Le pavillon des hommes, tome 3

Je pensais qu'avec ce tome 3, l'auteur s'intéresserait à une période différente de ce pavillon des hommes mais j'ai été surprise et ravie de retrouver Iemitsu et Arikoto. Les deux amoureux sont heureux mais ça ne suffit pas il faut un descendant pour perpétuer la lignée…
Quand les histoires de coeur se croisent à des histoires de pouvoir, ça donne une intrigue complexe et captivante. On apprend à mieux connaitre Iemitsu et Arikoto ainsi que leur entourage. Un petit aperçu de la situation des paysans permet de comprendre l'évolution de l'épidémie dans ce Japon. J'aime beaucoup ce manga avec les problématiques que l'auteur développe : le pouvoir, la différence homme-femme, la maladie... Une série que je suis certaine de continuer !

Nous poursuivons ici le retour en arrière entamé au début du deuxième tome, en quête des origines du pavillon des hommes.
On voit la situation épidémique touchant les hommes se poursuivre et la société contrainte de s'adapter très progressivement, finissant par accepter avec le temps que la seule issue est un retournement de l'ordre social, mettant dès lors les femmes au centre et à la tête de toute chose.
Cette évolution se fait également dans les sphères du pouvoir et nous assistons au changement progressif de statut de notre première shogun.
Les personnages principaux ne sont pas épargnés par les épreuves, parfois déchirantes, mais tous gagnent en maturité et j'ai trouvé plaisant de les voir évoluer.
Un personnage clé du pavillon disparaît, un nouvel ordre des choses est établi qui nous permet de faire le lien avec le tome 1. Fin de tome en feu d'artifice (je trouve), hâte de savoir la suite !

Je continue de porter une affection toute particulière à cette oeuvre. Avec Arikoto et Iemitsu, Fumi Yoshinaga se trouve les personnages emblématiques que j'attendais d'elle. J'espère pouvoir les retrouver dans le tome 4, même si je sais qu'à terme il faudra les quitter, afin de découvrir de nouvelles situations, de nouveaux personnages. le personnage principal de l'histoire restant le Pavillon. Ce troisième tome est très bien construit. J'aime ces intrigues de courtisans, tout en légèreté apparente, mais qui traitent bel et bien de la survie d'une lignée politique. Ce mélange entre thématiques profondes et triviales me plaît beaucoup.
Et puis je me fais bien, au trait de l'auteure. Ce n'est pas parfait, il y aurait à redire, mais je le trouve parfaitement adaptée à son histoire.

Bref, cette série me séduit toujours autant, et j'invite une fois de plus ceux qui aiment les histoires de samouraï, et ceux qui aiment les uchronies, à se pencher sur son cas.
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J'aime beaucoup l'idée de départ de ce manga, j'aime aussi beaucoup les dessins, par contre, j'ai de plus en plus de mal à m'y retrouver parmi tous les personnages. de plus, je trouve que les intrigues ne se renouvellent pas suffisamment et je me lasse. Je ne suis pas sûre de continuer à lire la série.

Troisième tome du "Pavillon des hommes" lu dans la foulée du second. J'ai été surprise de retrouver les personnages du second tome, d'ailleurs : Kasuga no Tsubone, Iemitsu ou Arikoto. le casting de la série est important, mais on s'y repère. Fumi Yoshinaga ne se contente pas de nous montrer le pavillon des hommes, d'où parfois des scènes d'extérieur où l'on assiste aux conséquences de la famine ou de l'épidémie de la variole du tengu sur l'ensemble de la population. Comme dans toute série de fantasy ou saga historique qui se respecte, l'arrière-plan politique et social est particulièrement travaillé. Quant aux illustrations, elles me plaisent toujours autant. Si vous avez envie d'une immersion dans la période d'Edo ou si vous cherchez une uchronie, cette série est pour vous.
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