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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Petite lecture sympathique pour me changer les idées.

Je n'ai pas suivi la majorité des séries citées par l'auteur mais ce qu'il dit vaut probablement pour toutes. Par exemple, je savais déjà que les dialogues étaient adaptés et non traduits respectueusement mais pour la censure, j'ai quand même été un peu surprise. Il y aurait des coupures mais aussi des modifications dans les dialogues pour « gommer ce qui semble vilain. »

Pour citer l'auteur : « il n'y a pas de différence morale entre la censure exercée par sur les séries par une chaîne française et celle d'un gouvernement autoritaire censurant les livres. »

Quoi qu'il en soit, grâce à Netflix, j'ai pu regarder le crossover génial cité par Winckler entre un épisode de Star Trek (saison 2, épisode 5) et Star Trek Deep Space Nine (saison 5, épisode 6). C'était vraiment bluffant. Cela m'a aussi fait remarquer que dans la V.F. Sisko a la même voix française que Picard o.O enfin heureusement que la V.O. est disponible.

Les séries télé c'est pour ainsi dire le seul sujet de conversation pour lequel j'arrive à parler 8 minutes avec mon pater. Quand j'étais gamine, il regardait toutes les séries de SF américaines et franchement j'adorais cela. Enfin, sauf peut-être Cosmos 1999 qui me fichait la trouille ^_^

Ma série préférée entre toutes n'est pas citée dans ce livre, c'est Stargate SG-1 (1997-2007). Enfin, pour l'instant, j'aime beaucoup Star Trek Discovery. Suivre une série reste chronophage sans parler de l'apparition du « binge-watching » ou visionnage boulimique ^^
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J'aime Martin Winckler, j'aime les séries télé... pas étonnant donc que j'aie aimé son Petit éloge des séries télé ! Je l'ai d'ailleurs lu le week-end dernier, puis relu dans la foulée, tant je l'ai trouvé riche et intéressant.

Plusieurs parties dans ce court essai, toutes claires et illustrées : d'abord, Martin Winckler nous explique que nous aimons les bonnes séries télé parce qu'elles nous racontent de bonnes histoires et qu'elles sont le miroir de notre société. Ensuite, il nous donne quelques éléments techniques sur les scénaristes, le pilote, les spin-off ou encore les cross-over, avant de dénoncer, exemples à l'appui, l'indigence des télévisions françaises dans la diffusion des séries américaines ou la production de séries françaises. Pour finir, il nous fait partager son enthousiasme pour des comédies ou des dramas plus ou moins connus...

Bilan de ma lecture : plein d'idées de bonnes séries télé à regarder, quelques anecdotes amusantes à raconter sur la censure opérée par les TV françaises, mais aussi une meilleure compréhension de ce phénomène qui nous rend accrocs et un respect accru pour cette forme souvent décriée d'art. D'ailleurs, je regarderai dorénavant les Experts sans culpabiliser !

Challenge Petits Plaisirs, 4/xx
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Célèbre pour ses romans et témoignages sur la médecine, Martin Winckler écrit aussi sur les séries télé, une de ses passions. Il y a pris goût à sept ans, en 1962, et leur est resté farouchement fidèle. Dans ce court essai, il résume quelques séries américaines - célèbres ou non - policières, judiciaires, médicales, humoristiques, etc. Il expose leur richesse, leur originalité, leur intérêt (sur des sujets sociaux, notamment).

Pas tendre avec la télévision française, l'auteur dénonce la manière dont ces séries sont parfois/souvent dénaturées lorsqu'elles sont diffusées en France : la censure partielle qu'elles subissent, les mauvaises traductions et les doublages bâclés, les heures de diffusion aberrantes, la présentation des épisodes dans le désordre...

Je suis particulièrement ignare en la matière, ne connaissant presque aucune des séries dont il est question (ou seulement de nom). Mon intérêt était donc sûrement moindre que celui d'un passionné, et s'est surtout porté sur les analyses et réflexions proposées - prépondérantes, cela dit. Qu'attendais-je ? Des présentations détaillées de 'Colombo', de 'La petite maison dans la prairie', de 'Ma sorcière bien-aimée' ? Pas de chance : ils n'y sont (presque) pas ! Non, en fait, c'est parce que je venais de lire avec enthousiasme 'Le Choeur des femmes' de cet auteur, que je me suis ruée sur cet ouvrage.

Je ne le regrette pas. Je ne m'y suis pas ennuyée et ai beaucoup appris, notamment que les séries américaines sont plus engagées et subversives que je l'imaginais, qu'elles ne sont pas produites au kilomètre mais font pour la plupart l'objet d'un travail d'équipe de scénaristes confirmés...

Ce petit livre m'a donné envie de découvrir la série canadienne "Minuit, le soir".
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Dans ce court essai, Martin Winckler, médecin, écrivain et passionné de séries télé, analyse ce qui fait l'intérêt des séries, bien loin des idées reçues que l'on peut avoir en France à leur propos. En effet, même si les séries télé sont de plus en plus citées par les médias comme des oeuvres au même titre que des films, il est souvent difficile d'avouer que l'on aime regarder des séries sans avoir à subir des commentaires méprisants. La lecture de ce livre est donc particulière déculpabilisante.

Ce livre donne ainsi des arguments pour faire valoir la légitimité des séries. En effet, bien plus qu'un simple divertissement, elles sont surtout un reflet de la société, ainsi qu'un moyen pour faire entrer dans les moeurs de nouvelles idées. À la fin des années 60, Star Trek a par exemple été pionnière en ayant parmi ses personnages principaux une femme de couleur, alors que la ségrégation était toujours d'actualité.

Il explique également les raisons qui font que les séries soient mal considérées en France, souvent la faute à un doublage catastrophique, qui enlève toutes les subtilités des dialogues d'origine, et à une diffusion sans queue ni tête. Il nous apprend aussi pourquoi les séries françaises sont souvent (bien que cela soit en train d'évoluer) de moindre qualité que leurs consoeurs anglo-saxonnes.

La lecture de ce livre est rapide et très agréable. Martin Winckler va droit au but et fournit des explications très claires, accessibles à tout le monde. Il nous donne également une liste de ses séries incontournables, permettant ainsi aux amateurs de découvrir des pépites inconnues, et aux novices de piocher parmi ces nombreuses séries de qualité, à voir en VO of course !

Que vous soyez déjà conquis par les séries télé ou encore sceptique, je vous conseille donc la lecture de ce livre. Dans les deux cas, vous apprendrez des choses, tout en ayant l'occasion de découvrir un auteur très intéressant, dont je vais me pencher sur la bibliographie.
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Peu d'entre nous ne sont pas touchés par les séries télévisées : qu'il s'agisse des séries américaines, françaises, de nos voisins British, des telenovelas brésiliennes, des séries latinos fortement inspirées des voisines lusophones, etc etc. La démocratisation avec Netflix - dont Martin Winkler ne parle pas ici, celle-ci n'existant pas au moment de l'écriture de cet essai - a généralisé et amplifié le phénomène. le périodique le 1 avait consacré un numéro - toujours aussi - interessant sur sur ce sujet. Mais ce format de chez Folio ajoute le petit plus : l'implication subjective et affective de l'aficionado qu'un article d'expert , tout documenté qu'il soit, ne saurait apporté.

La troisième partie de l'essai, consacrée à l'adaptation des séries américaines sur les chaînes de télé françaises, est particulièrement brillante. A l'inverse des deux premières parties qui sont purement informatives, ce sujet est l'occasion pour Martin Winkler de prendre position quant aux parti pris de notre télévision Made in France et fière de l'être.

Au-delà de l'aspect informatif, j'ai trouvé cette argumentation toute à fait enrichissante, malgré la conclusion que j'ai trouvé un peu décevante. Mais, si j'essaye d'être "objective", il faut bien admettre qu'il était difficile de s'attendre à autre chose pour cet livre qui n'a pas pour objectif d'être un développement de thésard écrit dans un langage pour initiés de la secte. Bref, pour 2 euros, on ne peut pas avoir l'impression d'avoir investi pour rien.
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Réhabilitée, désinhibée, décomplexée … après la lecture de cet opuscule de Martin Winckler – l'auteur à succès de « La maladie de Sachs » médecin et critique de séries télé – je peux à présent me vautrer dans mon addiction aux innombrables séries américaines (et aussi britanniques) et même parfois, françaises …

Petit éloge des séries télé est un survol de la matière narrative la plus proche de la vraie vie que sont les scénarios des séries télévisées. Car pour l'auteur, les séries ont la même importance et la même qualité que les romans, les ouvrages de sciences humaines, le cinéma, le théâtre, les expositions et les conférences. « Regarder une série n'est pas une activité exclusivement récréative, c'est une manière d'apprécier le monde. »

Alors, qu'elles jouent la continuité feuillettonnante ou compactent en 90 minutes une histoire en chacun de leurs épisodes, les séries décrivent les conflits les plus intéressants : les dilemmes personnels, les déchirements moraux de personnages devenus familiers. Une façon de s'entendre raconter une histoire, qui nous permet de progresser dans notre évolution, une manière toute humaine et caractéristique de toute civilisation. Nos modernes mille et une nuits …

Les séries télé sont des concentrés de travail d'équipe, en particulier de scénaristes, parfois mises en scène par de très grands réalisateurs – oh, combien j'aimerais trouver l'épisode de CSI tourné par Quentin Tarantino – et qui ont permis de rendre célèbres de très grands acteurs – je pense entre autres à George Clooney, ou Sam Waterston (Juge McCoy). Car leurs scénarios sont novateurs, en particulier aux Etats-Unis, où ils abordent sans tabou des thèmes actuels et difficiles : le racisme, l'homophobie, le retour de guerre, l'éthique médicale, la folie meurtrière … des scénarios résolument centrés sur des conflits qui ont nécessairement un impact sur la conscience collective.

Ce que nous en voyons en France n'en est qu'hélas – à quelques exceptions près - le pâle reflet. Comme l'auteur, j'ai souvent déploré le fait que les chaînes diffusent les épisodes à suivre dans le plus parfait désordre, la mauvaise qualité des doublages, l'incapacité du fait de la censure implicite des chaînes à produire des histoires originales et crédibles. Quelques rescapés : Préjudices, une mini-série de 22 minutes (Michel Reynaud) à la diffusion confidentielle de milieu d'après-midi, ou Avocats et Associés. Mais l'auteur ne cite même pas les fictions produites par Canal+ comme Mafiosa ou Braquo, ni celles de la BBC.

Mais c'est son parti pris et il assume. En dernière page, une « série » de 77 séries américaines à déguster, et pour moi une statistique : les trois séries les plus regardées au monde depuis dix ans sont « Les Experts (CSI)» et leur différents spin-off (ou dérivés) avec 981 épisodes, qui battent Star Trek (726 épisodes).
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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S'il y a bien quelque chose que je n'évoque pas assez, proportionnellement au temps que j'y consacre, c'est bien les séries télévisées. J'en ai suivi au compte-gouttes étant plus jeune (épisodes regardés le jour de la diffusion), puis de manière plus passionnée en streaming avant d'entamer une approche plus "raisonnée" (j'achète les coffrets et je regarde en binge viewing, tout d'affilée et sur un temps très court).

Quand ma mère m'a mis ce petit essai de Martin Winckler entre les mains, j'ai été un peu dubitative. Parce que pour moi les séries télé ça se regarde, ça ne se commente pas. J'avais aussi la bête idée que ce type de programme constituait pour le spectateur un divertissement moins valorisant qu'un film (pourquoi stagner devant son écran alors que sur un temps succinct un film regroupe toutes les composantes ?). Bref, il était tout à fait nécessaire que je sois coachée par un sériephile passionné tel que Winckler.

Dans ce court essai il expose un bref historique des séries. D'abord peu diversifiées et souvent caricaturales, jusqu'à aujourd'hui où les séries explorent tous les genres, peuvent être historiques, médicales, de science-fiction ou encore familiales. L'éclairage est avant tout celui du parcours de Winckler car il a été critique et a reçu bon nombre de séries sur cassettes VHS. Si sa culture sériephile est si étendue c'est aussi qu'il s'est ouvert aux séries étrangères et peut donc faire d'intéressants parallèles sur les adaptations (notamment en version française) de séries américaines.

Avec ce livre j'ai beaucoup appris non seulement sur le traitement des séries mais aussi sur les interconnexions, petites censures et grandes idées des scénaristes talentueux. Quand on s'engage dans l'écriture d'une série télé, incontestablement c'est un projet pharaonique que s'adapter en format court (codifié pour la télé et entrecoupé de pubs) et de capter l'attention des saisons durant.

Très instructif et que je vais faire passer autour de moi pour réconcilier certains méfiants de mon entourage. Si après sa lecture, vous ne trouvez pas votre bonheur dans la sélection des séries à savourer (en fin d'ouvrage), je rends mon tablier !
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Cet ouvrage d'une centaine de page traite essentiellement des séries américaines. L'auteur nous explique la création des séries, comment elles sont structurées, le rôle des scénaristes qui n'est pas la même en France. Il est très critique sur le doublage français et franchement ça fait peur ! Les américains ne rechignent pas à aborder des sujets sensibles que le doublage français dénature, voire coupe carrément des scènes. J'avoue que j'aurais aimé un point positif sur la série Amicalement vôtre (même si c'est une série britannique) qui, justement, à cause d'un excellent doublage a connu un franc succès chez nous !
Moi qui aime les séries j'ai apprécié cet ouvrage.
Et pour finir une bonne série, c'est 1 : une bonne histoire racontée de manière intéressante ; 2 : une bonne histoire écrite par des narrateurs de talent travaillant en équipe ; 3 : une bonne histoire ancrée dans la réalité et nourrie par des hommes et des femmes qui la connaissent (p.36)
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Les séries télé ne sont pas un sous genre, et Martin Winckler nous l'explicite dans ce petit éloge.
J'ai aimé le fait que l'auteur nous déculpabilise un peu face aux séries. Il est vrai qu'elles peuvent être considérées comme récréative, mais ce n'est pas là leur unique fonction. Comme l'explique Winckler, elle peuvent porter un regard incisif sur notre société, en démontre les nombreux épisodes reliés à l'actualité.
J'ai aimé également en apprendre plus sur le choix des séries par les chaînes, notamment aux USA: pourquoi une série peut être annulée, selon la chaîne où elle est diffusée. Aussi j'ai apprécié son analyse sur les formats des séries, les génériques, l'explication des termes spécifiques, mais aussi sur la diffusion des séries en France.
C'était intéressant, mais évidemment, puisqu'il a été écrit en 2012, cet essai ne fait pas mention de Netflix et autres plateformes qui ont marqué l'avènement des séries télé.
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Une approche personnelle et très intéressante sur les séries télé qui ont marqué l'histoire du petit écran mais aussi sur celles que l'on a manqué.
Je vous conseille ce livre pour son contenu très riche et son bas prix !
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