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EAN : 9782081265516
424 pages
Flammarion (25/01/2012)
2.75/5   2 notes
Résumé :
Roger Willemsen fait le récit de ses voyages, s'émerveillant autant des grands espaces que des petits endroits originaux et décrit à travers un cheminement de pensée, le plaisir de la perte de soi-même et de ses références pendant un voyage dans des contrées nouvelles.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Des récits de qualité irrégulière.
L'auteur voyage "pour se perdre" et c'est parfois nous qu'il lâche en route.
Alors qu'a contrario, le trajet jusqu'au Pôle Nord sur un navire russe vire à des descrptions envoutantes d'un paysage désertique s'il en est.
A peine éprouve-t-on une certaine sympathie pour un lieu, un indigène que l'auteur nous refroidi d'une remarque sur l'Esprit du voyage et la quête illusoire de l'Ailleur( puisque le périple n'a pour réel but que de nous découvrir nous même) ou nous réchauffe d'une remarque pleine de sagesse.
J'aurais aimé avoir les dates des différents voyages afin d'adapter ma perception des lieux, mes resentis....
Plusieurs femmes traversent le discours et le parcours de Willemsen dans ces pages, toutes le quittent, j'ai faili en faire de même plusieurs fois.
Un avis très mitigé, à défaut d'être partagé.
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J'en ai mis du temps à les atteindre, ces Bouts du Monde ! Commencés il y a un bon moment, ce livre a duré un temps fou !
Il faut dire que ces voyages ne m'ont pas passionné !
Des Best-sellers en Allemagne, les oeuvres de Willemsen, j'en doute fort, en tous cas pas celui-là !
Je me suis passablement ennuyé en le lisant, c'est décousu, sans profondeur, on dirait un cahier de vacances de grand, u n grand séducteur qui plus est, à chaque endroit une nouvelle femme le colle, pauvre de lui ! Certaines meurent, d'autres sont folles, encore d'autres trop belles ou mariés.
Les pauvres gens côtoient la bêtise la plus crasse dans les rebus d'humanité qui l'entourent parfois.
Et puis, bien souvent, chaque "épisode" se termine en eau de boudin, sans véritable fin, dans un essai de chute un peu misérable, philosophique, absurde ou poétique...

Il faut bien reconnaître cependant qu'on apprend des choses, Roger Willemsen étant toutefois un érudit, et que quelques narrations sont bien plus réussies que d'autres (Kamtchaka, Gorée, Amou Diara, Tonga) du point de vue formel mais aussi dans l'expérience vécu par l'auteur !
Un sacré tri aurait donc pu rendre ce livre un peu plus lisible, mais là, je me suis passablement ennuyé...
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critiques presse (2)
Bibliobs
29 mars 2012
De la Patagonie au pôle Nord, de Mandalay au Kamchatka, l'écrivain et journaliste allemand Roger Willemsen livre des récits d'une grande beauté.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Lexpress
27 février 2012
Willemsen le sait, un périple est conditionné tout autant par notre état mental intérieur que par le défilé des paysages. Par la fenêtre du train, c'est bien souvent notre âme que nous apercevons.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
A quelle époque aurais-tu aimé vivre ? demanda un des Russes. Celle-ci répondit Marga. Quoi, aujourd’hui ? Oui, qu’est-ce que j’aurais pu voir il y a cent ans ? La naissance du mouvement féministe, les premiers magasins diététiques ? Aujourd’hui, je peux voir le monde sombrer. Ça vaut le coup !
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Toutes les religions connaissent manifestement cet état de vérité, de grâce, ce goût de la mise en scène ; il se révèle pourtant un phénomène égocentrique et est célébré dans les limites du moi profond : sur l’échelle de Jacob montant au ciel, rien que des solistes.
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Je lui explique qu’on peut éprouver de la compassion pour les conditions de vie misérables de la plupart des hommes sur terre, mais que certains voyageurs seraient très déçus s’ils devaient être privés du spectacle de cette pauvreté une fois arrivés à destination.
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Peu à peu le chez-soi s’estompe. Mais on peut partir des années, jamais il ne s’estompe tout-à-fait. Voyager prouve l’indéfectibilité du lieu natal, précisément celui qu’on a perdu.
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Et avec quoi pourrait-on appâter un homme qui n’avait cure des curiosités à voir, des intérêts architectoniques ou historico-culturels ? Avec le concept seul d’inoubliable.
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