AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,09

sur 314 notes
5
29 avis
4
20 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Á lire absolument ! C'est drôle, très drôle et pourtant le sujet est très sérieux. C'est le troisième album de Zelba, une autrice que je vous invite vraiment à découvrir !

C'est un conte "fantasticomique" qui nous est proposé dans cet album copublié dans la collection Louvre. Il porte un regard critique à la sexualisation du corps féminin.

Le Louvre doit fermer ses portes pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale. En cause : le grand incident !

Teresa, femme de ménage depuis plus de trente ans avait bien essayé de mettre en garde la direction du musée et de faire passer un message à Charles-Henri Darlin ! Mais en vain, sa seule réponse avait été d'être virée sur le champ. Elle leur avait expliqué pourtant qu'une révolte des statues féminines se préparait car elles en avaient marre du manque de respect et des attitudes et regards lubriques.
On n'avait pas daigné l'écouter.

Mais le souci est que les statues sont passées à l'action, rejointes par toutes les représentations féminines dévêtues... En effet, elles disparaissent littéralement de tout regard, elles sont devenues invisibles.

Que faire pour y remédier ? Teresa apportera sans doute la solution...

Original comme scénario, n'est-ce pas ?

Zelba aborde avec beaucoup d'humour et de légèreté la place des femmes dans notre société à travers l'histoire de l'art de la nudité fénminine.

Pourquoi au fil du temps, dans l'art, la femme est-elle représentée soumise, offerte aux regards des visiteurs et parfois pires non consentantes ce qui pourrait être exposé dans une salle de "viols"? Pourquoi la nudité féminine est-elle si souvent sexualisée? Pourquoi aujourd'hui une femme se fait encore siffler dans la rue et est comparée à un objet ? Oui pourquoi systématiquement y a-t-il un jugement et confond-t-on nudité et sexualité ? Une autre question soulevée, pourquoi y a-t-il si peu de femmes peintres exposées ? Au Louvre , elles ne sont que 29.

Zelba a peut-être trouvé une solution cocasse pour renverser ce schéma de la nudité ...

J'adore le dessin et le trait pour ses personnages. En rouge ou en bleu, on retrouve Le Louvre, les oeuvres fidèlement représentées, le trait noir reprend le récit fictionnel. Á noter l'idée intéressante des "frères" Charles-Henri et Charline-Henriette Darlin.

Beaucoup de drôlerie, des dialogues savoureux. Une très belle réussite.

Énorme coup de coeur ♥♥♥♥♥
Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          152
Cet album – décrit comme un « conte fantasticomique » – part d'un triste constat, celui de plusieurs conservatrices du Louvre qui déplorent le fait que de nombreux et nombreuses visiteurs touchent non pas avec les yeux mais avec les mains les statues. Bien entendu, ces palpations engendrent une détérioration du marbre, du plâtre, du bois, du métal… mais ces actes questionnent également sur l'hypersexualisation des corps et sur la perception des nus dans l'art.

C'est drôle, c'est frais, c'est léger mais surtout, ça fait réfléchir ! Eh oui, la lecture de cet album donne du grain à moudre à nos synapses puisqu'il met en lumière la différence de perception entre le nu masculin et le nu féminin, si l'un est synonyme de virilité, l'autre est souvent associé à la soumission. Bref, même dans l'art, les relations hommes-femmes ne sont pas égales !

Un récit savoureux rempli d'humour qui a tout d'une fable féministe et qui, je l'espère, saura vous séduire ! À mettre entre toutes les mains, c'est brillant et ça vous donnera le sourire !
Lien : https://ogrimoire.com/2024/0..
Commenter  J’apprécie          144
Zelba, dont j'ai énormément apprécié Mes mauvaises filles, nous propose une farce burlesque déjantée et décomplexée sur les questions de genre.

Au Louvre, les nus féminins se révoltent. D'abord, les statues représentant des nus de femmes disparaissent... en fait, elles sont toujours là mais elles deviennent invisibles. Puis les nus dans les tableaux itou. Il faut faire quelque chose mais quoi? Je n'en dis pas davantage.

C'est là que Zelba part dans un grand nimportenawak foutraque jouissif et militant. Oui, on jouit intellectuellement. Et oui-oui (et son bonnet bleu) on est dans le militantisme intelligent, érudit, construit, afin d'ouvrir les yeux sur la représentation des femmes dans l'Art depuis la nuit des temps (ou presque). Et c'est nécessaire.

J'ai apprécié le Grand Incident. Je pense qu'il faut être difficile pour ne pas apprécier, rire, s'indigner, réfléchir à soi, etc. Mais il y a quelques mais... D'une part, cela tire un peu dans tous les sens (et parfois en longueur), et parfois "qui trop embrasse, mal étreint", comme on dit. Cela fuse, comme si les idées sortaient en flux continu et que la main ne suivait pas pour tout dessiner. D'autre part, la postface arrive un peu tard, à mon avis. Une partie devrait se trouver en préface. C'est assez courant, mais pas grave. Enfin, au-delà de la gaudriole rocambolesque, il n'y a que trop peu d'éléments de contenu. Zelba prend comme exemple de soa thèse les représentations dans l'art de Suzanne et les vieillards. Suzanne, donc, est épiée par deux vicelards qui envisagent de consommer hic et nunc les charmes de la belle. Ils finiront lapidés. On se rend compte (en googlant) que les tableaux montrent Suzanne nue et jamais les deux vieux copains à Depardieu lapidés. Même quand elle se protège, un sein est bien visible entre ses bras (chez Fabre, ou Chasseriau). Pire... parfois elle sourit.

Seule exception notable, Albrecht Altdorfer produit un Suzanne au Bain de toute beauté et pudique, qui reste un de mes préférés. C'est grandiose, pudique et avec (je pense) une touche d'humour bienvenu eu égard à la position des vieillards planqués dans les fourrés. Sebastiano Ricci va peindre le bain et la présentation des vieillards devant Daniel. Véronèse fait aussi un chouette travail pudique, mais il traîne quand même une flopée de femmes nues (souvent Vénus,mais quand même).

L'intérêt principal, à mes yeux, de la BD est d'ouvrir les yeux sur une injustice flagrante, et sur un traitement inégale de la nudité masculine et féminine dans l'Art. Et rien que pour cela, il faut lire Zelba.
Commenter  J’apprécie          130
Ayant adoré "Mes mauvaises filles" de Zelba, j'ai tout de suite flashé sur cet ouvrage à la médiathèque. Et à la découverte de la couverture, je me suis dit que j'allais à nouveau pourvoir parcourir un musée. J'ai été intrigué par la différence xe graphisme entre les reproductions de statues et les personnages et c'est avec un vif intérêt que j'ai commencé la lecture.

La BD commence par des visites au Musée du Louvre où les hommes doivent être dans le plus simple appareil mais pas les femmes et cela ne semble pas poser de problèmes majeurs. Mais comment en est-on arriver à cette situation, que s'est-il passé ?

Nous assistons à la révolte des statues féminines puis des peintures représentant des femmes entre autres. Elles en ont assez que depuis des siècles leur nudité soit exposée à la vue de toutes et tous. Elles en ont assez d'être présentées comme soumises, dépendantes de la bonne volonté ou du désir des hommes. Elles ne sont en rien sublimées dans la statuaire classique. C'est tout le contraire pour les hommes : quand ils sont représentés nus, c'est pour mettre en avant leur puissance, leur majesté, leur domination. Et quand ils sont avec des femmes, c'est dans un rapport de domination. Et que dire de l'attitude des visiteurs qui se permettent des frivolités face à la statuaire féminine ?

Ces femmes (pétrifiées) en ont ras le bol et se révoltent et elles choisissent de disparaître, de ne plus être présentes au regard des visiteurs, de plus montrer leurs formes et de plus subir le comportement salace de certains visiteurs, finalement peu amateurs d'art. Les statues ont choisi comme porte parole, une femme qui les côtoie depuis trente ans, c'est la femme de ménage qui entre en scène le soir à la fermeture du musée. Et quelles sont leurs exigences ? Que les visiteurs masculins soient nus.

Grâce à Zelba, nous plongeons un peu dans l'histoire de de l'Art au tour de la place de la femme dans la statuaire depuis l'antiquité. Elle nous permet de voir ou de revoir certaines oeuvres. Zelba force notre regard et l'éclaire de ses connaissances en Art. Zelba montre aussi que le milieu officiel de l'Art peut-être très machiste, les postes à responsabilités étant encore trop souvent dévolus à la gente masculine.

J'ai beaucoup aimé l'approche proposée par Zelba avec une femme présidente qui va renverser les barrières et les codes, qui va changer la donne. Zelba évite de tomber dans le piège où le patriarcat serait remplacé par le matriarcat. Elle rêve et propose une société où les responsabilités seraient partagées (sans avoir l'obligation de passer par des quotas), un partage des responsabilités en fonction des compétences.
Et que dire du graphisme ? J'ai adoré le décalage entre la représentation très précise des oeuvres d'art, les monuments et les traits minimalistes des personnages décrits. J'ai aimé le contraste entre les personnages en noir et blanc au milieu de décors monochromes.

J'ai apprécié le cahier additionnel et la référence à l'histoire de l'Art ou des Arts. J'ai apprécié cette balade au Louvre et le fait de regarder des oeuvres connues ou pas autrement et c'est certain que ma prochaine visite sera guidée par Zelba et je ferai en sorte que mon regard ne trouble pas les statues ou les femmes présentes dans les tableaux. Un grand merci à elle pour sa postface.




Commenter  J’apprécie          120
L'auteure allemande Zelba propose une fable féministe empreinte d'humour pour parler de la condition de la femme dans l'art et la société.

Un vent de révolte souffle dans les salles du musée du Louvre : d'abord au département des sculptures avant de toucher celui des peintures.

Toutes les femmes représentées disparaissent des oeuvres et des tableaux. La raison ? Elles se révoltent contre le comportement déplacé de certains visiteurs qui les touchent ou les salissent avec leurs mots.

Le grand incident fait écho aux questions sur le corps des femmes objectivé dans l'espace public et sur celle du consentement mais pour garder de la légèreté et pour rendre aussi hommage au musée du Louvre qui lui a demandé d'imaginer une bande dessinée traditionnelle (comprendre à l'encre et à l'aquarelle). Zelba a mis une bonne dose d'humour dans son histoire à travers son uchronie et dresse une farce féministe située au Musée du Louvre.

Au delà des enjeux actuels, elle interroge la place de la femme artiste dans les musées, longtemps invisible (l'est-elle d'ailleurs beaucoup plus aujourd'hui ?), le regard des artistes sur la femme (souvent soumise) et celui du spectateur.

Je vous laisse découvrir comment les statues et les femmes ont accepté de reprendre du service
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          120
Le Grand incident est terriblement féministe, drôle, original, utopique et nous pousse à réfléchir sur le regard que nous portons sur la représentation des nues féminins dans l'art.

Zelba s'est beaucoup documenté et ça se sent ! Elle écrit un conte burlesque qui rend hommage à l'Art, aux Femmes et au musée du Louvre en nous partageant des anecdotes et des réflexions passionnantes sur l'histoire de l'art et la représentation du corps féminin au cours de l'histoire. Que l'on approuve ou pas, il est essentiel de connaître le contexte d'une oeuvre, pour la comprendre et porter une réflexion éclairée sur ses résonances avec les enjeux actuels. Et je pense que Zelba cherche à éveiller ses lecteurs et ses lectrices sur cette notion précisément : comprendre le passé et l'histoire c'est mieux appréhender nos problématiques sociales et culturelles actuelles.

Les illustrations de Zelba sont splendides, traditionnelles et minimalistes puis parfois réalistes en reproduisant des oeuvres d'art. L'utilisation des encres bichromies noires/rouge et noires/bleues sont sublimes et mettent en valeur chaque détail. J'ai craqué sur l'utilisation des contours des bulles aux inspirations baroques pour souligner le discours des oeuvres. Car oui, les oeuvres parlent entre elles, et une femme, la femme de ménage du musée, les écoute et fait entendre leurs voix, leurs revendications !

Le Grand Incident, c'est la grève de toutes les représentations de femmes nues. Elles n'en peuvent plus des regards lubriques, des remarques sexistes, du harcèlement et de l'irrespect, alors elles décident de disparaitre…C'est aussi par incidence, une critique du patriarcat et de la bourgeoisie encrassée dans la relation toxique d'une soeur et de son jumeau et la relation d'une employée et d'un patron qui vont petit à petit comprendre que la vraie force de la toute puissance se trouve dans l'égalité…

À admirer pour s'instruire en se divertissant !

** Lu dans le cadre du Grand Prix de la BD ELLE 2024
Commenter  J’apprécie          110
Que se passe-t-il au Musée du Louvre ? Pourquoi les hommes, et eux seuls, sont-ils tenus de se déshabiller avant d'entrer au musée ? Pour comprendre quel est ce grand incident qui touche Le Louvre, il faut remonter six mois en arrière....

Teresa fait le ménage dans le musée depuis 30 ans. Elle les entend se plaindre : celles qui sont statufiées, celles qui sont peintes, les femmes que l'on vient voir au Louvre n'en peuvent plus: remarques sexistes, regards lubriques, contacts marqués... La colère les pousse à prendre une décision forte.

Zelba a arpenté les couloirs du Musée du Louvre pour imaginer cette fable burlesque, drôle et finement grinçante. C'est par cette pirouette narrative qu'elle parvient à nous faire réfléchir sur l'image sexualisée de la femme dans l'art et plus largement, elle pointe l'hypocrisie de notre regard sur le corps de la femme.

On retrouve avec plaisir le trait acéré de Zelba. Entre pages épurées où le noir s'associe à une autre couleur, et représentations stylées des oeuvres d'art, Zelba nous régale avec son style bien à elle !

Le grand incident est un des albums les plus attendus de cette pré-rentrée BD... Et il répond à l'attente ! Fonce vite à la librairie, ça sort aujourd'hui !
Commenter  J’apprécie          100
Excellent ! le trait simple et efficace. L'histoire bien sentie et actuelle. Les femmes nues représentées au Louvre décident de se faire la malle et pour les faire revenir, il est décidé d'obliger les visiteurs mâles à se dévêtir, histoire d'être à égalité en quelque sorte. Par cette drôle de fable, l'autrice pointe le patriarcat encore tellement présent dans le monde de l'art et de la culture en général. Elle pointe les réseaux sociaux comme responsables d'une certaine pudibonderie qui mènerait à la sexualisation de la nudité féminine. Tout est bien pensé, pesé et ça m'a emballée !
Commenter  J’apprécie          71
Honnêtement, je ne savais pas trop à quoi m'attendre à la lecture du pitch : un conte fantasti-comique sur la sexualisation des femmes dans les oeuvres d'art, tout un programme ! J'ai donc commencé ma lecture un peu sceptique. Et quel WAOUH ! J'ai adoré ! C'est un subtil mélange d'humour et de réflexion sur l'égalité hommes-femmes au travers d'une histoire en plein musée du Louvre.
C'est une bande dessinée facile à lire mais qui fait réfléchir. Cette géniale rébellion des femmes nues dans les oeuvres d'art est à mettre entre toutes les mains pour faire évoluer la société ! Je trouve que cette bande dessinée est un coup de génie !
Commenter  J’apprécie          70
Quand on regarde attentivement la couverture, tous les éléments du récit sont présents. On découvre des sculptures de femmes nues et un poutti, deux femmes habillées et deux hommes nues. Zelba a réalisé un très joli travail de synthèse. D'autant plus, on observe son style graphique et ces choix de couleurs. Par contre, le fil conducteur se dévoile progressivement dans la lecture. La bédéaste se dévoile en parlant des discriminations et du harcèlement envers les femmes. C'est courant que des mecs de tout âge se prennent en photo en train de toucher la poitrine de sculpture féminine. Fier de cette agression de pierre, ils se prennent en photo et partagent sur les réseaux sociaux. de la bonne grosse vulgarité et perversité comme on en voit trop. Cette prise de conscience a été flagrante lorsqu'elle se baladait avec sa fille et qu'elle a constaté des propos bien phallocrate envers un couple de femmes. Quelle bande de gros débiles. Alors quand Futuropolis l'a contacte pour faire un album sur Le Louvre, elle n'hésite pas. Puis elle fait le lien entre la nudité féminine des oeuvres, l'attitude déplacée des hommes et la réaction de la société. Elle tient son récit.

Direction le musée du Louvre, où une femme de ménage possède un don particulier. Elle entend les discussions avec les oeuvres. Elles ont bien des choses à dire ces nanas comme elle les appelle. Teresa prévient le boss de ce qui se trame. Là voilà viré illico. A partir de là, les choses tournent à la catastrophe. Les scènes drôles ne manquent pas. Comme ce mec à tendance misogyne qui habillé en femme se rend compte du harcèlement sexuel. Une journée et le voilà convaincue. On assistera à une belle scène avec un bon coup de pied dans les bonbons de l'importun. Petit à petit, les mentalités changent et Le Louvre ose l'impensable. Pour respecter plus les nues féminins, pour lesquels de nombreux visiteurs posent un regard libidineux, ils doivent être nu. le service trois pièces à l'air pour plus d'égalité et moins de vulgarité. Etonnamment, le succès est au rendez-vous. Progressivement, les femmes aussi laissent tomber les vêtements. Trop drôle de voir la ministre de la culture (pas Rachida Dati) et la maire de Paris (pas Rachida Dati) se mètrent à nue.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (575) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5266 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}