7. – Ce dont on ne peut parler, il faut le taire.
6. 52 – Nous sentons que même si toutes les possibles questions scientifiques ont trouvé leur réponse, nos problèmes de vie n’ont pas même été effleurés. Assurément il ne subsiste plus alors de question ; et cela même constitue la réponse.
5. 241 – L’opération ne caractérise point de forme, mais rien que la différence entre les formes.
Ce qui est mystique ce n'est pas comment est le monde, mais le fait qu'il est
4. 1212 – Ce qui peut être montré ne peut pas être dit.
6. 41 – Le sens du monde doit se trouver en dehors du monde. Dans le monde toutes choses sont comme elles sont et se produisent comme elles se produisent : il n’y a pas en lui de valeur –et s’il y en avait une, elle n’aurait pas de valeur.
S’il existe une valeur qui ait de la valeur, il faut qu’elle soit hors de tout évènement et de tout être-tel. (So-sein.) Car tout évènement et être-tel ne sont qu’accidentels.
Ce qui les rend non-accidentels ne peut se trouver dans le monde, car autrement, cela aussi serait accidentel.
Il faut que cela réside hors du monde.
Le monde est l'ensemble des faits, non pas des choses.
On pourrait résumer en quelque sorte tout le sens du livre en ces termes: tout ce qui proprement peut être dit peut être dit clairement, et sur ce dont
on ne peut parler, il faut garder le silence.
5.44 – […] Et y aurait-il un objet nommé « ⌐ », il faudrait que « ⌐⌐p » signifiât quelque chose d’autre que « p ». Car une proposition traiterait alors de « ⌐ », l’autre ne le ferait point.
4. 064 – Il faut que chaque proposition ait déjà un sens : l’affirmative ne peut pas le lui donner, car elle affirme précisément le sens. Et la même chose vaut pour la négative, etc.