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sur 92 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Vous trouvez que nous sommes déjà trop connectés ? Trop souvent sollicités par nos smartphones et les réseaux sociaux ? Que la notion de vie privée devient de plus en plus floue ? Et bien dites-vous que ce n'est rien à côté de la société telle que dépeinte dans ce roman. Comme si les téléphones, les mails, Facebook, Twitter, Snapchat, Instagram et j'en passe n'étaient pas suffisants pour communiquer, voilà qu'il est désormais possible pour les couples de subir une intervention chirurgicale qui leur permettra de percevoir les émotions de leur conjoint. Si vous voulez prouver à votre moitié que vous l'aimez vraiment, c'est LA chose romantique à faire ! Alors lorsque le beau et ambitieux Trent propose à Briddey de subir l'opération, la jeune femme s'empresse d'accepter, faisant fi des réticences de sa famille et de C. B., son étrange collègue qui, contrairement à tout le monde, semble fuir toute forme de communication. Bien évidemment, les choses ne se passent pas comme prévues, si bien qu'en plus de ne pas être connectée à son petit-ami, Briddey découvre qu'elle l'est à C. B. qui, comme elle désormais, est un télépathe. le pitch avait, à priori, peu de chances de m'attirer, de même que la couverture qui aurait plutôt eu tendance à me faire fuir. Seulement, le nom de l'auteur est Connie Willis et je n'ai tout simplement pas pu résister. A raison, puisqu'après le choc de la lecture du « Grand livre », de « Sans parler du chien », et surtout du diptyque « Blitz », voilà que je peux rajouter « Interférences » à la liste de mes coups de coeur. Les avis que j'ai pu lire jusqu'à présent n'étaient pourtant pas très enthousiastes, et, bien que je comprenne les réticences rencontrées par la plupart des lecteurs, je me suis pour ma part totalement laissée prendre au charme de ce récit.

Celui-ci ne manque pourtant pas de défauts, et je suis la première à le reconnaître. Les premiers chapitres peuvent notamment se montrer assez rédhibitoires tant ils sont oppressants. L'héroïne s'y trouve en effet prise dans un tourbillon d'informations et de sollicitations auxquelles elle (et le lecteur !) aimerait bien échapper sans jamais y parvenir. Quand ce n'est pas le téléphone qui sonne toutes les deux minutes, ce sont les mails qui s'accumulent à une vitesse folle, et quand elle parvient enfin à échapper à un collègue collant, c'est pour trouver ses soeurs et sa tante qui l'attendent de pied ferme dans son bureau ou même directement dans son salon. Pour ce qui est de l'immersion, nous voilà servi ! Peut-être même un peu trop, car difficile de ne pas se sentir oppressé devant tant de pression qui, si elle avait duré un peu plus longtemps, m'aurait sans doute complètement perdue. Étrangement, les choses se calment un peu une fois Briddey devenue télépathe : certes il y a les voix de tous les gens qu'elle croise et qu'elle ne parvient pas encore à stopper, mais le lien qu'elle entretient avec C. B. permet à l'auteur d'aménager pour ses personnages et ses lecteurs des moments de répit pendant lesquels le nombre de sollicitations venues de l'extérieur diminuent. Autre défaut soulevé à plusieurs reprise, la manie qu'a Connie Willis de toujours repousser au maximum les révélations des personnages. C'est bien simple, dès que quelqu'un commence une phrase dont on sait qu'elle va être déterminante pour la suite du récit, l'auteur s'arrange toujours pour qu'on l'interrompe, que ce soit via un coup de téléphone, un autre personnage qui rentre dans la pièce, ou une nouvelle catastrophe qui se manifeste (le procédé n'est d'ailleurs pas limité à ce roman-ci puisqu'on le retrouve dans tous les autres ouvrages de Connie Willis que j'ai pu lire). Cela en agacera beaucoup, et je comprends tout à fait pourquoi, mais pour ma part cela a pour résultat de me faire tourner les pages avec encore plus de frénésie.

Car en dépit de ses défauts, « Interférences » reste un formidable page-turner. Alors, certes, le roman est essentiellement constitué de dialogues (ce qui, là encore, en rebutera sûrement plus d'un), mais tout de même : qu'elles passent vite ces cinq-cent pages ! le principal intérêt de l'ouvrage réside dans l'évolution de la relation entretenue entre Briddey et C. B., deux personnages particulièrement attachants et surtout bourrés d'humour. Vous vous en doutez déjà, l'histoire d'amour entre ces deux là est au coeur du récit, même si l'auteur ne commet jamais l'erreur de tomber dans le mièvre ou de faire passer cette histoire avant l'intrigue. Si celle-ci ne paraît au premier abord pas très compliquée, l'auteur n'a pourtant pas son pareil pour enchaîner les retournements de situation qui, s'ils se devinent pour certains assez tôt, n'en demeurent pas moins bien trouvés. Au risque là encore de déplaire aux gros lecteurs de SF, Connie Willis fait le choix de ne pas trop s'attarder sur les aspects techniques de la télépathie, mais plutôt sur son impact sur les individus au niveau émotionnel et sur les moyens qui peuvent être mis en oeuvre pour limiter ses effets. On assiste ainsi pendant une bonne partie du roman à la formation éclair de Briddey à l'auto-défense mentale ainsi qu'aux tentatives de C. B. pour mettre les voix à distance. On est d'ailleurs ravi d'apprendre que les chansons irlandaises fonctionnent à merveille, de même que les livres et les lecteurs (le long passage à la bibliothèque et sa pièce secrète est franchement inoubliable). On connaît aussi l'intérêt que Connie Willis porte à l'histoire, aussi l'auteur ne se prive-t-elle pas de nous faire part de ses recherches passionnantes sur le sujet, détaillant les principaux cas référencés, les différentes expériences menées, et les exemples historiques que l'on a pas attribué à de la télépathie mais qui, dans le contexte du roman, pourrait en être. Les personnages sont pour leur part une vraie réussite, qu'il s'agisse des deux protagonistes ou des personnages secondaires : la petite Maeve est attachante au possible, les soeurs de Briddey exaspérantes et touchantes, et Trent tout simplement détestable.

« Interférences » n'est pas un roman parfait, assurément, mais j'ai malgré tout pris un immense plaisir à découvrir cette histoire d'amour et de télépathie dont je ne me suis extirpée qu'à regret. Connie Willis fait encore une fois des merveilles et consolide sa place dans mon panthéon des meilleurs auteurs, tous genres confondus. Un gros coup de coeur.
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J'ai mis longtemps à lire ce roman, pas seulement parce qu'il fait plus de 500 pages… J'ai buté et traîné, le rythme est lent et les mots répétitifs, le livre aurait pu être plus court, ce n'est que mon avis.

Le sujet est intéressant : la communication et plus particulièrement la télépathie. Dans un monde où l'on veut communiquer toujours et encore plus…

Une histoire technologique mais pas que… Pas mal de psychologie, cela parle de sentiments, de rapports entre les personnes, de liens, de confiance…

C'est surtout une superbe histoire d'amour moderne paranormale..

Mais que c'est compliqué tout cela, scientifiquement et humainement compliqué. Les liens entre les personnages sont tendus, il y a un sentiment de lourdeur et d'angoisse qui s'installe. L'enthousiasme se mêlant inexorablement à la peur.

L'intrigue est bien menée. Les révélations sont parsemées, souvent on pense qu'on va en savoir plus, eh non les personnages sont dérangés et remettent souvent cela à plus tard. Suspens… Cela nous mets dans l'impatience… L'auteur ne nous fait tout de même pas trop attendre, on est vite mis dans les confidences, les secrets sont dévoilés au fur à mesure.

Un roman bien mené bien que confus.

Bien que long à lire, j'ai beaucoup aimé.
Lien : https://influensmans.com/int..
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Interférences est un roman qui m'avait fait envie alors que je ne suis pas du tout science-fiction. C'est la thématique du couple qui m'a vraiment botté. Qu'en ai-je pensé ? Réponse.

Dans ce roman, nous suivons Briddey, une jeune femme qui sort avec le plus bel homme de sa boîte : Trent. En secret, ils ont décidé de subir une AEC, intervention chirurgicale qui améliore l'empathie dans un couple avant de se fiancer. Briddey travaille pour un constructeur de smartphone et elle est sans cesse solliciter par ses collègues. Sa famille est sans-gêne, appelant à n'importe quelle heure, s'invitant à son bureau et/ou chez elle. Si je comprends qu'elle en ai ras-le-bol de ces sur-sollicitations, j'avoue avoir eu énormément de mal avec ce personnage. Je l'ai trouvé mesquine par rapport à ces personnes qui lui veulent que du bien. Même si je leur aurais bien claqué le beignet de temps en temps. de plus, j'ai eu la sensation par moment qu'elle jetait les gens quand ils ne l'intéressait plus. Cette sorte d'hypocrisie ne m'a pas plu du tout. Si je n'ai pas lâché le roman, c'est bien parce que l'univers et l'intrigue me tentaient plus que son personnage.

En effet, Connie Willis nous amène assez vite au coeur du sujet : l'AEC et le déclenchement qu'il va avoir sur Briddey, à savoir la télépathie. La sur-communication devient le thème principal de son roman et Briddey va en payer les frais. En effet, alors qu'elle pense être en lien avec Trent, il va se révéler qu'elle télépathera (yes, nouveau verbe !) avec C.B. , le geek de la boîte. Coup dur pour notre Briddey ! Nous avons également le Docteur suspicieux qui ne la lâche pas d'une semelle et on se rend compte qu'il y a une véritable machination derrière tout ça. On sent la critique dure de Connie Willis et de sa non-approbation sur cette société sur-connectée, soit-dit en passant notre proche futur.

La romance est cousue de fil blanc dans ce roman. On sent dès le départ que Trent cloche quelque part et que C.B. va se révéler le Prince Charmant. Un peu comme dans les téléfilms de Noël où la nana est avec le mec qui a l'air super, mais qu'en fait celui qui ressemble à un bouseux est mieux pour elle. Mais que « oh magie ! », celui-ci devient super canon en cours de route. Oui, mesdames, messieurs, c'est exactement ce que nous avons ici. Mais comme pour les téléfilms de Noël, j'ai marché dans le truc et je me suis attachée à C.B. au fur et à mesure du récit. #PopcornLaSentimentale

Bref, c'est un roman que j'ai beaucoup apprécié même si il y a pas mal de défauts. Les 500 pages se lisent quand même hyper rapidement et j'ai été prise au jeu de cette intrigue passionnante. A découvrir.
Lien : https://popcornandgibberish...
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Interférences pose le problème de la communication (et surtout de la connexion) à outrance. Evidemment, c'est une problématique majeure de notre société ultra-connectée et qui vise à l'être toujours plus, moyennant une intoxication à la publicité par la même occasion. C'est un sujet qui m'intéresse, forcément, et m'interroge. Briddey, l'héroïne, est parfois tellement sollicitée par diverses personnes de son entourage (famille, emploi, etc…) que j'en avais la gorge serrée pour elle. Forcément, j'ai du poser le livre plusieurs fois durant ma lecture pour prendre des pauses et ne jamais rentrer trop complètement dans cette histoire.

Parce que level up de la connexion/communication à outrance, c'est la télépathie. Nom de Zeus, c'est une véritable horreur ! Où passe la vie privée ? le roman nous le fait bien comprendre : disparue. La notion n'existe plus. Je vous épargne le réseau d'embrouilles qui se forme au fur et à mesure du récit, principalement car Briddey n'est pas connectée à la bonne personne, mais sachez que c'est à s'arracher les cheveux de la tête. Je me suis d'ailleurs souvent demandée pourquoi elle ne se jetait pas d'un pont ou de la fenêtre de son appartement…

Malgré ce sentiment d'angoisse rondement amené par le développement de l'intrigue par Connie Willis, j'ai trouvé certains passages excessivement longs voire répétitifs. Forcément, cela touche les pensées, en plus de ça on a des intrusions de communication de tous les côtés, résultats les digressions sont nombreuses. Trop nombreuses. Ce qui est franchement dommage. Je me suis demandée si l'auteure aurait pu trouver une autre façon de raconter son récit évitant ces longueurs mais je n'ai rien trouvé qui aurait permis de vraiment entrer dans les détails de ces connexions télépathiques. Malheureusement, le texte en pâtit.
Lien : https://pauseearlgreyblog.wo..
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Un livre à la limite des genres que j'ai vraiment bien apprécié.
Dans tout le livre on a un ton léger, avec de l'humour tout en ayant quand même une intrigue qui a tout du thriller avec ses moments de grosses tensions au milieu, ce qui en fait un beau mélange finalement. En fait je verrais bien ce livre adapté en film, c'est tellement grand public et capable de plaire un peu à tout le monde.
Le thème du livre est vraiment totalement la communication. de nos jours on est toujours sur-stimulés à ce niveau la donc imaginer un moyen de l'être encore plus peut être à la fois une super idée comme très effrayant.
J'avoue que j'ai eu un peu de mal à passer les 100 premières pages à cause du rythme ultra rapide et ou on a l'impression d'être submergé tellement les pensées de note héroïne passent à toute allure. C'était épuisant en fait, et je n'avais qu'une envie c'est de lui dire de ralentir. En fait j'avais aussi peur parce que le ton et les histoires de familles surprotectrice et de mariage et tout me faisaient plus penser à une comédie romantique qu'a un livre de SF.
Mais heureusement on arrive ensuite dans une partie bien différente qui m'a tout de suite remise sur les rails.
Au début du livre on est tout à fait avec Briddey et l'idée de pouvoir se connecter avec quelqu'un pour ressentir ses émotions parait extraordinaire, un peu comme un super pouvoir quoi. Mais ce livre nous fait réfléchir à ce que pourrait être l'excès et franchement ça fait froid dans le dos.
Ce qui peut faire peur la dedans c'est que finalement en dehors de l'opération elle même, tout est plausible dans l'histoire. On imagine tout à fait ce genre de chose vraiment arriver dans le futur.
Je dois dire que j'ai trouvé que ce livre était un vrai page-turner, je me suis lancée dedans sans à-priori n'en attendant rien de précis et finalement après avoir un peu galéré sur le début, je ne l'ai pas lâché jusqu'au bout et je l'ai terminé en une journée.
Le rythme est bon, passant d'endiablé à des moments plus calmes et plus réfléchis. La thématique m'a finalement bien plu, J'ai fini par m'attacher aux personnages, et malgré le coté thriller j'ai finalement bien rigolé à certains moments. le ton était suffisamment léger pour ne pas qu'on se sente vraiment submergé par le sujet qui finalement était assez sérieux.
Je pense que c'était une bonne combinaison de tout les éléments mélangés. Au final j'ai passé un excellent moment.
16.5/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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Excellent livre que j'ai dévoré une fois bien entré dans l'histoire. Une fable sur la communication avec en toile de fond une société de télécom (concurrente des Apple et Samsung de ce monde) où deux de ces employés vont faire une « AEC », opération des synapses censée les faire partager leurs émotions, Outre que la narration est bien fichue et qu'on ne s'attend pas toujours à ce qui va se passer (sauf peut-être en partie la fin), ça peut certainement servir de base à une discussion approfondie sur notre rapport à la communication, à la transparence, au besoin de jardin secret ; ainsi qu'à la manipulation, à la « fin justifie les moyens ». Un très bon moment de lecture. Auteure à suivre...
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Cette lecture se rapproche grandement d'un coup de coeur pour moi. Quand j'ai refermé le livre, un soir, après avoir lu beaucoup plus que je n'aurais dû pour aller au lit à une heure raisonnable, j'étais dans tous mes états. J'étais joyeuse, un peu triste que ce soit terminé (735 pages ça n'est pas assez !), touchée en plein coeur, émue en fait...

Au tout début, j'ai eu un peu de mal avec Briddey qui est légèrement... égoïste, pour résumer. Elle est dans sa bulle, et elle ne se soucie qu'à moitié de ce qui l'entoure, même si elle a quelques bonnes raisons sous le coude pour ça. Mais lorsque l'intrigue se met en place, puis se développe, forcément elle vient à changer sa façon d'être (en même temps quand on entend des voix...) et je me suis beaucoup plus rapprochée d'elle. J'ai adoré suivre son aventure, ses découvertes, ses raisonnements et les situations amusantes qui en découlent. Je suis tombée au moins autant amoureuse de C.B., indéniablement mon personnage préféré. Et j'ai été amusée par Maeve, adolescente beaucoup trop intelligente, qui a souvent une longueur d'avance (une fan de Raiponce en plus, comment résister ?).

J'ai aussi énormément apprécié le rythme de l'histoire. Interférences comme je l'ai dit c'est quand même un bon pavé (toutes les personnes qui m'ont vu avec me l'ont fait remarquer), mais je n'ai presque pas vu les pages défiler. Bien sûr, par moment il y a quelques pages un peu moins prenantes que toutes les autres, mais elles sont loin, bien loin d'être nombreuses. Bref, on s'attend peut-être à ce que l'histoire soit très dense, avec énormément de rebondissements (du moins c'est ce que moi je pensais trouver) mais pas tellement. Bon, bien sûr, il y a des rebondissements, on fait des découvertes qui nous font écarquiller les mirettes et lire encore plus vite pour comprendre, mais l'histoire ne se déroule pas sur tant de temps que je me l'imaginais. L'auteur prend simplement son temps pour nous raconter cette belle histoire. Des passages qui auraient pu être plus courts prennent des pages, mais quel plaisir de les lire, de suivre pas à pas ce qui arrivent. Je me sentais vraiment bien dans cette lecture, ce qui explique sans doute pourquoi je l'ai terminée si rapidement.

En dehors de ça, j'ai apprécié l'originalité de l'intrigue. Nous sommes dans un futur proche relativement réaliste (un monde plongé dans l'hyper communication, je pense que ça peut parler à tout le monde), il y a cette histoire d'AEC, une opération chirurgicale permettant de créer un lien unique entre les deux personnes d'un couple. J'ai trouvé ça assez fascinant toutes les thématiques abordées par l'auteure, tout ce qui pourrait découler de cette déperdition d'intimité. J'ai aussi aimé me retrouver dans une société qui me paraissait accessible et vraisemblable, où je pouvais avoir des repères (en comparaison à Fahrenheit 451 où je me sentais perdue).

Pour me résumer, j'ai vraiment adoré ce roman. de belles idées, une histoire touchante dans laquelle j'ai passé de délicieux moments, des personnages attachants et amusants, une intrigue qui nous emmène avec elle pendant plus de 700 pages... je crois que je ne vais pas tarder à acheter d'autres romans de Connie Willis !
Lien : https://www.lesplaisirsdesmo..
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Drôle, inventif, du très bon Connie Willis.
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J'ai été très attirée par la couverture de ce roman ainsi que par son résumé car je me disais que le fait de savoir tout ce que ressent son conjoint n'est pas une bonne idée et que ça allait forcement mal tourner ! J'ai beaucoup aimé cette lecture dans laquelle je suis rentrée avec facilité, c'est entrainant et le suspens qui est maintenu nous pousse à avancer dans notre lecture malgré quelques longueurs.

J'ai aimé :

le thème du trop plein de communication, le besoin de connexion permanent. On est noyé dedans, dès les premiers chapitres, on le ressent à travers la protagoniste qui est sans cesse sollicitée; il semble que se séparer de son téléphone, ne pas répondre à un message ou un appel soit une catastrophe. de plus, dans ce livre on franchit une limite supplémentaire, le partage de tout ce qu'on ressent avec la personne qui partage notre vie. Pour atteindre ce niveau de connexion, censé améliorer la vie de couple, la communication et la vie sexuelle, il faut en passer par une opération du cerveau. Cette demande d'opération de la part d'un des conjoints est la preuve d'amour ultime, c'est un engagement profond.
le lien entre Briddey et CB un de ses collègues un peu étrange.
Pour mon avis complet: https://chronicroqueusedelivres.wordpress.com/2018/02/03/interferences-connie-willis/
Lien : https://chronicroqueusedeliv..
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Interférence est un partenariat découvert grâce à la plate-forme Netgalley et la maison d'édition Bragelonne, je tiens à les remercier de leur confiance.

Il s'agit là d'un roman de science-fiction basé sur la communication, On y découvre Briddey jeune femme irlandaise travaillant pour une société de téléphonie équivalant à la marque Apple, et Trent jeune cadre dans cette entreprise, tout deux en couple, ils décident de passer par une opération à la mode pour augmenter leurs liens émotionnels. Un collègue la prévient de ne pas faire cette opération qui peut avoir des répercussions et des effets secondaires, Briddey n'en faisant cas sa tête décide tout de même de se faire opérer, et à la suite de cette opération tout son monde va s'écrouler, elle se retrouve lié à un autre homme et découvre la télépathie par la même occasion.

On est vite plongé dans ce surplus de communication, j'ai été submerger dès les premières pages et je me suis sentie oppresser tout comme Briddey qui se retrouve monopolisé de toutes parts par sa famille, ses collègues et son petit ami. Ce trop-plein de communication et de sollicitation est partout dès les premiers chapitres, trop de twitter, instagram, facebook, etc... A ce demander comment parmi toute cette masse de mail et de message Briddey s'y retrouve pour réellement travailler. le thème abordé est digne d'être traité et surtout d'actualités. L'autrice nous plonge dans un monde pas si lointain que le nôtre ou la mode est de se lier par une opération à l'être chère et découvrir ces émotions, impossible de mentir, de tromper et de cacher ce que l'on ressent à l'autre. On est happé par ce surplus d'information, cette famille oppressante au possible et l'histoire de télépathie qui découle de l'opération.

Bien que déstabiliser par le trop-plein d'information et la longueur de certains passages au tout début qui aurait pu me perdre et me faire fermer ce livre prématurément, j'ai essayé de continuer ma lecture, espérant de l'action, un peu plus de sciences-fictions et au bout d'environ deux cents pages, j'ai été embarquer dans l'aventure de Briddey et C. B sont collègues, à partir d'une certaine scène dans un théâtre, je n'ai pas réussi à lâcher le livre par la suite, j'y ai apprécié le côté romantique et les zones d'ombre sur certains détails entendus par télépathie qui m'auront permis de tenir en haleine jusqu'à la fin.

J'ai tout de même trouvé bien trop de longueurs, certaines scènes méritaient ces moments de descriptions comme la scène dans la bibliothèque, mais à d'autres moments, c'était excessif, trop d'informations, de descriptions et on se retrouve vite noyé dans des phrases superflues, avec beaucoup trop de détails. J'ai été perdu au tout début, certains pourraient baisser les bras et je le comprends que trop bien pour avoir hésité à le continuer, mais après toute cette oppression des premiers chapitres, l'intrigue et les personnages, on réussit à capter mon intention.

C'est donc avec beaucoup de plaisir que j'ai découvert cette histoire de télépathie, malgré un début difficile, j'ai passé un agréable moment avec ce roman de sciences-fictions.
Lien : https://elodie-liseuse-lifes..
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