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Citations sur Le Choeur des femmes (274)

[Une interne en médecine, service gynéco]
Qu'est-ce qu'il me chante, là ? J'ai déjà vu des patrons faire sortir des internes parce qu'ils veulent bavarder tranquillement avec un ami ou une relation, ou même pour se rincer l'oeil tranquillement sur une nana bien roulée, mais je n'ai jamais entendu parler d'un praticien qui met l'interne dehors lorsque la patiente le demande ! Comment peut-il avoir la prétention de m'enseigner quoi que ce soit s'il me fait sortir à tout bout de champ parce que telle ou telle gonzesse ne veut pas que je voie ses fesses ?
(p. 35)
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- Tu n'es "faite" pour rien. On n'est jamais fait à l'avance. Tu peux faire de toi ce que tu veux.
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Je sais que les femmes plient encore sous le genou et la queue des hommes et qu'avant qu'elles ne plient plus sous le poids odieux des médecins, il y aura encore longtemps des médecins hommes et femmes, car ce n'est pas une question de sexe, c'est une question de pouvoir, qui continueront à leur fourrer leurs doigts, leurs instruments, leurs appareils dans le sexe sans se demander ce que ça leur fait, sans se poser la question de savoir ce qu'il y a derrière, ce que ça veut dire pour elles, sans jamais mesurer – et je pèse le poids de mes mots – combien cela fait ressembler les médecins à des bourreaux.
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- Frantz te demande.
Elle a tourné la tête, elle était pâle comme la mort, elle n'a rien dit, elle s'est levée, elle a fait "oui" de la tête et murmuré quelque chose comme "merci" et puis elle a descendu les marches jusqu'à la rue, puis les six marches vers le sous-sol, et elle a franchi l'entrée des IVG.
Quand elle m'a regardée, j'ai juste eu le temps d'apercevoir ses yeux et il y avait quelque chose de différent. Elle n'avait pas pleuré, non, c'est pas le genre - je suis sûre qu'elle pourrait enlever cœur et poumons à sa propre mère sans sourciller. Mais elle avait le regard... je sais pas comment dire.
Cassé.
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Les médecins qui veulent le pouvoir font tout pour l'obtenir.
Ceux qui veulent soigner font tout pour s'en éloigner.
(p. 84)
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"Toute relation comporte une certaine part de manipulation. La question est de savoir jusqu'où on se laisse manipuler, et par qui. Et on peut éviter la manipulation en passant à la coopération. Au partage."
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Quand on pose des questions,
on n'obtient que des réponses.
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[...] j'ai compris combien c'est épuisant de tout se rappeler. Oublier, c'est bien. Se tromper, c'est bien. Ne pas savoir, c'est bien. On a le droit d'oublier. On a le temps d'oublier.
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[...] parfois, il faut se tromper pour trouver le bon chemin. Et parfois, il faut en essayer plusieurs...
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Aucune douleur n'est justifiée. Jamais. Et la moindre des choses pour un soignant est de NE pas faire mal.
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