Un résumé intrigant et tentant, une couverture sobre qui grace à un jeu de lumières laisse apparaître des petites bestioles. Car c'est bien de punaises de lit dont nous parle Ben.H.Winters dans «
parasites » . Sur le papier tout était réuni dans ce court roman (moins de 300 pages) pour me faire passer un moment génial, mais ça ne s'est pas passé comme prévu entre lui et moi...
Susan, son mari ainsi que leur petite fille emménage dans un nouvel appartement, s'il réunit tout ce que désirait Susan, très vite elle voit apparaître quelques piqures sur son corps. Elle n'a plus aucun doute, ils sont face à une invasion de punaises de lit. Alors qu'une exterminatrice, son mari, sa proprio ainsi qu'un médecin, lui assure qu'il n'y a rien, elle persiste. Est-elle devenue folle ou la vérité est bien plus glauque que ça ? Invasion, maison hantée ou folie ?
Si sur plus de la moitié du roman, tous les ingrédients sont présents pour que l'intrigue fonctionne : suspense, ambiance oppressante, doutes... une fois que le dénouement se dévoile, plus rien n'a de sens à tel point qu'à mes yeux, il rend l'histoire complètement invraisemblable. Que dire aussi des incohérences et des questions restaient sans réponses... En refermant le bouquin, j'ai longuement réfléchi à cette fin, pourtant je n'arrive toujours pas à comprendre où l'auteur voulait en venir.
Susan m'a laissé complètement de marbre, impossible de m'attacher à elle, car même si je n'aimerais pas vivre ce qu'elle a vécue, elle m'a paru un peu hystérique sur les bords avec des idées qui lui viennent de nulle part. Je n'ai pas compris la plupart de ses réactions. Sa façon de réagir m'a fait parfois lever les yeux au ciel.
Il n'y a rien à rajouter, je pense que vous l'aurez compris, je suis passé à côté et c'est donc une déception.
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