Quatre points et demi

Une petite fille est chargée par sa maman d'aller demander l'heure au magasin d'à côté. Obéissante, elle s'exécute, mais sur le chemin du retour, la nature est bien distrayante… de la poule aux libellules en passant par les fourmis, les rencontres sont nombreuses. Et quand la fillette rapporte fidèlement la réponse à sa maman, le soleil est déjà couché.



On chemine avec la petite fille qui s'en va quérir l'heure au magasin voisin, il est “quatre points et demi” (dans la campagne coréenne, l'heure se nommait point) mais en chemin, la petite fille s'émerveille d'un rien, observe les fourmis, la poule, et poursuit les libellules tout en se mémorisant en chanson : “quatre points et demi” . Une histoire qui donne par cette répétition dans le récit, une rythmique, une histoire qui devient comptine… C'est en fait un poème de Yun Seok-jung magnifiquement illustré par Lee Young-kyung avec une douceur où la nature amplifie cette atmosphère de sérénité et d'apaisement. Pas étonnant que la petite fille se soit laisser distraire par toute cette beauté… Belle façon d'aborder la notion du temps, car quand la petite fille rentre à la maison pour donner l'heure à sa maman, le soir s'est invité à table et il n'est plus vraiment '”quatre points et demi”