Quand j'ai reçu le premier tome à Noël de la part de ma grande soeur, la nostalgie a eu raison de moi. Je me suis souvenue des bons moments passés devant l'anime il y a des années, et je pensais que l'histoire allait me rappeler des bons souvenirs.
Mais détrompez-vous : ce manga a très mal vieilli et m'a fait serrer les dents à pas mal de reprises (toutes les pages, pour être honnête).
Le consentement ? C'est un concept totalement absent du récit. le respect des personnages féminins ? Je le cherche encore.
Je comprends que tout soit passé inaperçu à l'époque (début des années 2000), je ne me rendais même pas compte de ce genre de choses devant l'anime, mais en 2022 ? Faites un effort.
Quand les lecteurs et lectrices réussissent à prendre du recul et à porter un regard critique, c'est déjà problématique, mais pour les plus jeunes, qui découvrent la série maintenant et absorbent toutes les informations sans les remettre en question, ça l'est encore plus. Non, que tous les garçons du quartier embrassent Ichigo sans qu'elle ait donné son accord, ce n'est pas normal.
Les illustrations ont très mal vieilli, les traits sont assez grossiers, et comme me l'a fait remarquer Thomas (salut !), les arrière-plans sont soit blancs soit noirs, et pas vraiment travaillés (il me dit à l'oreillette qu'ils sont « vides, tout simplement »).
Bref, relire les séries de son enfance n'est pas la meilleure des idées. C'est certes le retour de la nostalgie mais c'est surtout l'instant où on réalise qu'on appréciait des choses assez problématiques.
Petite note pour celles et ceux qui n'aiment pas les shojo : vous allez passer l'un des moments les plus cringe et longs de votre vie.
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