Lorsqu'on cesse d'être illogique, on devient une machine.
– Pourquoi exactement me racontez-vous tout cela ? demanda-t-elle.
...
– Peut-être était-ce pour y voir plus clair moi-même. Lorsque les choses sont exprimées, elles gagnent en clarté.
il y a tellement de façade chez lui que j’en arrive à me demander s’il reste quelque chose derrière
... cela risque d’être bien pire pour toi que pour moi, parce qu’en ce qui me concerne on ne m’attribuera probablement qu’une maîtresse, alors que je parie à cent contre un que l’on prétendra que tu allais avoir un enfant et que je t’ai laissée tomber.
Elle fût incapable de contrôler sa peur , sa fureur et l'orgueil insensé du criminel. Au moment où la police est arrivée , elle était visiblement en pleine crise de démence. Elle a dû , pendant des années , être un souci constant pour sa sœur.
-" bis dat qui cito dat - " ( en français ) :
" il donne deux fois celui qui donne promptement ."
Je sais que c'est idiot de réagir ainsi , mais que voulez-vous , cela m'a touché au vif. C'était une créature tellement inoffensive.......et si simple et si douce. Et quelqu'un a pu prendre plaisir à la détruire !
S'il lui avait fallu exprimer cela , elle aurait dit quelque chose comme : " Connie Brooke connaissait l'auteur des lettres , et elle est morte."
Si l'amour que j'éprouve pour toi est partagé.
Seule la mort un jour pourra nous séparer.
[...] ... - "[Joyce] a reçu des lettres anonymes.
- Mon cher Frank !
- C'est toujours désagréable et, bien entendu, personne mieux que vous ne sait qu'il peut s'agir d'un symptôme de quelque chose d'extrêmement grave.
- Que disait-on dans ces lettres ?"
Il leva une main et la laissa retomber.
- "Elle les a déchirées ... le réflexe habituel pour se débarrasser de quelque chose qui fait horreur.
- Mais je présume qu'elle a dû vous donner une idée de leur teneur ?
- L'une parlait de son mari. Sa mort a été soudaine ... crise cardiaque, je crois. La lettre suggérait que la mort n'avait pas été naturelle. Mais il y en a eu deux. La seconde l'accusait d'être venue à Tilling Green pour "mettre le grappin sur un autre homme."
Miss Silver se permit un "Mon Dieu !" réprobateur avant de demander :
- "A-t-elle confié cela à Miss Wayne [= parente de Joyce] ?
- Elle n'en a parlé à personne ... à part moi. Vous savez comment sont ces lettres anonymes ... il n'y a rien de plus désagréable. Miss Wayne est une pauvre femme un peu guindée et assez effacée qui ne ferait pas de mal à une mouche. Elle avait une soeur aînée qui est morte il y a quelques mois. J'ai cru comprendre que c'est cette dernière qui avait invité Joyce à Willow Cottage. Elle était l'aînée et c'est elle qui menait la barque. Et dans le village, c'est elle que l'on continuera à appeler Miss Wayne, alors que la cadette restera à jamais Miss Renie."
Miss Silver toussota.
- "Y a-t-il quelqu'un qui déteste Mrs Rodney [= Joyce] ou qui ait une quelconque raison de lui en vouloir de s'être installée à Willow Cottage ?
- Je ne vois pas comment on pourrait détester Joyce. C'est une jeune femme qui attire la sympathie ... [...]