Bon, comment dire. Tout compte fait, le titre est à l'image de ce que j'ai ressenti en refermant le livre.
C'est le premier roman que je lis de cet écrivain américain. Malgré tout, je ne resterais pas bloquée sur cette première lecture. Il y a de belles choses. J'ai aimé les quelques scènes dans le bar où les habitués joutaient avec succès.
La chance et le succès, c'est ce qui manque aux méchants pour réussir. Une équipe, missionnée par leur ami Chester, ont la tâche de voler les voitures de collection de son ancien patron. Ce patron, devenu riche grâce à la manipulation, au vol et à la dissimulation s'est finalement fait serré par les autorités judiciaires et le fisc américain. Chester a donc été remercié et jeté hors de la propriété comme un malpropre.
Une autre coterie de lascars, eux ont pour mission d'enlever ce patron véreux qui les a dépouillés de leurs économies pour le faire cracher au bassinet. Les membres de la première équipe emmenés par Dortmunder réussissent à se faire engager comme main d'oeuvre corvéable. La seconde équipe, avec le concours du prof de sport de Monroe Hall, le patron véreux, parvient à entrer dans la place sécurisée grâce à un cheval - de Troie. Et tout se carapate en beauté, comme une partition de musique. Tout s'enchaîne. le patron est enlevé avec Dortmunder, victime collatérale.
Monroe Hall est un filou en col blanc qui est marié à une femme magnifique amoureuse, lucide, puis par la force des choses futée. Mme
Parsons, sa cuisinière, l'a suivie. Elle a très vite calculé le bonhomme.
Le rythme est enlevé. Je n'ai pas cerné le second groupe malfaiteurs syndiqués. Mais ce qui caractérise les méchants, c'est la poisse qui leur colle à la peau.
Je n'ai pas ri. J'ai souris, quelques fois. A une prochaine occasion, j'espère.