d'être gaucher ou d'aimer les oignons
Commenter  J’apprécie          10
"Je souhaiterais parfois - dis-je en montrant le ciel - que ta comète, ou quelque autre astre, anéantît cette terre, et, comme des chiffres sur un tableau, nous effaçât tous, supprimant, du même coup, grèves, guerres, bagarres, amours, jalousies et toutes les misères de la vie
Commenter  J’apprécie          10
On voulait nous faire croire que la plus grande partie de notre humanité malheureuse devait racheter ses misères et ses tourments quotidiens en souffrant à jamais d'indicibles tortures ans un monde futur et éternel
Commenter  J’apprécie          00




    Lecteurs (84) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Le Pays des Aveugles de Wells

    Où se déroule l'action de cette nouvelle?

    Equateur
    Pérou
    Chili
    Bolivie

    25 questions
    21 lecteurs ont répondu
    Thème : Le Pays des aveugles et autres récits d'anticipation de H.G. WellsCréer un quiz sur ce livre

    {* *}