Love fragrance, tome 9

C'est un plaisir de découvrir la suite de l'histoire d'Azako et Kôtarô qui vivent ensemble depuis quatre mois à présent.

La première partie de ce neuvième tome montre comment les deux jeunes gens se sont bien accoutumés à la vie commune, au point qu'il se sentent prêts à envisager l'étape suivante (même s'ils n'osent pas encore en parler ensemble). Ils sont mignons même si cela manque parfois un peu de réalisme...

Mais le jeune couple traverse bientôt une crise. La jeune femme croise une ancienne camarade de classe qui lui rappelle comment les enfants se moquaient d'elle à l'époque ce qui fait remonter ses complexes. Asako se replie alors sur elle-même sans rien expliquer à son compagnon et Kôtarô ne sait pas comment lui venir en aide : il ne veut pas s'imposer alors qu'elle réclame de la solitude, mais il ne veut pas la laisser seule avec ses soucis, surtout qu'il ne sait pas ce qui arrive à la jeune femme. Je les ai trouvés très touchants tous les deux.

Ce tome m'a beaucoup plu, essentiellement pour cette seconde partie plu sensible.

C'est encore un magnifique tome plein d'émotions, très touchant, décidemment le passé a la vie dure et ce n'est pas facile d'y faire face surtout quand ces conséquences pourraient être terribles sur le présent et l'avenir. Nos deux tourtereaux nous font toujours aussi plaisir, ils partagent un très bel amour tendre, sincère, où tous les deux sont là l'un pour l'autre, et c'est très important.
D'ailleurs vous pouvez voir Asako totalement en pleurs sur la couverture. Être face à son passé, des mots cinglants et affreux, même si cela pourrait être considéré par d'autres comme pas grand chose, cela a eu une influence très forte sur son comportement et ses relations avec les autres. C'était encore très fortement le cas avant qu'elle rencontre Kôtarô, c'est lui qui a réussi avec elle, a baissé ses barrières, à se faire une place, à lui donner confiance, à sentir les choses, parfois même littéralement. Quand elle revient de ce voyage chez ses parents, elle est abattue, elle revient à la elle d'avant. Tous les deux doivent y faire face, ne pas se perdre.
Laisser du temps certes, mais si cet état perdure et empire, ainsi que les réponses fuyantes, cela n'ira pas.
Tout commence très bien, un festival en yukata, des moments partagés ensemble, et un petit souci qui leur fait leur demander comment faisaient les gens avant l'invention du smartphone ? Vous savez pour se retrouver. Ils parlent bien, en transparence, vivent ensemble, se connaissent. Ils ont fait face à quelques surprises en commençant à vivre ensemble, mais les ont traversé. Alors que Kôtarô se fait d'ailleurs la remarque qu'Asako parle souvent de ses souvenirs en famille, il se rend compte qu'elle n'aborde pas
ses souvenirs avec ses amis. C'est alors qu'elle va revoir une amie de son passé, un moment très intéressant.
Nous allons pouvoir en apprendre un peu plus sur Asako, également sur cette amie, voir comment les vies ont changé, les choix qu'elles ont fait. Nous allons également aborder un moment du passé de Kôtarô avec sa famille. Il y a des moments touchants, d'autres difficiles.
Mais chez Asako un souvenir du passé sera assez fort et violent.
Vivement la suite, le lecteur est de tout coeur avec nos amoureux, et il a hâte de les voir traverser ses nouvelles épreuves ensemble et continuer à avancer.

Décidément, Kintetsu Yamada a l'art de faire traîner les choses. Voilà un tome qui ne sert à rien à part faire tourner en bourrique le lecteur. On espérait plus de consistance et moins d'attitude digne d'adolescents. Et bien, nous en sommes très très loin. Asako rencontre par hasard une des pestes qui se moquait de sa transpiration lorsqu'elle était enfant. le fait qu'elle l'appelle Fontaine, son surnom et qu'elle lui souhaite bonne chance l'a perturbe. A partir de là, elle se renferme envers tout le monde. Et elle devient totalement obsédé par les traces et les odeurs liées à sa pathologie. Elle ne parle plus à son fiancé et ne tolère plus qu'il la touche ou la regarde. On s'étale sur cette attitude insupportable pendant tout l'ouvrage. le mangaka en rajoute des couches pour montrer la souffrance. Encore une fois, elle se comporte comme une gamine. Elle n'a plus 12 ans. Elle sait dire des mots sur les choses quand même. Surtout qu'elle va être mère. Il faut que Natori lui parle franchement pour qu'elle parle en pleurs. C'est important de parler de ces harceleurs qui mènent une vie totalement ordinaire et des traumatismes chez les victimes. Mais est-ce vraiment nécessaire d'en faire autant? C'est tellement exagéré que cela en devient insupportable. Vivement que l'on passe à l'étape supérieure car trop de pathos tue le pathos.
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Viteeee la suiteeee...

Ce tome est vraiment vraiment bouleversant.

Notre héroïne, de retour chez ses parents pour une nuit, va être amenée à vivre ce que redoute toute personne qui a été victime de harcèlement.

Elle va croiser par hasard la personne à l'origine de son traumatisme... Et pour couronner le tout cette dernière va continuer à être aussi odieuse qu'à l'époque (j'ai eu envie de la claquer). Bien entendu, cela va faire remonter tous les souvenirs et les peurs d'autrefois et malgré sa nouvelle vie heureuse avec Natori, Asako va perdre pied.

En lisant ce tome je me suis dit que les harceleurs étaient quand même des belles pourritures. La femme dans le manga est un exemple parfait du mal qu'on peut faire à quelqu'un en ayant l'air de ne pas y toucher... Comment des gens comme ça peuvent exister ?

J'ai vraiment eu de la peine pour Asako qui replonge tout droit en enfer et ne parvient plus à sourire. J'ai trop trop envie de savoir la suite parce que je sais que Natori est un type bien et qu'il va forcément l'aider. J'espère qu'ils vont aller faire un tour chez les parents pour dire les 4 vérités à l'autre greluche (ça c'est mon côté vengeur masqué qui parle). Ça serait une belle revanche, surtout que contrairement à ce que pense la méchante, elle est en couple avec un beau gosse trop gentil ! Moi je dis VENGEANCE !!!
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