Pour moi, lire des scènes de guerre et de bataille, c'est comme regarder un match de rugby.
Je comprends qu'il se passe quelque chose.
J'ai une idée de qui gagne, et qui perd : comparer deux chiffres, c'est dans mes cordes (même pas besoin de mon diplôme d'ingénieur).
Pour le reste, c'est un flou artistique.
J'ai beau ne pas comprendre grande chose aux stratégies militaires, comme je l'ai dit, deux chiffres, jusqu'à preuve du contraire, je sais les comparer.
Et quand on voit ces chiffres :
30 000 hommes vs 2 300 hommes.
Il est peu de dire que cela parait (très) mal engagé pour les 2 300 hommes en question.
Parmi ces 2 300 hommes, il y a 1 450 chevaliers de l'ordre de
Saint-Jean de Jérusalem, connu aussi sous le nom des Hospitaliers.
Et en 1565, ces hommes se retrouvent sur l'île de Malte à affronter l'armée ottomane.
Et si on est projeté au milieu de cet enfer (il n'y a pas d'autres mots) de guerre de religion,
C'est grâce (à cause ?) d'un homme et d'une femme : Mattias Tannhauser et Carla La Penautier.
Ce seront eux, mais pas seulement, les protagonistes de l'histoire dans l'Histoire.
Et comme eux, je suis rentrée par la petite porte pour sortir par la grande.
J'étais triste de refermer ce livre alors que je trouvais, au début, je dois l'avouer, les scènes de batailles un peu longues.
Bref, j'ai lu 950 pages d'un livre dont approximativement 300 traitent des scènes de batailles.
L'équivalent serait sans doute de regarder 4 matchs de rugby à la suite.
Mais ça, étrangement, ne me donne vraiment pas envie 🤨