Démétrios quitte tritonia et se rend à Athène, bien plus déterminé que jamais à se perfectionner dans son noble art qu'est la peinture sur céramique.
Il déjante malheureusement assez vite lorsqu'
il se rend compte que l'homme "civ
ilisé" d'une grande v
ille manque très peu de compassion pour ses congénères.
Il constate la misère et la pauvreté des uns côtoyer l'opulence des autres. Après plusieurs tentatives peu fructueuses pour vendre ses vases,
il fait connaissance avec un grand orateur et ph
ilosophe,
Platon. Mais celui-ci n'apprécie pas l'art pour des raisons qu
i lui sont propres, une réflexion ph
ilosophique va naître entre eux à savoir l'intérêt du dessin et de l'art en général. Heureusement, les paroles de
Osamu Tezuka résonne encore dans la tête de Démétrios à savoir: "Chaque personne abrite en elle tout un monde que les mots sont incapables de décrire!" C'est donc avec l'aide de ce dernier et de Socrate que Démétrios va essayer de le convaincre du bénéfique de l'art.
Entre temps, le tonnerre gronde toujours et Démétrios se voit propulsé dans le Tokyo du futur.
Il y rencontre Toshirô, le petit f
ils de son maître bien aimé connu
il y a plus d'un demi-siècle auparavant. Tokyo s'apprête à accue
illir une nouvelle fois les jeux olympiques. Mais les temps ont bien changés... L'argent règne désormais sur le sport. Démétrios se rend compte qu'a chaque époque, l'argent est signe de pouvoir...
J'ai trouvé la scène où Démétrios est témoin d'un manque terrible d'humanité intéressante. En effet, un homme bouscule une vie
ille femme car celui-ci marchait en regardant son smartphone.
Il porte plus d'intérêt à son écran cassé qu'à la vie
ille femme tombée à terre. L'étonnement de Démétrios ne s'arrête pas là, peu importe où
il dirige ses yeux
il ne voit que des valeurs marchandes... la publicité est omniprésente en v
ille et les gens ne se voit plus car
ils sont rivés sur leur smartphone. J'ai d'a
illeurs bien aimé la pensée de Démétrios: "la vie des hommes y est engloutie par les objets". le monde a bien changé se dit-
il...
Heureusement que le tonnerre gronde à nouveau...
J'ai adoré ce volume 3! L'humanité tente de survivre dans n'importe quelle époque! Je ne peux que conse
iller cette lecture enrichissante. Comme à chaque fin de volume, nous pouvons découvrir une interview intéressante entre la mangaka,
Mari Yamazaki et cette fois-ci Takeshi Yôrô, auteurs aussi de quelques ouvrages et conse
iller d'une association qui a pour vocation de créer un lien entre les êtres humains et la nature. Cela nous permet de connaître l'état d'esprit de la mangaka et d'approfondir nos connaissances sur le déroulement des premiers jeux olympiques.
Mély