Au sommaire de la Critique cette semaine, deux opéras :
-"Le Messie" de Haendel - Mise en scène : Deborah Warner - Direction musicale : Stefano Montanari
Inspiré de textes bibliques adaptés en anglais par le librettiste Charles Jennens, "Le Messie" célèbre la vie du Christ en trois parties suivant les grandes étapes de son destin : l'annonciation faite à la Vierge Marie par l'Archange Gabriel et la naissance de Jésus, le martyr qui le mène à la crucifixion ; enfin la Résurrection du Christ pour le Salut de l'Humanité.
-"Turandot" de Giacomo Puccini - mise en scène : Robert Wilson - Direction musicale : Gustavo Dudamel
Vingt-cinq ans après avoir mis en scène Madame Butterfly, devenue une production incontournable du répertoire de l'Opéra de Paris, Robert Wilson aborde à nouveau Puccini avec Turandot, ultime chefd'oeuvre du compositeur italien. Les décors épurés et minimalistes, les compositions de lumières si propres à l'univers du metteur en scène, se prêtent à merveille à l'histoire de la cruelle Princesse, fille de l' Empereur d'une Chine immémoriale. Un spectacle construit comme des tableaux, les uns directement empruntés au théâtre nô dont la gestuelle ritualisée magnifie les scènes de groupe, les autres, burlesques, portés par le trio comique de Ping, Pang et Pong.