Le choeur singulier de Milly Davis

Si j'ai passé un un bon moment à lire ce roman, j'ai cependant trouvé qu'il y avait beaucoup trop de sujets : la fac, la copine à qui l'on écrit, les mamies véganes, la vie de son héroïne de roman, sans compter les recherches de Milly. Et cela a fait que j'ai parfois trouvé quelques longueurs.
Par contre, l'écriture est agréable et très fluide,
Il y a aussi dans ce roman beaucoup de l'autrice : le goût pour la papeterie, le rituel du thé mais aussi cette abandon dans l'anxiété.
Pour finir, on ne peux que féliciter l'objet livre qui est magnifique.

C'est dans un magnifique écrin éditorial que nous suivons le quotidien chamboulé de Milly Davis. Cette dernière, suite au succès retentissant de son premier livre, retourne sur les bancs de la faculté afin d'approfondir ses connaissances en histoire.
Entre rayonnages d'archives, écriture et conciliabules avec le club vegan de sa grand-mère, la première sortie des éditions Hurlevent a tout d'un dark academia contemporain et de quoi passé un bon moment automnal.
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La plume de Sarah, que j'avais découverte dans son premier roman en auto-édition 𝑨𝒎𝒐𝒖𝒓, 𝒈𝒍𝒖𝒕𝒆𝒏 𝒆𝒕 𝒔𝒐𝒏𝒐𝒓𝒊𝒕𝒆́, se fait fluide et sans prétention, papillonnant ici entre les styles. Tantôt historique et en pudeur pour la phase roman, tantôt dans l'excentricité avec les amies de sa grand-mère ou encore recherchée pour mettre des mots sur des maux.

C'est pourtant mitigée, ascendant déçue, que je ressors de cette lecture.
D'ordinaire pas réfractaire aux longueurs et aux descriptions, j'ai trouvé le récit (trop) long à se mettre en place et les descriptions trop nombreuses et sans grand intérêt. Je déplore qu'il est fallut attendre les 45% du roman pour que l'attrait soit minime…
À cela s'ajoute une myriade de clichés qui m'ont fait levé les yeux plus d'une fois, une intrigue plate et une narration tirant parfois sur le pathos, sabordant toute empathie avec les acteurs du récit.

Néanmoins, je salue le message qu'a voulu faire passé l'autrice.
Les multiples figures féminines de ce roman prône la tolérance, tant sur la différence que sur l'acceptation de soi. Dommage que son exploitation n'est pas été chronophage et que tout se précipite dans la dernière partie...
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Engagé et féminin.
Un roman qui n'a malheureusement pas trouvé son public en moi mais qui ne m'empêchera pas de découvrir d'autres parutions de cette jeune ME.

C'est une lecture mitigée pour ma part. Je n'ai pas détesté, je n'ai pas adoré mais ça reste une bonne lecture. Milly est très touchante mais m'a paru lisse à certains moments. J'ai beaucoup aimé suivre son évolution, ses études, son roman, ses amours... le gang des mamies m'a énormément plu, elles ont ajouté une touche d'humour à cette histoire. Je garde un bon souvenir de cette lecture même si elle ne me marquera pas plus que ça.

J'ai lu ce livre après avoir vu tous les commentaires élogieux faits dessus. Malheureusement, je n'ai pas accroché. Une déception de ne pas avoir réussi à cerner l'ambiance du livre et à me laisser plonger dans l'ambiance...

Tout d'abord, l'objet livre est magnifique, qui vient de la maison d'édition 'Les Éditions Hurlevent'.

J'en attendais beaucoup de ce roman, on m'avait vendu une ambiance à la dark académie, de vieux bouquins le tout en Ecosse... et je n'ai pas su retrouver ces éléments.

Tout d'abord, le groupe de mamies vegan qui est cliché et caricaturé au possible ne m'a pas semblé plus pertinents que ça, ça n'apportait pas grand chose à l'histoire... Tellement que j'en venais à sauter ces passages du livre...
Concernant l'Ecosse, quelle déception que ce soit une infime partie du roman, à peine une centaine de pages, sur les 750 pages du roman.

Par contre j'ai beaucoup l'histoire d'amour, qui peu sembler clichée et un niaise, je pense que cela vient surtout du fait que je me suis attaché au personnage d'Alphard Burton, professeur séduisant et érudit. Cependant j'ai trouvé que la romance s'est beaucoup trop accéléré vers les 2/3 du roman.

Je vous invite à vous faire votre propre avis mais il faut savoir qu'il y a beaucoup de descriptions

Bel objet, et je découvre une nouvelle maison d'édition qui publie des titres originaux. Titre attrayant, sujet tout autant.

Mais je vais encore faire ma difficile. S'il y a de l'idée, le roman est long et perd beaucoup sur plusieurs points.

Si le but est de nous faire entrer dans la peau d'une personne introvertie avec de gros tocs , le choix de narration, pourtant à la première personne mais toujours dans le passé ne nous le fait pas ressentir. On sait, mais on ne vit pas. C'est même surprenant. On ne l'imagine pas du tout telle qu'elle se décrit ou la décrit son entourage. Il faut donc la croire sur parole. Pour moi, ça ne marche pas. Je préfère qu'on ne me dise rien (et bonjur la redondance) et que le personnage se construise de lui-même entre les lignes. Que les crises d'anxiété se ressentent. Bref, il y a trop de distance entre les lecteurs et la narratrice.

Elle se dit écrivain mais nous n'avons droit qu'à un résumé de ce qu'elle voudrait écrire, des notes peu intéressantes à lire. Croiser son roman (bien écrit) avec son histoire aurait peut-être été plus intéressant.

Elle est entourée d'une bande d'originales - oui sauf que les romans traitant de bandes d'originaux prolifèrent et qu'en nos temps de dénormalisation" (rêvée du moins) "les originaux" ne manquent pas. En fait, ça devient original de ne pas être original. Je me comprends. du coup la joyeuse troupe était amusante mais sans plus.

Bref, le projet est clair mais mal abouti. La traduction parfois difficile aussi - quelques énormités niveau langue française. J'ai envie de dire: tout ça pour ça. le roman reste assez distrayant... quoi que long.