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Citations sur La machine à explorer le temps - L'île du Docteur Moreau (29)

La matinée était aussi calme que la mort. Il n’y avait pas le moindre murmure de vent, la mer luisait comme une glace polie, le ciel était vide et le rivage semblait désolé. Dans mon état de surexcitation et de fièvre, cette tranquillité des choses m’oppressa.
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La piété vient surtout nous bouleverser quand la souffrance trouve une voix pour tourmenter nos nerfs.
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À quoi bon fermer la porte quand le voleur est parti ?
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À ce moment, mes regards se portèrent sur mes mains : elles étaient si amaigries qu’elles ressemblaient à des sacs de peau sale pleins d’os ; à cette vue, tous mes souvenirs me revinrent.
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[…] Mais où les énigmes de notre époque et ses problèmes pénibles sont résolus ? Dans la maturité de la race : car, pour ma propre part, je ne puis croire que ces récentes périodes de timides expérimentations, de théories fragmentaires et de discorde mutuelle soient le point culminant où doive atteindre l’homme. Je dis : pour ma propre part. Lui, je le sais – car la question avait été débattue entre nous longtemps avant qu’il inventât sa Machine –, avait des idées décourageantes sur le Progrès de l’Humanité, et il ne voyait dans les successives transformations de la civilisation qu’un entassement absurde destiné, à la fin, à retomber et à détruire ceux qui l’avaient construite. S’il en est ainsi, il nous reste de vivre comme s’il en était autrement. Mais pour moi, l’avenir est encore obscur et vide ; il est une vaste ignorance, éclairée, à quelques endroits accidentels, par le souvenir de son récit.
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C’est une loi naturelle trop négligée : la versatilité intellectuelle est le revers de la disparition du danger et de l’inquiétude. Un animal en harmonie parfaite avec son milieu est un pur mécanisme. La nature ne fait jamais appel à l’intelligence que si l’habitude et l’instinct sont insuffisants. Il n’y a pas d’intelligence là où il n’y a ni changement, ni besoin de changement. Seuls ont part à l’intelligence les animaux qui ont à affronter une grande variété de besoins et de dangers.
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Je m’attristai à mesurer en pensée la brièveté du rêve de l’intelligence humaine. Elle s’était suicidée ; elle s’était fermement mise en route vers le confort et le bien-être, vers une société équilibrée, avec « sécurité » et « stabilité » comme mots d’ordre ; elle avait atteint son but, pour en arriver finalement à cela. Un jour, la vie et la propriété avaient dû atteindre une sûreté presque absolue. Le riche avait été assuré de son opulence et de son bien-être ; le travailleur, de sa vie et de son travail. Sans doute, dans ce monde parfait, il n’y avait eu aucun problème inutile, aucune question qui n’eût été résolue. Et une grande quiétude s’était ensuivie.
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C’était une impulsion absurde, mais le démon engendré par la crainte et la colère aveugle était mal contenu et toujours impatient de prendre avantage de ma perplexité.
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Je croyais être parvenu à l’époque de déclin du monde. Le crépuscule rougeâtre m’évoqua le crépuscule de l’humanité. Pour la première fois, je commençai à concevoir une conséquence bizarre de l’effort social où nous sommes actuellement engagés. Et cependant, remarquez-le, c’est une conséquence assez logique. La force est le produit de la nécessité : la sécurité entretient et encourage la faiblesse. L’œuvre d’amélioration des conditions de l’existence – le vrai progrès civilisant qui assure de plus en plus le confort et diminue l’inquiétude de la vie – était tranquillement arrivé à son point culminant. Les triomphes de l’humanité unie sur la nature s’étaient succédé sans cesse. Des choses qui ne sont, à notre époque, que des rêves étaient devenues des réalités. Et ce que je voyais en était les fruits !
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Il y a en réalité quatre dimensions : trois que nous appelons les trois plans de l’Espace, et une quatrième : le Temps. […]. Il n’y a aucune différence entre le Temps, Quatrième Dimension, et l’une quelconque des trois dimensions de l’Espace, sinon que notre conscience se meut avec elle.
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