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Nailbiter tome 8 sur 8

Mike Henderson (Illustrateur)
EAN : 9781534318656
120 pages
Image Comics (30/03/2021)
5/5   1 notes
Résumé :
JOSHUA WILLIAMSON & MIKE HENDERSON’S CRITICALLY ACCLAIMED HIT HORROR SERIES CONTINUES!

The Nailbiter’s secrets turned a fun game from High School into a deadly war between serial killers! His daughter, Sheriff Crane and Agent Finch must return to the destroyed Buckaroo to find the horrific Mastermind behind the bloodshed before it spreads!
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Nailbiter Volume 7: Nailbiter Returns (épisodes 1 à 5) qu'il faut avoir lu avant. Il comprend les épisodes 6 à 10, initialement parus en 2020, écrits par Joshua Williamson, dessinés et encrés par Mike Henderson, avec une mise en couleurs réalisée par Adam Guzowski.

Il y a des années de cela, Shannon Crane écrit les règles du jeu, à la craie sur un tableau vert, avec Edward Warren à ses côtés. le but du jeu est de déterminer quel est le meilleur tueur en série de Buckaroo. Personne ne l'a écoutée : elle fait crisser ses ongles sur le tableau pour s'assurer l'attention de tous. Afin de retenir leur attention, elle promet d'offrir un mois d'herbe au vainqueur. Les discussions s'animent de suite, alors que Shannon se love tout contre Edward. Mais le regard de celui-ci a été attiré par Penny, une belle brune. Au temps présent, un camping-car roule à fond sur la route qui mène à Buckaroo, un pneu éclatant au passage une carcasse d'animal mort sur laquelle il roule, laissant une belle trace de sang. Shannon Crane est au volant et elle papote avec sa fille Alice, assise sur le siège passager. Celle-ci n'hésite pas à se moquer de sa mère. Elle finit par se retourner pour demander aux autres comment ils vont : le faux Edward Warren dans une cage, les deux agents spéciaux chargés de sa surveillance Nicholas Finch et Danny Grey, sans oublier Edward Warren. Ils essayent de faire le point sur ce qu'ils savent : un imitateur de Nailbiter, et une sorte de jeu abandonné depuis longtemps.

Enfin, le camping-car entre dans les ruines de la ville qui fut Buckaroo. Shannon Crane fait sortir l'imposteur Nailbiter et l'attache à l'échelle permettant de monter sur le toit du véhicule. Elle charge Alice et l'agent Grey de le surveiller. Finch, Crane et Warren avancent au milieu des ruines, à la recherche du tableau avec les règles du jeu. Ils ne se rendent pas compte que leur progression est filmée par une caméra de surveillance camouflée en oiseau. Dans son repère, une silhouette encapuchonnée observe leurs recherches, tout en se félicitant de leur présence : le jeu peut commencer pour de bon. Alice explique à Grey que sa mère essaye de la surprotéger, alors qu'elle a déjà passé une partie de sa jeunesse à chercher des secrets dans la ville. Les trois autres reviennent bredouilles de leur recherche. L'imposteur commence à se montrer agité et s'exclame que le mal est dans la lumière, qu'ils doivent voir la lumière, qu'ils doivent accepter que le mal pénètre en eux. Il commence à se mordre le poignet. Alice est choquée par la sauvagerie avec laquelle il mord dans sa propre chair. L'agent Grey a également du mal à y croire, mais il réagit immédiatement quand l'imposteur se jette sur lui, après s'être libéré de ses menottes, en ayant rongé son poignet au point que sa main en tombe.

Le tome précédent était inattendu, arrivant trois ans après l'arrêt de la série initiale, et montrait que les auteurs étaient revenus en mode grand guignol, comme pour la première série, avec une forme d'humour noir, parfois gore. le lecteur revient avec plaisir pour découvrir le fin mot de ce retour des tueurs en série à Buckaroo, dans l'Oregon. de manière inattendue, il obtient même plus de réponses que ce qu'il escomptait puisque le scénariste a décidé d'écrire une histoire en deux parties. Toutefois la révélation finale dans un dessin en double page laisse espérer que ces meurtres grotesques connaîtront une suite. Avant toute chose, cette série repose sur des meurtres horribles, et le lecteur espère bien en avoir son content. Mike Henderson dessine toujours de la même manière : des dessins aérés, avec des arrière-plans parfois à la limite de l'inconsistance, mais une maîtrise imparable du mouvement et du moment choc. Bien accroché sur son siège, le lecteur s'est préparé à ces meurtres. Ça commence juste par cette carcasse de chien sur la route, déjà à moitié mangée par les asticots, et réduite en purée par la roue qui l'écrase. S'il s'attarde sur les deux cases en question, le lecteur n'est plus bien sûr que ce soit vraiment un chien, et il met en doute le placement des os de la cage thoracique qui dépassent. Mais s'il reste dans le fil de sa lecture, ça fonctionne très bien.

Il en va de même pour la séquence suivante dans laquelle un individu se ronge le poignet avec les dents, jusqu'à en détacher sa main. Dans la suite de ces 4 cases, ça fait sens, ça semble plausible. S'il prend un temps de recul, il se dit que l'individu est parvenu à sectionner sa main dans un temps trop bref, sans compter sa capacité à supporter la douleur. Par la suite, les auteurs continuent à faire dans le gore, parfois montré de manière explicite, parfois plus suggéré : une femme qui plonge ses ongles dans les yeux de son interlocuteur pour l'énucléer (très explicite), une seringue plongée dans le canal lacrymale (moins explicite), un individu qui pleure des larmes de sang, une aguille plantée dans un globe oculaire, et bien sûr des ongles rongés par le Nailbiter. Sans oublier une séquence hallucinatoire de 10 pages dans l'épisode 7 avec le cavalier sans tête, des décollements de tête au katana et une mer de sang. Sous réserve de garder en tête que la narration est dans l'exagération grotesque, les planches apportent effectivement leur lot de gore, et d'humour macabre. Les auteurs parviennent même à mettre mal à l'aise car ils montrent des individus commettant des actes barbares avec un entrain peu commun, parfois avec plaisir, parfois totalement emportés par leur folie intérieure. Pas sûr que le lecteur se remette si facilement que ça de l'idée qu'un individu soit assez parti dans sa tête pour se mordre le poignet, jusqu'à en perdre la main.

C'est donc le retour à Buckaroo pour une équipe d'enquêteurs composée de Nailbiter, de son ex-femme et de leur fille, ainsi que de deux agents du FBI. Tous ne disposent pas de la même durée d'exposition en nombre de cases ou en nombre de pages, mais chacun présente une personnalité différente et bien affirmée. le lecteur sourit en voyant l'allure de Shannon Crane : bandeau noir sur son droit, cheveux courts, gilet pare-balles épais : une femme d'action aguerrie, sérieuse et efficace. le lecteur peut faire la comparaison avec Alice : plus enjouée, les cheveux un peu plus longs, montrant plus ses émotions, refusant d'être cantonnée au rôle de spectatrice ou de personne susceptible d'être la victime. Danny Grey a toujours le sourire aux lèvres, avec une assurance étonnante : un agent expérimenté qui en a vu d'autres, sans pour autant devenir cynique ou blasé, et qui a du mal à croire aux horreurs extrêmes dont il est témoin. Nicholas Finch n'a qu'un rôle mineur dans ce tome, mais il est visible qu'il est beaucoup plus conscient que son collègue, du danger et des extrémités auxquelles en viennent les meurtriers. le lecteur se rend compte qu'il se laisse avoir à chaque fois par la réelle gentillesse d'Edward Warren, jeune blond à l'apparence inoffensive, prévenant avec les autres, ce qui le rend d'autant plus monstrueux et abject quand sa propension à ronger les ongles des autres se manifeste.

Le lecteur emboîte donc le pas à cette équipe de cinq personnes pour découvrir ce qui a provoqué une potentielle nouvelle vague de tueurs en série à Buckaroo. le premier épisode commence avec un retour en arrière qui laisse entrevoir la silhouette d'une jeune femme qui faisait partie du cercle dans lequel gravitait Edward et Shannon. Il appartient à l'artiste de lui donner une allure mémorable. Afin de bien la distinguer, elle est aussi brune que Shannon est blonde. Au temps présent, une mystérieuse silhouette dans une longue robe pourpre avec un capuchon qui masque ses traits tire les ficelles. Les auteurs jouent avec un cliché visuel qui est donc à prendre avec un grain de sel, comme un clin d'oeil : c'est un cliché, les lecteurs le savent, les auteurs le savent, et savent que les lecteurs le savent. C'est un raccourci graphique, tout comme l'ongle de ses index beaucoup trop longs et trop durs pour être plausibles. À nouveau, en gardant à l'esprit l'exagération grotesque propre à cette série, ça fonctionne très bien. Il y a donc à nouveau un mystérieux personnage qui manipule les événements dans l'ombre. le fait que l'histoire soit en deux tomes évite que le lecteur ne se lasse de ce mystère un peu superficiel, et permet aux auteurs de passer rapidement à la confrontation et à la résolution, bien violente, qui tâche. le lecteur se rend compte que les personnages sont assez étoffés pour qu'il éprouve le minimum d'empathie nécessaire. Les auteurs s'y entendent pour raconter une farce macabre fonctionnant à la fois sur du gore grand guignol qu'il n'est pas possible de prendre au sérieux, à la fois sur de sévères pathologies mentales qu'il n'est pas possible d'écarter d'un simple revers de main.

A priori, le lecteur pouvait ne pas être convaincu par le retour de cette série dont la première saison semblait avoir fait le tour du sujet. À la lecture, il constate que les auteurs affichent de manière plus explicite la nature de leur récit : grotesque macabre sans volonté de réalisme. La brièveté de cette deuxième saison rend l'histoire plus compacte, et plus efficace, à la fois horrible et drôle, à la fois grotesque et touchante.
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JOSHUA WILLIAMSON (Nailbiter, Batman) et ANDREI BRESSAN (Suicide Squad) s'associent à nouveau (après le succès de Birthright) pour une plongée haletante dans un roller-coaster meurtrier baigné de sinistres secrets de famille. Devil Land est le premier parc d'attractions au monde sur le thème de l'horreur. Il abrite l'attraction la plus effrayante jamais créée : le Devil's Due . Mais lorsque Owen Seasons, fan depuis toujours, y débute sa première journée de travail, il découvre les véritables horreurs qui se déroulent en coulisses. le travail de ses rêves pourrait bien se transformer en son pire cauchemar !
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